«-Alex bouge ton cul faut pas rester là !!!
- hein, heu oui que se passe-t-il ?
- je t'ai demandé de l'ouvrir ? Non‚ alors lèves toi ! »
Bilal partit de la chambre d'Alex à pleine vitesse. Alex regarda l'heure sur son réveil : 5h57.Encore endormi, il se redressa lentement et se frotta les yeux pour se réveiller. Quelques secondes passèrent avant qu'il ne se décide à bouger de son lit. Il saisissa le premier pantalon à sa disposition et sortit de sa chambre torse nu. Il resta immobile au milieu du couloir encore déboussolé par ce réveil brutal. Bilal passa près de lui.
- Mais qu'est-ce que tu branles, fais tes bagages on se barre !
- Je comprends rien.
- Il n'y a rien à comprendre.
- Arrête d'être mystérieux ça commence à me saouler. Dit Alex en haussant la voix.Bilal cessa de préparer son sac et regarda Alex droit dans les yeux.
- Les gens deviennent fou. Depuis plusieurs heures, que ce soit à la télévision, dans les rues, ce qui a l'air d'être une épidémie, se répand à une vitesse ahurissante.
- C'est pas drôle...
- C'est pas une blague.
- Tu vas pas me faire croire que pendant la nuit, il... Et puis merde je vais me recoucher moi.Sur ces paroles Alex repartit se coucher sans prêter attention à Bilal qui tournait frénétiquement dans la pièce.
Le réveil se mit à sonner, il était 8 h. C'était un dimanche, Alex décida par conséquent de somnoler encore un peu dans son lit. Une demi heure passa avant que l'envie d'aller aux toilettes prenne le dessus sur l'envie d'être dans les bras de morphée. Une fois soulagé, il se dirigea vers la salle de bain les bras ballants et la vue encore peu habitué à la lumière du soleil. À la porte de sa salle d'eau, son regard se perdit quelques secondes par la fenêtre entrouverte de cette même pièce. Les volets étaient fermés. Il les poussa énergiquement pour contempler la vue sur la vieille rue déserte. Il ferma la fenêtre et descendit les escaliers. Le temps d'arriver au rez-de-chaussée il repensa à ce que Bilal lui avait dit.
Et si il avait dit vrai ? Alex chassa presque immédiatement ces pensées de sa tête.- BILAL ! S'écria-t-il. Il n'entendit aucune réponse. Encore une de ses sales blagues, si c'est le cas elle est pas drôle du tout. Marmonna-t-il.
Au même moment, il entendit des coups de feu. Il cessa instantanément de bouger, et ferma les yeux. Il essayait d'écouter d'où venaient ces tirs. Il les ouvra quelques secondes plus tard. La détonation semblait être plus haute que lui, comme si elle était faite depuis un étage ou un toit. Alex ne prit pas la peine d'aller vérifier, il se précipita dans la cuisine. Il poussa énergiquement la porte avant de percuter la table et de trébucher. Un genou à terre, il posa sa main sur le plan de travail sans pouvoir voir où elle était exactement. Il chercha aveuglément le premier objet pouvant l'aider à se défendre. Après avoir mis la moitié du plan de travail au sol, il eu l'opportunité de saisir une louche la main tremblante. Il la dirigea vers la porte tandis que l'autre main le maintenait à quatre pattes. Les gouttes perlaient de son front. Il se redressa, et se mis en position prêt à assener un puissant coup avec son arme de fortune. Il avança pas à pas vers l'entrée. Il n'y avait pas un bruit dans son logis. La porte de la cuisine était légèrement entre ouverte. Il glissa la louche dans l'interstice. Il s'approcha en la laissant prête à enfin servir. Au moment de poser sa main contre la porte pour la pousser elle se déroba à lui, elle lui fût arrachée des mains. Alex bondit en arrière et se tapa sur la table. Les yeux écarquillés il essayait de ne plus trembler. La porte s'ouvrait doucement. Alex restait figé sans savoir quoi faire. Il était à la fois apeuré et curieux de voir ce qu'il se cachait dans l'autre pièce. Une main lui saisit la bouche et une autre le cou. Il essaya d'attraper les bras de son ravisseur mais Il fût tiré avec force sur le côté de la pièce. Lorsqu'il se libéra enfin, et une fois retourné, il constata que c'était Bilal, le doigt posé sur sa bouche. Un nombre incalculable de question lui vinrent simultanément à la tête. Si Bilal était là, qui était derrière la porte ? Elle continuait à s'ouvrir doucement laissant entendre un grincement strident. Bilal attrapa l'épaule de Alex et y fit pression afin de se relever, puis tendit sa main à Alex pour l'aider à se relever. La porte était maintenant entièrement ouverte. Bilal et alex regardèrent vers la porte immobiles. Un moment passa avant qu'une main ensanglanté fit irruption à l'intérieur de la pièce. Alex et Bilal fûrent pris de panique. Il se précipitèrent à la fenêtre pour y sauter. Bilal ouvrit la fenêtre si fort que l’une des deux vitres se brisa sur le moment. Il s'y engouffra sans ménagement. Alex quant à lui se griffa sur les rebords de la fenêtre en sautant. Une fois tout les deux dans la ruelle, ils se mirent à observer leur cuisine. Cependant, il était impossible de distinguer quoi que ce soit. La fenêtre était plus haute que la rue. Alex ne lâcha pas des yeux la fenêtre, pétrifié par ce qu'il venait de voir. Il déposa sa main sur une douleur apparue lors de son saut pas la fenêtre. Sans détourner le regard il monta sa main jusqu'à ses yeux encore rivés à la fenêtre. Elle était couverte de sang. Bilal regardait Alex la bouche entrouverte les yeux presque sorties de leurs orbites. Aucun des deux ne savait ce qu'il venait de se produire. Ils reculèrent minutieusement, le corps droit face à la fenêtre encore légèrement saignée. Une ombre fit irruption face à eux, comme si elle flottait. Ils se retournèrent et courrirent à s'en crever les poumons à travers la ruelle sale. Aucun n'eût le courage de se retourner voir si l'ombre les suivait. Une fois arrivé à l'intersection, Alex posa ses mains sur ses cuisses en se penchant en avant. Bilal posa ses avant-bras sur le dos penché de Alex avant de rabattre sa tête dessus. Les deux garçons étaient essoufflés. Impossible pour eux de comprendre ce qu'il s'était passé.
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walking 4 dead
FanfictionQui aurait pue deviner l'arrivée de cette catastrophe . Pas Alex en tout cas . Peut-être l'humanité auraient-elles pue se préparer à de tel changement si les moyens de communications n'avaient pas tous coupé simultanément le 15 juin 2018 . Toujo...