Chapitre 17

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Alors là si je m'attendais à de tel paroles venants de ma meilleure amie, je ne sais plus quoi faire je me mis à sangloter. Aiden avait vu la scène mais avant qu'il ne puisse faire quoi que se soit, je fus plaquée contre le mur du bar par Rafaella, elle me tenait par le cou e je peux vous dire que je suis terrifiée. En moins de deux je fus relâchée, Aiden venait de projeté Rafaella de l'autre bout de la salle il venait de hurlé à Kev de l'aidé. Moi je n'en pouvais plus, la seule chose que je trouvai à faire était de partir, je sortis donc en courant du bar. Me voilà en train de courir comme si ma vie en dépendait dans les rue, je courais sans vraiment savoir où j'allais cela devait faire bien 20 minutes et je n'en pouvais plus, je pleurais toujours autant. Peut être qu'ils avaient raisons, j'étais comme ma mère rien qu'une pute... Quand je regardais où je me trouvais, je vis cet endroit, le pire, mon cauchemar. Le bar où ma mère se prostitue, là où tout à commencer avec mon père, en y rentrant je vis une chose horrible ma mère sur un homme en train de faire des choses... Mon dieu. Quand elle me vit elle esquissa un sourire narquois et continua son activité. Moi j'étais là dégoûtée, ma respiration etait lourde, mais je détournais le regard, tout le monde me regardais et ils commencèrent tous à rigolés tout en me détaillant de la tête au pied de manière pervers et sa me foutais les jetons. Quand je tendis sa voix je me raidis.

Dan : tiens tiens mais qui va là hein ?!
Ma mère (Carmen) : j'en étais sur... Tel mère tel fille.
Moi (en m'approchais d'elle d'un air menaçant) : je ne suis pas comme toi ! Dis-je très méchamment.
Carmen : assume un peu se que tu es petite sainte ni touche...
Moi : je te ferai savoir que j'ai un copain.
Carmen : un seul... Mais pourquoi pas plusieurs tu sais tu es jeune profite comme moi je l'ai fais avant de rencontrer ton lâche de père.
Moi : oui un seul et j'en suis fière, il est bien avec moi il me traite comme tel pas comme une sous merde. Je me donne pas à n'importe qui parce que on me force.
Carmen : jalouse dis-moi !
J'allais répliquée quand je fus plaquée contre le mur par Dan.
Dan : tu veux que je te fasse crié comme je le fais avec ta mère hein !
Moi : lâche moi !
Dan : espèce de petite traînée tu mérite que je te fasse une petite leçon et surtout te punir !
Moi (terrifié et en pleurant toutes les larmes de mon corps) : non...non je t'en supplie...
Dan : hum tu me fais des supplications en plus.
Moi : lâche moi...
Je pensais au plus profond de moi à Aiden, je voudrais tellement qu'il vienne me chercher... Dan commença à mettre ses mains un peu partout mais bizarrement ma mère me défendait en lui disant d'arrêter. Mais rien tous se qu'il avait trouver à dire c'était que si elle se la fermait pas il nous ferait subir la même chose à toute les deux.
Moi je restais stoïque, malgré ma détresse et que je ne pouvais même plus respirer, je n'avais pas la force de me débattre contre lui.

Soudain la porte s'ouvrit, cela devait être des clients je suppose. En quelques secondes je n'avais plus de Dan sur moi alors j'en profitais pour me recroqueviller sur moi même ne cherchant même plus à calmer ma respiration, j'étais dans autre monde je ne regardais pas se qui se passait autour de moi je n'entendais plus rien, un silence total.
À un moment se silence se stoppa et j'entendis "Aiden ! Calme toi ! Tu vas le tuer !" Alors Aiden était venu ? J'ouvris lentement les yeux de peur que cela ne soit faux. Quand je les ouvris ce que je vis me choquais, Aiden était en train de frapper avec rage Dan, il était très mal en point et je ne voulais pas une mort sur la conscience alors je me levai tant bien que mal et me dirigeais vers Aiden.

Moi : Aiden arrête je t'en supplie...
Aiden : non surtout se qu'il t'a fais ti te rend compte il allait te VIOLER !
Okay bon il ne me restais plus qu'une seule solution. Je m'accrochais au dos de Aiden en entourant mes bras autours de ses épaules, et je posa ma tête dans son cou en lui chuchotant de se calmer. Au fur et à mesure il se calma pour s'arrêter totalement, ma respiration était toujours critique, je regardais tout autour de nous et je vis Kevin et Rafaella nous regardant totalement ébaillis. Je retournais pour faire face au visage dAiden qui était triste, n'ayant plus de force je m'écroulais sur lui.

