Une vie comme les autres - Chapitre 8 - Découverte.

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Je suis toujours dans le couloir de l'hôtel en train de ramasser mon sac, je suis super énervée, pas parce qu'on ma voler 20€, non, tout simplement parce que la personne n'assume pas. Je ne suis pas folle, je savais très que j'avais un billet de 20€, surtout que c'était le seul billet que j'avais. C'est pas grave, même si je ne récupère pas mon argent, je vais tout de même aller à la réception pour signaler tout ça.

Une fois toutes mes affaires ramasser, je me lève et commence directement à marcher tout droit jusque la réception. Je recroise Ludo dans les couloirs, il s'arrête devant moi.

Ludo : Bah alors, il était où ?
Moi : De quoi ?
Ludo : Bah ton sac ? C'était Elena qui l'avait ?
Moi : Non même pas !
Ludo : C'était qui alors ?
Moi : Un mec hyper louche qui traîne dans l'hôtel, je m'en vais justement prévenir la réception là.
Ludo : Ça attendra un peu, le patron te cherche partout !
Moi : Moi ? Mais pourquoi ?
Ludo : Parce que la personne est arrivée !
Moi : Sérieux ?
Ludo : Oui, oui.
Moi : Mais il est où là ?
Ludo : Aucune idée, va voir à l'accueil.
Moi : Ouais j'y vais.

Je m'apprête alors à repartir mais Ludo me rattrape à nouveau pas le bras.

Moi : Quoi ?
Ludo : Retourne d'abord dans les vestiaires pour remettre ton tablier.
Moi : Ah oui, t'as raison, merci.

Je reprend alors mon chemin direction les vestiaires, une fois à l'intérieur, je repose mon sac dans mon casier, enfile mon tablier à nouveau et cette fois-ci je referme bien mon casier comme il faut. Je quitte ensuite les vestiaires et rejoint directement la réception pour essayer de mettre la main sur mon patron ainsi que notre invité de la semaine.

Une fois devant la réception, il n'y a personne, je me demande bien où est-ce qu'il est passé .. Je m'avance droit vers l'accueil, ils en savent peut-être un peu plus.

Moi : Je cherche M.Ferrari, savez vous où je peux le trouv....
... [me coupant la parole] : Mademoiselle Preston !

Je tourne directement la tête, c'était justement lui, je m'avance alors droit sur lui.

M.Ferrari : Je vous chercher depuis une dizaine de minutes !
Moi : J'ai eu un léger problème mais c'est réglé.
M.Ferrari : Bien, on peut y aller maintenant ? Car il est arriver et il nous attend dans sa chambre.
Moi : Oui, oui.

Je me mets alors à le suivre, on monte directement direction la suite, je décide de mettre mon problème de cotes, si ça se trouve la personne est déjà loin maintenant mais je reste quand même sur mes gardes.

On finit par arriver devant la chambre, il ouvre directement la porte, entre, j'entre juste derrière lui. On s'avance alors jusque la petite cuisine ensuite.

M.Ferrari : Il y a quelqu'un ?
... : Oui, oui, j'arrive.

Cette voix, je l'ai déjà entendu ..

Il arrive ensuite droit sur nous, je relève la tête et là, c'était le mec de tout à l'heure dans le couloir, il a toujours son bonnet et ses lunettes, j'y crois pas, c'est pas possible.

Le mec : Désolé, j'étais sur la terra... Tiens donc !
M.Ferrari : Tout va bien ?
Le Mec : Oui, très bien, cette jeune femme travail ici ?
M.Ferrari : Oui, oui, pourquoi ?
Le Mec : Non, comme ça.
M.Ferrari : D'accord .. Donc mademoiselle Preston, laissez moi vous présentez ..

En même temps que mon patron parle, l'homme en question retire ses lunettes et ensuite son bonnet et là, je le reconnais directement ..

Moi [lui coupant la parole] : Kev Adams ?
Kev [sourit] : Exact.
M.Ferrari : Bien, maintenant que les présentations sont faites, je tiens à vous souhaitez un bon séjour dans notre hôtel et que mademoiselle Preston sera à votre entière disposition.
Moi : Mais et Elena ?
M.Ferrari : Elle a eu une urgence, elle revient demain, vous serez seule aujourd'hui.

Il manquait plus que ça, pour une fois que j'avais envie que Elena soit là voilà qu'il a fallut qui lui arriver quelque chose. Tout le monde connaît le grand Kev Adams, c'est un humoriste hyper connu, aimer de tout le monde, enfin presque, moi je vois pas vraiment ce qu'il a de drôle enfin bon, chacun ses goût.

M.Ferrari : Et si vous avez le moindre problème, n'hésitez pas.
Kev : Justement, j'ai remarqué qu'il manquait des serviettes dans la salle de bain et j'en aurait bien besoin pour prendre une douche.
M.Ferrari : Bien, vous vous en occupée Preston ?
Moi : Oui, oui.

