Soutien

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Soutien aux familles et aux proches des disparus. En cette période de guerre, il faut plus que jamais rester unis contre l'ennemi. Nous ne nous laisserons pas impressionner !!


Dans les rues de Paris la menace est retombée

Les lumières rouge et bleue seules indiquent encor

Le lieu où le drame s'est très mal terminé.

Des gens crient ; et, sur la chaussée, des corps

Entourés par des familles, des proches éplorés.

Des gravats, également, jonchent le chemin

Restes éparses des murs éventrés.

De ces fous dangereux, il ne reste rien

Si ce n'est un doigt passablement abîmé.

Pourquoi cette colère, ces actions, cette haine ?

Pourquoi donc ces meurtres de sang-froid

Qui ne servent à rien, tant votre cause est vaine ?

Que prétendez-vous démontrer par là ?

Le monde est-il meilleur après ce que vous avez fait ?

Crie-t-on dans les villes, lance-t-on des vivats

Y a-t-il moins de pleurs, moins de guerres, moins de gens affamés ?

Non, non, et même bien au contraire,

Les familles sont brisées, les gens indignés,

Et vous ne saurez même pas ce que vous laissez derrière.

Car vous êtes mort ! Comble de la stupidité !

C'était bien la peine d'engendrer tous ces crimes !

Vous tuez tous le monde, puis vous faites exploser

Vous êtes tout autant perdant que vos victimes !

Car entre vous et elles, il n'y a qu'une différence :

Vous vouliez mourir, grand bien vous fasse,

Mais elles, voulaient bien vivre encore, je pense !

Pourquoi ne pas plutôt se jeter d'une terrasse,

Au lieu de faire le malheur de centaines de personnes !

Machines sans cervelles, et d'âmes dépourvues,

Des rois des abrutis vous gagnez la couronne !

Et quel était l'objectif que vous aviez en vue ?

Nous faire souffrir ? Pleurer ? Peur ?

Car si nous souffrons, et pleurons, cette perte irréparable,

C'est le mépris, et non pas la terreur

Qui me vient au cœur contre votre acte inacceptable.

Vos hurlements et vos armes menaçantes

A briser notre colère ne seront pas suffisantes.

Vous, êtres chétifs et pitoyables,

Par la violence croyez vous imposer

Et bien, je vous le dis, cela est peu probable

Qu'un jour par ces méthodes vous soyez respectés ;

Peut-être que si vous aviez un peu réfléchi,

Vous auriez pu, peut-être, comprendre ceci.

Je vous laisse à vos machinations inutiles,

Et vais pleurer nos morts qui ne vous avez rien fait.

Essayer de réfléchir, si vous le pouvez, pauvres débiles,

Cette guerre que vous menez est promise à échouer.



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