En Octosyllabes : Le Pleur des Tropiques

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- D'un ciel obscurci par la nuit

Tombaient les larmes de nuages

Rendus si gris par leur grand âge.

Les hommes qui fuyaient la pluie


Restaient cloîtrés dans leur demeures,

Où le concert interminable

De la pluie sur les toitures

Conférait ainsi une allure


De conservatoire bruyant

A leurs petits appartements.

Sur le trottoir abandonné,

Un unique passant s'adonnait


A une promenade nocturne ,

Accommodant ses yeux diurnes

A la noirceur de cette nuit

Embrumée par une dense pluie.


Alors, les branches se balancent;

Effectuant une perpétuelle

Danse. C'est cette rémanence,

Qui plongea l'homme de la ruelle


Dans une paisible transe;

A un état de jouissance,

Que le piéton, dans son errance

Eût inopinément l'immense


Chance d rencontrer.Le vent

Ce soir, soufflait allègrement.

Débarrassant l'air du rance

Humain qui , partout, s'immisce.


Une averse depuis longtemps

Attendue, qui enfin survient!

Agréable pluie tropicale!

Tu as rendu mon cœur plus serein.

L'Exil ou la fascination en les choses futiles. [ Avorté ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant