Chapitre 28: God bless America

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Photo: Obama family
Samedi 15 mai
13h30
Carter's home
Narration Talya

Ils entrent tous un par un et ma mère a les larmes aux yeux en voyant tout le bordel qu'ils ont fait. Je vous jure c'est un vrai squatte moi même j'ai un peu de mal à reconnaître ma maison pour être honnête. Le canapé retourné, les oreillers déchirés, la table en verre totalement brisée... Tout est sans dessus dessous. Je pense qu'il va nous falloir pas mal de temps pour ranger tout ça.

Chris: Je pense qu'on va commander des pizzas pour aujourd'hui.
Crystal: Bonne idée.

Papa appelle le livreur pendant qu'on range un peu ce qu'on peu récupérer. Tout les cadres sont par terre, les albums photos déchirés... Je décide d'aller dans ma chambre pour vérifier ce qui reste. J'espère juste qu'ils n'ont pas prit mes affaires de la CIA parce que c'est maintenant les seules choses qui me lient à mon passé d'espionne. Ouais c'est fini l'espionnage pour moi je n'ai pas envie de mettre ma famille en danger une fois de plus. J'ouvre donc la porte de ma chambre et se dresse devant moi le plus gros bordel jamais vu au monde. Mon lit retourné, mes cours éparpillés et recouvrant le plancher. Mon ordinateur et ouvert sur le bureau. C'est sans doute la seule chose qui ne doit pas être abimée dans ce bazar. Ça fait tâche dans le décor. Je m'avance vers mon dressing et je vois toutes mes affaires sur le sol. Je me demande ce qu'ils cherchaient pour avoir foutu ma maison dans ce bordel. Peut-être quelque chose pour me faire tomber, ainsi que la Spy Teen. J'ouvre mon armoire et soulève le petit miroir. Je tape mon code et là... Rien. Plus d'armes. Plus de gadgets. Donc la seule chose qui me reste de la Spy Teen c'est ma combinaison... Plus de missions sur le terrain, plus d'arme. J'avais une collection de revolver et un fusil à pompe que j'avais baptisé sneakers, je les adorais sérieux et maintenant je ne les reverrai plus. Il me reste seulement deux flingues. Donc en plus d'avoir surveillée la maison de Cameron ils ont foutu le bordel dans la mienne. Je retourne vers mon ordi et découvre que tout a disparu. Absolument tout. Toutes mes photos, mes dossiers, mes rapports de missions. Vide. Puis la sonnette sonne, je prends un flingue et redescend ouvrir la porte. J'ouvre la porte et vérifie que c'est bien pour la pizza.

Livreur: Bonjour c'est vous qui avait commandé la pizza royale, la margherita et la végétarienne ?
Moi: Oui.
Livreur: ça fera 21$

Je lui tend les billets et il repart avec sa moto. Je rentre avec les pizzas chaudes dans les mains et je rejoins les autres dans le jardin. On commence à manger mais il y a toujours ce lourd silence.

Chris: On fait quoi maintenant...
Shawn: On va tout ranger.

On finit tous de manger en silence. Puis on débarrasse tout. Je me dirige vers les escaliers quand quelqu'un sonne. Je m'approche de la porte et voit une grosse voiture escalade sur le trottoir avec un homme en tailleur devant ma porte. J'appuie sur la poignée tout en pointant mon flingue sur la tête du mec. Il ne semble même pas surpris. Un homme se tient aussi devant la maison de Cameron.

Moi *sèchement*: Vous êtes qui ?
Homme: Le protocole m'interdit de dire mon vrai nom pour ma sécurité mais appelez moi Connor.
Moi *sèchement et appuyant le flingue contre son torse*: Ça ne répond pas à ma question. Qui. Êtes. Vous.
Connor: Je travaille pour le président des États-Unis agent Carter.
Moi: Premièrement je ne suis plus agent. Et je travaillais aussi pour le président, soyez précis avant que cette balle vous transperce.
Connor: Je suis un des conseillers du président, il m'a demandé de vous remettre cette lettre en personne. À vous ainsi qu'au reste de votre team, dont celui qui habite en face de chez vous mais un de mes collègue s'occupe de lui.

Je prend la lettre et voit le cachet officiel de la maison blanche. Il ne me ment pas. Je range mon flingue à l'arrière de mon jean.

Moi: Merci Connor.
Connor: Tout le plaisir est pour moi. C'est un grand honneur de vous rencontrez Carter.
Moi *pouffant de rire*: Un honneur ? Vous êtes sérieux là ?
Connor: Très.
Moi *perdue*: Euh... Okay...
Connor: À bientôt Carter.
Moi *encore plus perdue*: À bien... Tôt...

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