Moi, jouet des femmes qui possèdent mon âme,
Suis démuni face à leurs impérieux charmes,
Qui semblent destinés à tous nous agenouiller,
Nous assujettir, à nous faire des dos courbés.Mais je désire consentir à ce doux plaisir.
Que les flammes de l'enfer viennent me saisir,
Si il m'est permis un instant ces doux moments
Qu'au fond mon triste cœur désire ardemment.Mais l'homme trop fier, feint d'être un cœur de pierre,
Sourd à toutes les prières, même les plus sincères,
Pour ne désirer que d'impossibles mirages.
Je ne veux que les raisins des meilleurs cépages.Ainsi je demeure seul, attendant l'élue,
De mon coeur, de ma vie, de mon être ingénu,
Qui saura apaiser le feu de la colère
Attisant dans mon regard un puissant tonnerre.Il est que cette femme n'est que création,
Vouée à demeurer à l'état d'illusion.
Toujours en moi subsiste la peur de n'être,
De naitre, de paitre, et de mourir piètre.Ici je ne suis rien, je n'ai que des mots,
Tous coupés grossièrement à la hache.
Du moins, je me jure que comme Cyrano
J'emporterai aussi mon précieux panache.
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L'Exil ou la fascination en les choses futiles. [ Avorté ]
Poesia"Un bleu sur le ciel S'étale la plage des galets Où les promeneurs ne vont jamais." Je présente un exercice de style depuis un endroit reculé du livre du monde afin de me familiariser avec la complexité des mots. Humblement , merci .