Je ressort alors de la chambre et part direction là réserve pour aller chercher des serviettes propres.

Une fois les serviettes en mains, je retourne directement devant la suite, je retombe sur mon patron dans le couloir.

M.Ferrari : Vous allez réussir à vous en sortir toute seule ?
Moi : Oui, oui.
M.Ferrari : Je compte sur vous pour garder son nom secret.
Moi : Oui, oui.
M.Ferrari : Merci.

Il repart ensuite de son cotes et moi du miens, je reprend alors mon chemin, arriver dans la chambre, j'entre directement, il était assis sur son lit, je ne le calcule pas et regagne directement la salle de bain pour y poser les serviettes là où il faut. Je ressort ensuite de la salle de bain et m'apprête à quitter la chambre.

Kev : Alors comme ça vous travaillez ici ?
Moi [me retourne face à lui] : Ça ne se voit pas ?
Kev : Vous êtes toujours aussi agressive ?
Moi : Avec les voleurs oui.
Kev : Ah parce que je suis toujours le voleur de sac ?
Moi : Le voleur de sac et le voleur d'argent, oui !
Kev [rigole] : Non mais c'est pas croyable sérieux, pourquoi j'aurais fait ça ? C'est seulement un billet de 20€.
Moi : C'est vrai que pour quelqu'un qui a beaucoup d'argent, 20€ c'est pas énorme.
Kev : J'ai pas dit ça.
Moi : Je vais mettre les choses au clair tout de suite. Je travail dans cet hôtel, on m'a demandée de m'occuper de notre nouvel arrivant c'est ce que je fais parce que c'est mon boulot mais c'est tout.
Kev : Mais je ne demande rien d'autre.
Moi : Alors ne me parlez pas.
Kev : Bien, bien.

Je souffle un bon coup et ressort de la chambre ensuite, je n'en peux vraiment plus de cette journée, j'ai qu'une hâte c'est de rentrer chez moi.

_Passage de la matinée

Il est maintenant midi, je viens tout juste de finir alors que normalement je termine à 11h, je sens que je vais faire beaucoup d'heure supplémentaire cette semaine moi. Je regagne alors le restaurant de l'hôtel où je retrouve directement Ludo, je m'installe alors à table avec lui.

Ludo : Tu ne mange rien ?
Moi : J'ai pas faim.
Ludo : Tu viens de terminer ?
Moi : Oui, à l'instant.
Ludo : Comment ça se fait ?
Moi : J'avais du retard sur mes chambres et puis j'ai un boulot en plus maintenant.
Ludo : Ah mais oui, c'est vrai ! C'est qui alors ?
Moi : Kev Adams.
Ludo : Sérieux ?
Moi : Ouais.
Ludo : T'as demandée un autographe ?
Moi : Non.
Ludo : T'attends quoi ?
Moi : Ludo, pourquoi je demanderais un autographe sérieux ?
Ludo : Bah parce que c'est une personne ultra connue et que c'est toujours ça de bien.
Moi : Ouais mais non merci, j'en ai pas besoin.
Ludo : Moi je lui demanderais quand je le vois, il est dans quelle chambre ?
Moi : La suite 24.
Ludo : J'irais le voir après, ça ne te dérange pas ?
Moi : Tu fais ce que tu veux Ludo.
Ludo : Putain, j'aimerai tellement faire ce boulot à ta place sérieux.
Moi : Et moi j'aimerai tellement ne pas le faire.
Ludo : Mais pourquoi ?
Moi : Tu te rappelle le mec louche que je t'ai dit qu'il avait mon sac ?
Ludo : Ouais ?
Moi : Bah c'était lui.
Ludo : Arrête ? Mais tu l'a pas reconnue ?
Moi : Bah non, il avait un bonnet et des lunettes.
Ludo : T'es sur que c'est lui qui t'as voler ton argent au moins ?
Moi : Il me dit que non mais moi je suis sûr qu'il ment.
Ludo : Tu crois vraiment qu'il a besoin de 20€ ?
Moi : C'est pas parce qu'il a pleins d'argent qu'il ne vas pas venir voler ailleurs.
Ludo : Mouais mais moi je penses que tu te trompes.
Moi : Du dis ça parce que c'est une star, c'est ça ?
Ludo : Bah ..
Moi : C'est quand même un truc fou ça, tu préfères croire une personne que tu n'as jamais rencontrer plutôt que moi ?

Je me lève et me dirige directement vers la sortie du restaurant.

Ludo : Nolwenn, attend !
Moi : Non, c'est bon, laisse tomber !

Je quitte le restaurant encore plus énerver qu'avant, c'est un truc fou quand même. Je le choppe avec mon sac entre ses mains et il ose encore me dire que non, c'est pas lui le voleur, c'est vraiment n'importe quoi. Surtout que Ludo préfère le croire lui alors que moi, je sens vraiment que c'est prochains jours vont être difficile.

Avis ?

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