partie 2

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Alima n'avait pas refermé l'œil de nuit. Elle pensait encore et encore au geste de son beau père. Elle était confuse en même temps terrifiée à l'idée de rester une minute de plus dans cette maison. Quelques heures plus tard elle tombe dans un sommeil très léger...
Le lendemain matin, croyant qu'elle avait rêvé la nuit dernière, elle se lève pénible de son lit mais les image de la nuit lui viennent en mémoire. Apparemment elle avait trop dormi car sa sœur et son frère n'étaient plus dans la chambre. Elle avait peur de sortir et de rencontrer Abdoulaye. C'est pourquoi elle fait exprès d'attendre jusqu'à ce qu'elle croit l'entendre partir pour sortir enfin de la chambre.
Après avoir pris une bonne douche, elle rejoint les enfants dans le salon mais à sa grande surprise, il y avait sont bourreau assis non calament avec ses enfants au salon.
Alima : bonjour
Daouda : bonjour alima vient manger avant que papa ne termine le petit déjeuner...
Elle ne voulait pas le regarder, c'est pourquoi au moment de s'assoir elle s'aventure à le regarder et la leurs yeux se croise, et elle les baisse immédiatement. Elle avait peur de lui finalement...
- bon moi je via aller à l'hôpital pour récupérer maman. Elle rentre aujourd'hui...
Enfin, se disait alima dans sa tête. Quand Abdoulaye fut partit, elle prend un rapide petit déjeuner et se met à préparer ses affaires pour rentrer quand daouda entre dans la chambre, le visage triste.
Daouda: tu vas ou alima? Tu pars?
Alima : daouda mame est toute seule la bas il faut que j'y aille elle a besoin de moi... viens la
Il s'assoit sur les genoux de sa sœur, boudant toujours...
Alima : je te promet que je viendrai passer le week end ici ça te vas???
Daouda : SUPER!!!
Alima était vraiment contente d'être avec eux. Elle se sentait vraiment en famille. Mais il fallait qu'elle parte, qu'elle s'éloigne de son beau père qui semblait devenir fou...
Avant de partir, elle se décide à aller saluer la bonne de la voisine qui était devenue son amie...
-Ey alima comment vas-tu?
- bien Zena je viens bien...
- je suis contente pour ta maman, il parait qu'elle a eu un garçon.
-oui oui...
La voyant un peu tracassé zeyna lui demande ce qui n'allait pas. Alima bien sur ne voulait rien dire à personne sur ce qui s'était passé la nuit dernière. Mais il fallait vraiment qu'elle se confie sinon elle allait devenir folle. En plus zeyna était une personne digne de confiance.
Quand elle avait finalement tout raconté à son amie, cette dernière avait mis sa main sur sa bouche. Elle n'en revenait pas. Mais elle lui donna de bons conseil, lui disant de ne rien dire à sa mère, car elle n'allait jamais la croire.
Alima s'était sentie soulagé de l'avoir au moins dis à quelqu'un mais n'empêche elle avait toujours cette boule à la gorge.
Finalement elle réussit à partir de cette maison pour retrouver sa vraie maison la ou elle se sent bien. Bien sur elle n'avait pas prévu de le dire à sa grand-mère pour le moment mais c'était pas l'envie qui l'en manquait.
A part cet incident d'avec son beau père, la vie reprenait son cour normal avec alimatou. Elle vivait le plus tranquillement possible et s'était faite de petit à petit acceptée dans le quartier. En effet, elle avait finit par rejoindre Sophie et sa bande mais de plus en plus, elle s'était liée d'amitié avec fatoumata, une autre fille qu'elle avait trouvé plus sympa que les autres. De ce fait c'était sophie et fatou qui étaient ses meilleurs amies...
Tous les jours elle pensait et repensait, encore et encore à l'acte de papa abdoulaye. Elle s'était sentie sale tout d'un coup et jusqu'à présent elle n'arrête pas de se poser la question à savoir pourquoi il avait fait une chose pareille??? Une question qui n'avait jamais de réponse dans sa tête. Son beau père ne l'aimait pas tout simplement parce qu'il pensait qu'elle pouvait manipuler sa mère et la monter contre lui mais ce que pa abdoulaye ne savait pas c'était qu'il n'avait rien à craindre de la petite alima...
Cette dernière ne voulait qu'une seule chose, c'était le bonheur de sa mère. Elle faisait donc tout et n'importe quoi pour ne pas aller chez et jusque là ils semblent l'oublier.
Mame ndoumbé avait inscrite sa petite fille dans un lycée très proche de chez eux. Alima adorait les études et sa grand-mère s'était sentie très mal de devoir l'inscrire dans une école publique. Mais elles n'avaient pas le choix. Son père qui payait tous les frais de ses études n'était plus.
Malgré cela, elle se donnait corps et âmes aux études, se battait pour apporter les meilleurs notes à sa grand-mère, qui se sentait toujours très heureuse quand elle lui montrait ses exploits.
-mame ndoumbé : c'est comme sa ma chérie, prend tes études bien au sérieux tu verra tu sera indépendante et tu aura beaucoup d'argent...
- mame si j'étudie c'est pour t'acheter une grande maison...
- pourvu que je vive jusque la... rire.
Alima avait déjà perdu son père, il lui était impensable de perdre à nouveau un être cher. Elle prie tous les jours pour qu'elle vive encore et encore...
Alimatou était devenue à présent une vraie jeune fille. En plus d'être belle, elle attirait tous les regards à cause de sa taille de guêpe mais aussi de son jolie visage. Elle avait hérité des traits de sa mère....
A l'école, tous les hommes lui courrait après mais elle n'avait d'yeux pour personne. Elle n'avait pas tellement gout à la vie et faisait tout pour éviter d'être dragué par les hommes. Cependant, c'était impossible avec ses deux amies sophie et fatoumata qui faisait tout pour la caser avec quelqu'un...
Elles étaient tranquillement allongé dans la chambre de fatou quand tout à coup sophie engage une conversation qu'elle n'avait pas envie d'engager...
Sophie : mais ali pourquoi tu rejette toujours Ahmed? Il est beau et la bande de maguette ne veulent qu'une chose c'est l'avoir...
Ali : je ne veux pas sortir avec lui... si ma grand-mère l'apprend elle me tue
Fatou : est ce qu'elle a besoin de l'apprendre? Fou nous la paix way et vis un peu... on dirait que tu n'aime pas ta vie. Tu t'habilles n'importe comment, et pourtant c'est pas faute d'être belle. Stp donne lui une chance et montre à ces pimbeches que tu vaux mieux qu'elles...
Fatou avait d'une part raison. Alimatou ne vivait quasiment pas. Cette dernière pris donc la décision de s'occuper un peu d'elle et de répondre aux avances de ahmed. Ce dernier était un garçon très beau et qui était en terminal. Il lui avait fait ses avances depuis le début de l'année, mais restant toujours dans sa coquille, alimatou ne l'avait jamais répondu.
En classe elle s'enfermait dans sa carapace, parlant à peine mais aussi encaissant tous les moquerie de ses camarades.
Sophie la tire de ses pensées : tu vas te réveiller??? Vas y il te trouve belle donc sort avec lui qu'est ce que cela va te couter hein...
Ali : bon d'accord mais s'il m'emmerde je le largue sur le champs...
Fatou : oui c'est sa... attend d'abord de gouter à l'amour tu dira le contraire...
Elle éclatent de rire puis entame d'apprendre à leur copine comment bien se comporter avec un homme. Alima prenait ces leçons très au sérieux les faisant rire toute les deux. C'était dans cet ambiance de taquineries et de fou rire qu'elle se quittèrent...
Et sans tarder, alima avait appliquée toutes ces leçon le lendemain même, soignant jusqu'à son habillement. Elle était en pleine période de puberté et n'avait pas conscience du charme et de la sensualité que dégageait son corps. C'est ainsi qu'elle avait commencé à avoir moins peur des hommes qu'elle avait finit par démystifier...
De plus en plus, elle s'intégrait dans son nouvel environnement. Elle avait ses deux amies qu'elle ne quittaient jamais mais aussi ses camarades de classes qui avaient finit par l'adopter tout simplement parce qu'elle sortait avec le garçon le plus renommé du lycée.
Elle vivait alors comme une jeune fille, comme une adolescente normal, de sa génération... tous les soirs, après la prière de 17h, elle allait chez ses amies jusqu'à 19h discutant de tout et de rien. De temps en temps, elle pouvait prolonger jusqu'au soir, car ça lui arrivait d'aller chez ahmed comme aujourd'hui...
- sophie : ah ma copine tu es bien sapée d'eh... qu'est ce que tu as bien pu raconter à ta grand-mère pour sortir comme sa?
- j'ai dis qu'on doit réviser chez fatou mais comme elle était de dos elle ne m'a pas vu. Je te dis hein je déteste lui mentir.
