~Chapitre 8~

48 4 7
                                    


- Pourquoi ? Vous ne pouvez pas m'obliger à rester ici éternellement ! M'exprimais-je sévèrement.

-Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je voulais simplement dire que c'était bien trop dangereux de traverser les États-Unis en temps de guerre ! Puis, de toutes façons, tu n'iras pas très loin avec tes béquilles. Répondit l'homme bizarre de tout à l'heure.

- Ah, mais qui vous a dis que j'irai seul ? Demandais-je avec un soupçon d'idée derrière la tête.

-Et tu comptes y aller avec qui au juste ?

- Je ne sais pas, mais je trouverai bien quelqu'un de gentil et d'assez aimable pour m'amener jusqu'au Michigan.

- Le Michigan est un des états républicains les plus touché par ce carnage et si tu arrivais à trouver quelqu'un qui puisse t'y accompagner; tu comptes y aller comment ?

- En voiture ?

- Réfléchis un peu. Tu crois que c'est très discret de voyager en voiture quand il y a la guerre ?

- Alors en avion .

- Les aéroports sont encerclés de partout, ça serait beaucoup trop compliqué de se meler là dedans .

- En bateau ?

- Ça prendrait beaucoup trop de temps. La seule option possible serait de prendre le train. Tu pourrais t'infiltrer dedans. Le Michigan est aussi un des pays les plus fournisseur de pièces d'attachés, d'armes et de munitions au monde. Alors plein d'ouvriers travaillent sur le chantier donc tu pourrais te faufiler à l'intérieur des trains qui partent au soir même.Mais pour l'instant, tu es trop faible et trop fatigué pour te déplacer alors n'y pense même pas.

-Excusez- moi ? Je crois que nous nous sommes mal compris tous les deux . Je vais tranquillement rentrer au Michigan, sans problème, sans dommage et vous n'allez pas m'empêcher de retrouver ma famille, en plus vous ne me connaissez même pas ! Alors laissez moi partir où je veux !

- Écoute, nous verrons ça quand tu seras guéris, c'est-à-dire dans un peu plus d'un mois, pendant ce temps je te conseille de te reposer, dit l'homme dont je ne connais toujours pas le nom.

- Comment vous appelez vous ?

- Pardon ? Dit-il d'un air d'incompréhension.

- Vous avez très bien compris ce que je viens de dire.

- Peu importe mon nom, mais si tu veux tu peux m'appeler Aubrym.

- Pourquoi " Aubrym "? Demandais-je, curieuse.

- Je dis ça au hasard, après, si tu veux m'appeler Gilbert ou Timothée par exemple, c'est comme tu veux.

- Non, c'est bon," Aubrym " c'est parfait, c'était juste pour mettre un nom sur ce visage . Même si ce surnom me semble assez bizarre... Pensais-je de suite.

- Bon, je te laisse, j'ai autre chose à faire moi.

- OK, dis-je fermement.

Il claqua la porte avant de partir. Je patientai 10 secondes avant de me mettre à le suivre discrètement:

J'ouvris la porte le plus lentement possible, en essayant de faire le moins de bruit que possible mais malgré tous mes efforts un grincement se fit entendre alors je fis une grimace et sortis de la pièce par la petite ouverture que j'avais créé en ouvrant cette fichue porte, en espérant que ce prénomé Aubrym ne m'ai pas entendu.

Face à moi, je descendis des escaliers en pierre ramollis par le temps.

Je le suivais avec précaution, mais bon, ce n'est pas très pratique quand vous êtes en béquille. Il passa par un couloir qui le mena directement devant une porte ou il y était inscrit "EXIT" en gros.

501Où les histoires vivent. Découvrez maintenant