~Chapitre 3~

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Tout a changé, déjà je n'étais plus sur la planche de bois qui me servait de lit mais totalement allongée au sol.

En ouvrant les yeux, j'aperçus un ciel chaotique: la fumée noire polluant l'atmosphère m'obligea à couvrir mon visage avec mon bras. Les cendres, flottant dans l'air, parmis toutes les molécules s'agitant de gauche à droite, étaient un mélange de noir pur et de rouge vif, mais le plus choquant était l'agitation autour de moi, si on écoutait bien, on pouvait parfois entendre le cri ardent d'enfants qui vous glace le sang, mais ma vue si perturbée par tous ces éléments déclencheurs de mon incompréhention n'en resta pas là, le pire était en me relevant.
Je savais bien que le monde était en train de partir en vrille mais pas jusqu'à ce point.

En me levant je vis d'abord le sol, il tremblait à cause des bombardements incessants que mes tympans devaient encaisser, la terre était sèche, de grosse fissures pouvaient entraîner un pied à l'intérieur, comme si elles n'avaient pas vuent la pluie depuis cinquante ans. Il n'y avait aucune végétation, même pas un tout petit brun d'herbe naissant .

Je levai la tête pour analyser le paysage, des hommes en combinaison de militaire avec un masque leur permettant de filtrer l'air, accompagnés de leur mitraillettes couraient dans tous les sens .

Autour de moi, plein de buildings en bétons étaient en train de tomber en ruines, j'en eu le souffle coupé pendant quelques secondes voyant tous l'environnement saccagé par je ne sais quoi, la folie des hommes sûrement. Un peu plus loin, je vis jaillir des flammes venant de quelques immeubles . Je courais vers un endroit que j'avais aperçu où m'abriter des cendres. Toujours en me protégeant de la fumée toxique, je descendis des escaliers en pierre ce qui m'enmennai dans une pièce sombre à la surface bétonneuse, l'air y était un peu plus respirable qu'à l'extérieur. Je m'arrêtai un instant pour essayer de me calmer, il n'y avait aucun bruit même pas le vrombissement d'une mouche. Je regardais autour de moi en espérant trouver un interrupteur pour avoir une vue plus claire que le seul rayon de lumière venant d'une fenêtre .

Après avoir trouver un interrupteur que j'allumai aussitôt , la pièce me sembla bien plus grande. Il n'y avait quasi rien, juste une chaise en bois délabrée au milieu, une horloge accrochée au mur, qui devait même plus marcher vue l'état de la pièce qui à mon goût devait être abandonnée depuis déjà bien longtemps et quelques vieux cartons entassés les uns sur les autres.

Je m'asseyais sur la chaise, mais j'avais sûrement oubliée que je n'étais pas une plume, alors sous mon poid , elle se cassa littéralement.

Ma première réaction fut: "Aïïï !!! Punaise, mon dos ! " puis, quelques minutes après, mes pensées changèrent n'ayant plus mal : " Tin' j'ai pris du poids apparemment. La chaise peut en témoigner ! ".

Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ? Je me retrouve je ne sais où, sans aucun repère historique ou géographique, que faire ? plein de questions se suivent et se ressemblent dans ma tête. Alors je passe mon temps à m'atardais sur chaque petit détail et à y réfléchir vigoureusement pendant que j'admire la vieille horloge en bois posée contre le mur. La plus petite aiguille s'était arrêtée sur le 3 et la plus grande sur le 6 , j'en déduit donc: 3:30.

Cette pièce ne devait pas savoir ce qu'était la signification du mot " bruit ". Je trouvais le silence bien trop silencieux, alors pour m'occuper, je chantonnais l'air d'une musique des années 2054 que j'écoutais tout le temps en boucle avant de me faire incarcérer, elle n'est pas du tout électro, ni country, ni rock, elle est juste... Magnifique ! Quand vous l'écoutez, vous avez l'impression d'être aux anges, vous ne pouvez vous empêcher de danser et de virevolter dans les air, tel un oiseau naissant de son nid vous avez l'impression de revivre. Vous savez, cette impression de bonheur, vous sentez cette dopamine monter en vous quand vous écoutez votre musique préférée. Même si ça fait peut de temps, celà me manque de ne plus écouter de musique... Pensais-je.

Je pris mon élan pour me mettre à danser et faire des tourniquets, j'étais sur le point de faire un saut magnifique, quand je trébuchai sur l'un des carton et renversai tout au passage : " Eh merde ! " pensais-je à haute vois.

Je ramassais alors les objets qui s'étaient étaler partout par terre, pour les remettre à leur place d'origine. La plupart étaient des magazines, des revus ou des journaux de presse.
Je regardais le titre d'un vieux journal quand j'entendis un bruit venant de sous une épaisse revu people, ce qui me fis sursauter.

Mon coeur battait à 2 000 à l'heure, je ne savais pas quoi faire, mais dès que je vis un bâton par terre au coin du mur, je le pris et mon instinct fit le reste. Je pris le bâton sur le bout des doigts et le mis dessous la revu, tout en la gardant, avec inquiétude, je balançai d"un seul coup la revu aussi loin que possible, dessous je vis un rat me regarder d'un air mignon, comme un chien battu, les yeux globuleux et brillant pour essayer de m'appater, le voyant, je fis un bon en arrière et cette fois j'étais proche de la crise cardiaque. Je lui dit alors, en m'approchant de lui ( mais pas trop non plus ) un journal à la main : " Je ne vais pas me laisser faire prendre par ton air de victime! " le journal toujours à la main je l'envoyai virevolter à l'autre bout de la pièce, puis là il se cacha autre part.

"Ouh la la la ... J'ai eu la peur de ma vie, j'ai cru que ce qui ce cachait là dessous allait être plus pire qu'un rat ! J'ai cru que... "
Un journal, celui que le rat caché, attira mon attention, je le pris des deux main, lâchant au passage l'arme du crime qui a servit à envoyer valser le rat.

Je m'interrogeai en le regardant de plus près : " Les États-Unies, l' Amérique toute entière, la Corée du Nord et la Russie en guerres contre tous les autres pays ! " lisais-je le titre puis les informations qui suivient : " <<la 3ème guerre mondiale est sur le point de commencer ! >>Annonça le président de la Russie.
Déjà quelques millions de morts, tout ça pour une guerre de religion ! "

Je regardai la date de publication de l'article : 07/04/56
Surprise de cette révélation je lâchai le journal, reculai contre le mur, une sueur froide me parcourant le corps.

La guerre s'est déclenchée 24 heures avant mon incarcération ! Mais ce n'est pas possible, aussi non je m'en souviendrai ! Me répétais-je en boucle, en essayant de trouver une réponse logique à cette question.
Je suis restée assise longtemps à cogiter dans un coin sans trouver de réponse cohérente, de quoi me rassurer.

Au bout d'un long, même très long moment à rien faire, je sortis prendre l'air, je montais les escaliers, mais sentant que l'air n'avais pas changé je me couvris le visage, regardant de gauche à droite, je vis un homme en combinaison de militaire courir vers moi en levant son arme pour tirer. Je l'observai 5 secondes, avant d'agir puis me mise à courir de toute mes forces.
Je me précipitai vers un autre immeuble au loin pour me cacher de cette mauvaise surprise.

Je ne fis pas attention aux fissures par terre en courant, alors une entraina mon pied et une partie de mon mollet gauche puis au final ma jambe entière suivit le reste. Les parois de la fissure déchirèrent en un coup de ciseau ma jambe gauche. J'avais très mal et je savais que si je la retirait de cette parois, elles allaient encore plus s'enfoncer dans ma blessure, mais là ma vie était en jeu, il fallait agir. Je tirai ma jambe gauche pour essayer de la libérer mais je n'y arrivais pas, j'avais beau tirer de toutes mes forces, j'étais coincée. La fumée et les cendres se développaient de plus en plus pendant que cette homme armé se rapproché de moi. Alors que je toussai, tous devint flou et puis, plus rien, la poussière m'avait envahi l'esprit.
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Coucou !!!

J'espère que ce chapitre vous auras plus !

N'hésitez pas à commenter et à voter ! ❤

Bisous , et à la semaine prochaine pour un nouveau chapitre !

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