Moi : Aiden..s'il te plait on peut partir...
Aiden : eh mon amour tu as vu ton état je vais t'emmener à l'hôpital.
Moi : non non pas besoins mais je veux bien la piqure... Il y en a une dans mon sac qui est dans la voiture...
Aiden : oui oui on y va on s'en va c'est fini...
Moi :...

Après sa nous partîmes rejoindre la voiture au pas de course, moi dans les bras de Aiden portée comme une princesse, je venais de réalisé qu'il m'avait appeler mon amour.... Ques que j'aimais se surnom, il m'avait encore jamais appeler comme sa j'espère que ce n'est pas la dernière fois. Quand nous fûmes dans la voiture Aiden se mît à chercher la seringue en question et quand il l'a trouva il était tétanisé alors Rafaella soupira et l'a prit pour me la planter dans mes veines, au bout de quelques minute je m'endormis comme un bébé.

Pdv de Aiden :
Rosalia venait de s'endormir, je m'assis donc sur la banquette arrière pour la mettre sur moi, elle avait instinctivement posée sa tête contre mon torse. J'avais dit à Kevin et Rafaella qu'ils passe cherchés ma sœur et Joe pour qu'ils conduisent, nous prîmes donc la route pour l'hôtel. Le faite que ma princesse soit posée sur moi faisait que mon loup était au ange, moi aussi, mais je repensais au événements de cet après midi, j'en voulais à Rafaella de s'en être prise à Rosalia, ces paroles et son comportement ont déclenchés la pagaille. Lorsque j'ai senti son odeur dans se bar j'ai tout de suite fait le lien et je redoutais le pire, quand j'ai ouvert la porte j'ai totalement vrié, mon âme sœur à la limite de se faire violée par cet homme je me doutais parfaitement que c'était cet homme qui avait été son pire cauchemar. Alors j'avais fait se qui me semblait convenable et se qui me démangeais depuis qu'elle m'avait racontée son traumatisme. Mais quand j'avais senti Rosalia s'accrochée dans mon dos et me dire d'arrêté, je ne pouvais pas je ne voulais pas. Mais quand elle m'a dit qu'elle ne voulait pas avoir une mort sur la conscience et que j'entendais sa respiration catastrophique je m'arrêtais net pour la prendre dans mes bras, j'avais dû lui faire peur...

Quand nous arrivâmes devant l'hôtel, je vis ma sœur s'approchée de la voiture et quand elle croisa mon regard elle comprit immédiatement que quelque chose c'était passé.
Ils montèrent à bord de la voiture, Kev et Rafa ne disaient pas un mot, ils fixaient juste la route qui les ramenaient à chez eux. Au bout de 20minutes, ils s'arrêtèrent devant une petite maison très rustique, Rafaella descendit de la voiture en murmurant un désolé tandis que Kevin lui me fait un petit sourire avant de regarder Rosalia et dire.

Kev : prend soin d'elle Aiden.
Moi : pour toujours, mais sache que vous pourrez vous voir autant que vous voudrez, j'ai confiance en elle bon je vais pas forcément te le dire à toi mais je te trouve plutôt sympa.
Kev : eh bien je dois avouer que toi aussi. Dit-il avant de sortir de la voiture, pour rentré dans la maison.

Sans dire un mot, Joe se mît au volant, Carolina du côté passager. Dès que celui-ci démarra Carolina s'empressa de me demander ce qu'il c'était passé depuis ces deux semaine, je pensais qu'elle était énervé mais absolument pas on aurait dit une gosse de 5ans.... À la fin de mes explications, elle n'était plus aussi joyeuse qu'au début, elle était devenue triste et Joe aussi cela les touchaient beaucoup mais pas autant que moi..

Carolina : sale ordure ! Je suis tout simplement écoeuré par sa... La pauvre je ne pensais pas que c'était sa son passé, elle ne mérite pas sa, Aiden tu dois te comporté irréprochablement avec elle, lui montré ce qu'est le bonheur le vrai le pur.
Moi (regardant Rosalia dormir en lui remettant une de ses mèches derrière son oreille) : elle est bien trop précieuse pour moi pour que je ne puisse lui faire du mal... Je veux qu'elle soit heureuse... Je l'aime tellement.
Carolina : je ne te pensais pas aussi romantique mon frère ! Rigola-t-elle.
Moi : je sais pas il n'y a qu'avec elle que je deviens différent je sais pas elle me change..
Carolina : c'est normal abrutis voilà les premiers effets de l'amour...
Moi : tu as sans doute raison...

Te necesito.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant