remember me

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C'est encore mes propres cris qui me sortent du sommeil. Le front en sueur, hurlant à la mort, tremblant de tous mes membres, cette nuit encore, elle est venue me hanter. Ma mère, elle aussi réveillée par mon malheur, entre dans ma chambre et s'installe dans mon lit en passant un bras autour de mon dos, comme pour me rassuré. Mon dieux, si ce  pouvait être aussi simple. Et c'est toujours la même chose, un rituel dont je me séparerais volontiers.

Une fois qu'elle c'est rendormis, mes démons me rattrapent déjà. Je hais la nuit, je hais le noir, je hais la vie. Enfin la vie sans elle. Je recommence à paniquer, mes sanglots me brouilles la vue, me battant pour qu'aucune larme ne coulent, en vain.

Alors comme à chaque fois, je récupère ma petite boite bleu sur le bord de mon armoire, et passe par la fenêtre pour monter sur  le toit de mon immeuble. Un fois là haut, ma rage se libère et je cris, je hurle à m'en arracher les poumons, pour que la ville entière entende à quelle point elle est merdique. 

Puis viens mon moment préféré, je m'assois par terre, les jambes dans le vides, 20 mètres me sépare du sol. J'ouvre la boite et dépose sa photo à mes côtés et sort le sachet tant désiré. Rapidement, je roule ma substance et en allume l'extrémité, J'inspire un grand coup et invite la drogue à envahir mes poumons, à chasser les idées noir de mon cerveaux. 

J'entame la montée au paradis. Et plus j'avale la fumé, plus des images heureuse me revienne. Je me laisse tombé en arrière et m'autorise enfin à sourire, faiblement certes, mais je souris. Le monde tourne autours de moi, le temps c'est arrêté. Et dans un souffle  presque inaudible  j'entend une voix féminine  avant de sombrer.






HellOù les histoires vivent. Découvrez maintenant