Chapitre cinq

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Le lendemain est une journée complètement banale et ennuyante au possible, j'entame la dernière heure de cours et je suis assise à côté de la fille la plus populaire du lycée.

-Alors comme ça t'est en couple avec Jack Johnson.

-On est juste amis, pourquoi ?

-Gilinsky est quand même beaucoup plus beau.

Je lève les sourcils et décide de l'ignorer.

-Pourquoi tu ment, dit-elle en souriant.

-A propos de quoi ? Dis-je.

-A propos de ton amitié avec Johnson.

-Parce que c'est vrai.

-Manson, sort de tes rêves, personne ne t'aime.

-Et toi arrête de te prendre pour le réconfort des gars, garage à...

-KEITH ! Cria le professeur.

J'avais crié ça.

-Keith, je vous vois parler encore une fois et vous êtes dehors.

-Ok.

Il me prend mon carnet de correspondance le cours continue. La sonnerie retentit, je me lève prend mon carnet qui est sur son bureau.

-Mademoiselle Manson, vous ne pouvez pas insulter votre camarade comme ça.

-Elle l'a mérité.

-Ignorez la.

-Elle m'avais manqué de respect.

-Je lui en parlerais.

-D'accord.

Je sort du lycée puis enfonce mes écouteurs dans les oreilles, je fonce dans quelqu'un.

-Pardon, dis-je.

Je regarde la personne, c'est Jack.G.

-Salut, dis-je en souriant.

-Ca va ? Dit-il en m'embrassant la joue.

-Ca va et toi ?

-Ca va, il y a une fille qui est venue me voir et m'a dit de ne pas traîner avec toi, tu sais pourquoi ?

-Les gens ne m'aiment pas ici.

-Ils sont idiots.

-Peut être que c'est les gens qui m'aiment qui sont idiots.

-On le saurais si on était idiots.

Je souris, nous montons dans sa voiture puis il conduit jusqu'à l'hôtel.

-Pourquoi ce n'est pas Johnson qui est venu me chercher ? Dis-je.

-Parce qu'il est malade, il avait mal à la tête quand il voyais de la lumière.

-Ok.

Nous rentrons dans la chambre, il était dos à nous.

-Jack, tu as ramené mes médicaments ?

-Non, j'ai pas eu le temps, désolé, dit-il.

-Tu fais chier.

-C'est comme ça qu'on accueille les gens ? Dis-je.

-Oh... désolé, dit-il.

-C'est rien.

-Vien, dit-il.

-Bon, je suis parti faire un tour, dit Gilinsky.

Je retire mes chaussures puis m'allonge à côté de lui.

I Can Be Your Hero [J.J]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant