Chapitre 3

744 53 33
                                    


Valérie rouvrit les yeux embués de sommeil. Le réveil de sa chambre d'hôpital indiquait 2h54. Elle avait si peu dormi...
Dans la pièce d'à côté, elle entendait les cris de son enfant. Il pleurait à en perdre l'haleine si bien qu'il toussait parfois.

Elle se leva pour la énième fois et alla calmer son bébé, l'être qu'elle avait eu tant de mal à avoir avec son mari. D'ailleurs, celui-ci ne devrait pas tarder maintenant.

Elle traversa le couloir dans la pénombre. Un des deux néons s'était arrêté de fonctionner. Il ne restait qu'un faible trait de lumière blanche et sans joie. Elle osa un coup d'œil vers la fenêtre qui commençait à lui faire froid dans le dos.

Elle vit l'homme mais celui-ci avait deux couteaux dans ses mains, avant-bras toujours relevés, stoïque. Il n'esquissait pas le moindre mouvement pour montrer qu'il était vivant.

Si ça se trouve, il sort de l'hôpital psychiatrique..., s'imagina t'elle la peur la gagnant. Je dois me faire de fausses idées. Il ne doit y avoir personne. En plus, on voit rien vu qu'il pleut...

Elle calma son enfant avec les mêmes gestes attendris et repartit vers sa fameuse chambre. Elle ne daigna pas regarder la fenêtre. Elle avait trop peur.

En plus, il n'y aurait personne pour l'aider ici. C'était un jour férié ne l'oublions pas...

Valérie s'enveloppa dans ses couvertures et se rendormir presque aussitôt.

À 3h33 du matin, les cris de l'enfant furent horrifiants. Comme s'il essayait de prévenir quelque chose. Une chose affreuse et inhumaine.

D'un coup, les pleurs s'arrêtèrent.

La mère se précipita hors de son lit et courut vers la chambre de son fils.

Elle couvrit sa bouche de ses deux mains, apeurée. Son coeur battait la chamade mais prenant son courage à deux mains, elle courut jusqu'à son sac où se trouvait son téléphone portable.

_ Mon fils, messieurs les gendarmes, il a été tué ! Mon bébé ! Mon bébé... Deux couteaux dans les yeux ...
Venez vite ! Venez vite ! Il y a un meurtrier dans cet hôpital !!

Les gendarmes accoururent.

Voilà ce qu'ils dirent lorsque l'enquête fut terminée.

Le gendarme ouvrit la bouche sachant pertinemment que ce qu'il dirait à cette jeune femme la bouleverserait encore plus. Déjà que perdre un enfant c'est perdre un bout de soi-même...

_ Madame dans votre récit, vous faites mention d'une grande fenêtre, n'est-ce-pas ?

_ Oui monsieur c'est exact. Et alors ?

_ Et bien votre fenêtre, ce n'est pas une fenêtre mais un miroir...

Pendant tout ce temps, le meurtrier avait été derrière elle ?

**********************************************************************

Alors cette histoire vous a t'elle fait peur ?
Dîtes moi vos réactions par rapport à elle en commentaire et n'hésitez pas à mettre un vote pour elle !?

Bisooous !!! :)****

HISTOIRES HORRIBLESOù les histoires vivent. Découvrez maintenant