Sekai fixait attentivement son paternel, qui faisait un sourire à la fois fier, sadique et méchant.
- Papa..., souffle-t-elle une nouvelle fois.
Soudain, Daniel Kyôdo sortit un fouet et fouetta sa fille. Cette dernière cria et pleura, tellement la douleur était forte. Maikeru les regardait, le sourire aux lèvres.
Les heures qui suivirent furent toute en couleur pour Sekai. Elle avait l'impression d'être un cobaye. Les cris s'enchaînaient au fur et à mesure que le père de la brune lui faisait mal. Finalement, il arrêta.
- Une vraie boîte à cri, soupire-t-il, Tu devrais jouer la fille qui a peur, dans les films d'horreur.
Sekai ne répondit même pas, trop concentré à ne pas hurler. Maikeru les regardait toujours, la même expression sur le visage.
- Je crois qu'on a assez joué avec elle, dit le ténébreux, On lui explique?
- Mmmm... Ouais, répondit Daniel.
Il se tourna vers sa fille, toujours nue dans le lit. Il sourit en la voyant comme ça.
- Tu as les même forme que ta mère, jeune fille. Dommage qu'elle soit morte. J'aurais pu encore m'amuser avec elle..., sourit-il d'un air mesquin.
Du sang coulait sur la peau laiteuse de la brune. Des larmes transparentes se mêlaient au liquide rouge sang. Des pleurs résonnaient dans la pièce. Sekai semblait être en Enfer. Au contraire des deux hommes qui, eux, étaient au Paradis.
- Alors, Sekai... Tu as aimé ta séance de torture?, demande Maikeru.
- Sa... Salopard...!, crache Sekai, Pourquoi vous m'avez fait ça...?!
- Arrête de nous insulter! Sinon, tu auras encore plus mal!, cri le ténébreux, Et je crois que tu veux savoir la vérité alors, tais-toi!
La jeune fille se tue. Ses pleurs aussi.
- Il faut toujours y aller avec la manière forte pour qu'elle nous écoute, soupire le paternel de la brune, Pathétique.
- La ferme. Et explique-lui pourquoi on fait ça, Kyôdo!, ordonne Maikeru en croisant les bras.
- Me donne pas d'ordres, Minata. Tu sais très bien ce qui peut t'arriver!
Maikeru aussi se tut. Il grommela un juron avant de se reculer et sortir de la pièce, laissant la petite famille Kyôdo. Daniel regarda Sekai avant de s'assoir sur une chaise.
- Gamin va., dit-il.
Un silence s'installa entre les deux personnes présentes dans la pièce. C'est le paternel de la brune qui rompit le silence.
- Je crois que tu en as assez de tout ce suspense, je me trompe?
La jeune fille opine de la tête, incapable d'émettre un son.
- Bien. Je vais t'expliquer. Mais promet-moi de ne pas m'interrompre.
- Je... Je... Oui..., dit la brune difficilement.
- Promet-le!, ordonne-t-il.
Sekai sursaute et ferme les yeux et cri:
- Je le promet! Mais s'il te plaît! Dit-moi pourquoi tu me fais ça!
Un autre silence s'installa avant que Daniel commence à rire. La cadette de la famille Kyôdo ouvre les yeux et regarde son père, incrédule.
- Tu veux vraiment savoir, dit donc.
Daniel regarda sa fille, encore nue, avant de faire un sourire pervers.
- Je pourrais très bien m'amuser encore un peu.
- N... Non... S'il te plaît...
- Je te le dis, et après, je pourrais faire tout ce que je veux de toi, compris?
Sekai allait refuser mais, s'il elle n'acceptait pas, elle ne saurait jamais pourquoi son père et Maikeru on fait ça. Et puis, si elle refusait, son père allait quand même jouer avec elle. Dans les deux cas, c'était une mauvaise idée. Mais, elle finit par accepter.
- Alors, alors, alors... Par quoi commencer...? Ah oui! Le commencement.
Le père de Sekai rit de sa propre blague avant de redevenir sérieux.
- C'était il y a longtemps. J'avais ton âge... J'étais un intello de première classe. J'avais toujours des bonnes notes. Et puis, un jour, la fille que j'aimais m'a approché. J'étais tellement content. Dommage, je n'aurais jamais dû aller dans son lit. Le lendemain où je m'étais fait plaisir, tous les élèves se moquaient de moi. Je m'étais rendu compte que la fille dont j'étais amoureux m'avait piégé.
Sekai ne comprenait pas trop pourquoi son père lui disait ça. Et puis, elle le trouvait bizarre. Il semblait... Triste? En colère? Jaloux? En réalité, il avait ses trois sentiments en lui.
- Mes parents ont été obligé de me changer d'école, reprit-il, Mais là, ça a dégénéré. Mais, c'était en ma faveur. J'ai couché avec plusieurs filles. J'étais l'un des plus populaires. Et c'est là que j'ai rencontré ta mère. Je l'aimais mais, pas en même temps. Je ne me comprenais plus. Et un jour, un mec a dragué Ina. Tellement j'ai été en colère et jaloux, j'ai tué le mec grâce à un sort. Tu connais les conquistadores?
- Oui..., répond Sekai.
- Et bien... Les conquistadores sont tombés sur les mauvaises terres. Les Shuars habitaient là-bas. Étant donné que les conquistadores voulaient à tout prix leurs terres, ils ont fait un marché, si mes souvenirs sont bons. Les conquistadores pouvaient avoir une femme du peuple. En échange, ils laissaient les Shuars tranquilles. Seulement, c'était une mauvaise idée. Les Shuars ont quelque chose de spécial... Ils réduisent les têtes.
À cette instant, Sekai se souvenu de la tête d'Hiro et de la fille qui étaient morts, il n'y a pas longtemps.
- En volant une partie de je ne sais plus quoi, les Jivaros pouvaient réduire les têtes des Espagnols sans problème. Tout ceux qui avait été embrassé par la femme Shuars moururent. Comme la fille de ton école et ton frère. Et l'autre mec. Tu dois sûrement avoir une idée de qui les a tués, non?
Les pièces du puzzle s'assemblaient doucement dans la tête de Sekai. Et elle finit par comprendre.
- C'est... C'est toi qui les a tués?!
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Tokyo Ghoul RÉÉCRITURE COMPLÈTE
FanfictionGhoule. Ce mot hante plusieurs habitants de Tokyo, les faisant frissoner à chaque fois qu'ils croisent l'un de ces montres. Ces créatures se nourrissent de chair humaine pour survivre, ce qui effrait les gens au plus haut point. Et si je vous disais...