La journée est passée plus vite que je ne l'aurais imaginé.
Je n'avais pas reparlé avec mon loveur, alias Jack, depuis notre baiser dans les couloirs.
Contrairement à la plupart des filles, je n'avais particulièrement rien ressentit. C'était comme si j'embrassais n'importe qui, n'importe comment.
J'explique aussi mal que ma professeur de math. Sad Life.
Au moment où je vous raconte ma vie fascinante, je suis sur la route direction ma maison (=ma chambre =mon lit =mon paradis).
Mon skate roulant sur le gravié; je chantonne les paroles de "It Girl".
Passant devant la maison de Mme Hirgue, j'accélère le mouvement.
Cette dame est le diable en personne.
Elle crie sur tout le monde et n'aime aucun adolescents. Vraiment aucun.
Pour elle, nous sommes la génération "ratée", les enfants qu'elle souhaiterait envoyer dans le pire des mondes.
Chaque matin c'est la même chose :
-"SALE GAMINE ! T' EN AS PAS MARRE DE ROULER SUR UNE PLANCHE DE BOIS ? ALLEZ DÉGAGE DE MA PROPRIÉTÉ, J'AI PAS ENVIE QU'ELLE SOIT INFECTÉE PAR VOTRE STUPIDE GÉNÉRATION DE BONS À RIEN !"
Ou quelque fois, elle est beaucoup plus sympa et joviale :
-"S*LOPE ! RENTRE CHEZ TA MÈRE !
Puis, vient le tour de passer devant la baraque de Mr Lemory.
Alors lui...C'est le maniaque en chair et en os, mais aussi quelqu'un de poli, même extrêmement poli.
Du moins, ça dépend.
Il est du genre :
-"Puis-je vous empreinter votre téléphone mobile pour appeler ma grand tante Marie de Lemory ?"
Mais quand le maniaque prend le dessus, le respect à disparu :
-"PETITE P*TE ! AH J'EN EST MARRE ! VOUS SAVEZ PAS RANGER VOS POUBELLES ? NIQU*Z VOS MÈRES !"
Passée sa maison de briques jaune; une mélodie se fit entendre.
Sa voix, celle de mon loveur, Jack.
Je m'arrête et le regarde discrètement, du moins j'essaye.
Il est là, sur le toit de sa maison ; guitare en mains, les faisant glissés sur les cordes, me procurant un sentiment bizarre.
Bizarre ? Oui, je ne peux le décrire.
Ce sentiment me fait du bien au cœur, une sensation à mon cœur.
Je ne saurais exprimer ce sentiment.
Malgré qu'il soit 17h, je peux observer ses traits de visages et son petit sourire qui en dit long. Il aime chanter et ça se voit.
Sa voix résonne dans toute la rue.
Une si belle mélodie.
Pourquoi ne se cache t-il pas, comme toujours ?
Cette questions restera une énigme, malheureusement.
J'approche à petits pas vers ma porte de maison, en faisant le moins de bruit possible.
Dès lors où je passe l'encadrement de celle-ci, je cours jusqu'à la cuisine.
Je ne vais pas vous mentir, mais j'ai la dalle. Vraiment la dalle.
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Leave Me Alone ( Jack Gilinsky )
FanfictionJ'étais assis sur un banc blanc du parc de skate. Quand, je vis au loin cette fille assise sur le sol. Un stylo à la main et les yeux rivés sur son cahier. Je m'avançai vers elle..., mais au même moment elle se leva prit ses affaires et roula très l...