Sophie : oho toi ne me fatigue pas. Vas y vite...
Alima avait maintenant pris l'habitude d'aller voir ahmed et à son grand soulagement, ce dernier ne faisait jamais de geste déplacé envers elle. Ils se contentaient tout simplement de discuter de tous et de rien et sans plus.
Arrivée chez lui, elle entre directement dans sa chambre comme il lui avait dit... elle entre donc comme d'habitude et sans arrière pensée se jette sur son lit...
Ahmed: tu es très jolie aujourd'hui...
Alima : merci...
Ahmed : approche un peu...
Alima eu soudain un tilt dans sa tête. Ahmed la regardait bizarrement et tout à coup elle se souvient des paroles de sa mère "fait bien attention aux hommes"
Malgré tout ça, elle s'approche de lui et sans même lui laisser le temps de comprendre, ahmed avait capturé ses lèvres pour un baiser très intense. C'était la première fois qu'un homme avait déposé ses lèvres sur les sienne. Au début elle s'était crispée, mais au fur et a mesure que ahmed prolongeait sa langue dans sa bouche, elle se laissait faire... elle avait l'impression qu'elle était dans une sorte de nuage, elle planait, elle savourait le délicieux plaisir qu'il lui infligeait jusqu'au moment ou elle s'était rendu compte qu'ahmed voulait la déshabiller... elle sursaute violement...
- MAIS QU EST-CE QUE TU FAIS???
- Ey parle doucement qu'est ce qui t'arrive de crier comme sa??? Tous les couples qui sortent ensemble font ça...
- mais tu es malade? Tu me déshabillait...
- ok calme toi j'arrête mais stp reviens t'assoir ici...
Elle avait soudain pensé à son beau père, et à son acte passé. Dégoutée, elle prend rapidement son sacoche puis quitte la maison de son copain presque en courant; elle savait qu'ahmed n'allait rien lui faire mais elle avait eu soudain l'impression qu'elle était dans les bras de pa abdoulaye.
Sur le chemin, elle était sur le point de pleurer mais s'était promis de ne plus le faire. Elle prend donc son courage à deux mains puis rentre chez elle et trouve sa grand-mère assise seule dans la véranda...
- bonsoir mame
- ...
- mame je te salut
- alima tu étais ou habillé comme sa?
- mame je t'ai pourtant dit que j'allais chez fatou...
- alima je suis ta grand-mère je suis largement plus âgée que toi. Je te préviens fais attention à toi, tu es encore très jeune... je n'aime pas ton comportement de ces derniers jours. Tu reste à peine à la maison et tu me laisse toute seule ici. Tu n'étais pas comme sa ressaisit toi. Je ne le répéterai pas...
- ...
- bon ta mère vient d'appeler. Fa a fait un choc sur les escaliers. Avec son bb elle ne peut pas s'en occuper et son père travaille. Elle voudrait que tu aille l'assister quelques jours à l'hôpital
Alima était soudain alarmée. Sa sœur avait fait un accident et sa grand le lui annonçait comme sa??? Décidément...
- mame ce n'est pas trop grave j'espère???
- je ne sais pas vas préparer tes affaires demain matin tu pars direct à l'hôpital...
Alima se lève donc pleurant presque. Elle avait mal pour sa sœur mais aussi pour la manière dont sa grand-mère la traitait. Elle avait raison elle se sentait seule sans elle mais bon...
Elle se dirige dans sa chambre et quelques minutes après, mame ndoumbé la rejoint...
- tu sais que je ne veux pas me fâcher contre toi mais tu exagère alima. Excuse moi si je t'ai mal parlé tu sais que je t'aime très fort et je ne veux que ton bonheur... bon fa va bien mais elle doit rester à l'hôpital quelques jours. Elle n'a que toi en ce moment. Et ne t'inquiète pas elle ira mieux...
- d'accord...
Alima était maintenant soulagée. C'état toujours comme sa avec mame ndoumbé. Elle ne voulait pas faire pleurer sa petite fille c'est pourquoi les bouderies ne durent même pas 30min.
Cependant, un autre problème se posait. Alima devait aller assister sa sœur ce qui signifiât qu'elle devait côtoyer son beau père pendant quelques jours chose qu'elle avait complètement oublié depuis qu'on lui a annoncé l'accident...
C'est tous... je m'excuse pour les fautes j'utilise mon portable

Chronique De Nana Ou Une Vie Tourmentée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant