La journée se passa sur le même schéma. regard, hésitation.
Je ne suis pas retourné la voir, j'ai sûrement trop peur, et pour l'instant trop peu de choses à lui dire.
La fin des cours sonne et je ne ne ressens plus la douleur comme ce matin.
Par contre c'est le manque qui se fait ressentir. Je me gratte, je suis anxieux, je tremble même. Il faut que j'avale ces pilules.A la fin de la journée, j'ai serré la main de Calum et Luke, et j'ai raccompagné Ashton jusqu'à chez lui.
-ça fait du bien de te revoir man, tu vas t'en sortir tu verras...
-Je vais essayer .. -et je l'ai pris dans mes bras, parce qu'il m'avait tellement manqué ce couillon.La rancœur de tout à l'heure c'est très vite estomper et le garçon que je considère comme mon frère me rassure rien qu'avec ces bras-
Ash rentre, j'enfile mon casque, grimpe sur mon skate et dévale la route, esquivant au passage deux trois vielles dames incapable de faire plus de 10 pas sans se plaindre.
Ma mère n'est pas rentré à cette heure-ci. Je jette mon sac à l'entré et monte les marches qui mène à ma chambre, deux par deux.
Cette chambre sent le pourrit. Des vieux poster de mes groupes préféré ne laisse aucune place à la peinture et jonche les murs. Ils sont jaunis et cornés par le temps, et ils puent la clope, la beue et le désespoir. Sur le murs d'en face, au dessus de mon lit, j'ai remplis l'espace par des photos des gars et moi. Elles me donnent le sourire, parfois.
Et sur le mur de gauche, une immense photo de Grey me sourit. Putain ce quelle est belle.
Cette chambres est vraiment super crade, je ne vois même plus le sol. Des fringues sales, des cd, des magasines, des capsules de bierres, des bouteilles d'alcool vide. Même mes cendriers débordent. Mon étagèrent est remplis de conneries, et parmi ces conneries il y a ma boite bleu.
J'en ressort une petite plaquette de cachet. Enfin des anti dépresseurs, vraiment fort. La dose limite est d'1 par jour. Je saisit la bouteille à côté de moi, prend une gorgée et avale mes 4 cachets.
Je ressent l'effet directement, je me jette sur mon lit, branche mon Ipod sur la station, met un bon vieux metal et monte le son à fond. Mes muscles se détendent et je ne les sent bientôt plus. Ma tête se vide, je laisse simplement la musique prendre le contrôle de mes émotions. Je n'arrive plus à penser et c'est une bonne chose. La musique forme maintenant des images, les notes on une couleurs. Les meubles de ma chambres se métamorphoses en son, c'en est presque effrayant. Maintenant, ils ont des visages, ils me sourient, c'est un sourire rassurant. Et à partir de la je n'ai plus rien à part la musique.
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Hell
Fanfiction"La douleur paralysante du chagrin avait cédé la place à un désespoir muet. Partout ou il regardait le monde lui rappelait ce qu'il avait perdu. C'était une douce et longue décente au enfer."