Moi, mais c' est qui ?

Préface

-"NON ! Je ne veux pas partir. Je m' enfuis déjà trop souvent !", m' écriais-je. 

Eliott et moi argumentions, encore, comme à chaque fois que nous fuyions. Mais cette fois ci, j' étais décidée. J' étais bien décidée à affronter le danger. Quitte à en mourir. 

-"C' est pour ton bien, et puis ça te fera du bien de changer d' air. 

-Changer d' air, c' est à dire, changer de ville, de nom, de tête encore fois! Mais pour quoi  faire! Pour recommencer six mois après! Sincèrement je ne sais même plus si on fuit la mort ou bien notre propre peur!

-Moi non plus je n' ai pas envie de partir! Mais il le faut et puis au moins tu n' es pas seule pour recommencer ta vie. Je suis là moi. 

-Chut!

-Ah bah merci de m' écouter surtout!

-Chut...j' ai vu quelque chose bouger vers là-bas...Je...je...c' est lui. COURS!"

Nous courions, nous étions poursuivis. Nous étions poursuivis par lui. Oui, maintenant j' en suis sûr, c' est celui qui veut notre mort.

Soudain, il s' arrête, nous courions plus vite que lui, alors il sorti son arme et tira vers vers les pieds d' Eliott. Celui-ci se vautra par terre criant de douleur. Je lance à l' inconnu :

-"Je suis déçu. Vous lui avez tiré dessus exprès. Je suis peut-être une fille mais je me défend aussi bien que lui. Enfin, soupirais-je, tu as fait ton choix, dis-je en mettant mon pied dans une substance visqueuse que je ne pouvais voir car il fesait sombre. 

Alors qu' il s' approchait dangereusement de moi, je lança mon pied vers lui mais il le rattrapa, il le stoppa net. Je lui lance un "Merci" toute fière de moi. Cela le laissa perplexe, ce qui me laissa le temps de prendre de l' élan avec mon autre pied et de le frapper à la tête. Il tomba, assommer, je souris fière.

-"Bravo, dit Eliott, j' ai adoré ta réplique et le coup de pied à la tête, parfait!

-Oui, c' est vrai, mais je me demande si c' est le coup ou le fait que j'ai marcher dans une crotte et que je lui ai mis en pleine tête qui l' a assommé, dis-je ironiquement. 

-T' es dégeux! 

-Aller lève toi et arrête de simuler. Cette balle t' as à peine frôler. 

-Fallait bien que quelqu' un se dévoue pour laisser l' un le plaisir d' écrabouiller ce type. 

-Aller on y va." 

Et c' est là que mon réveil à décider de faire éruption! Ce qui est une chance d' ailleurs, puisque d' habitude il intervient au meilleur moment du rêve, par exemple quand je vais dénoncer le meurtrier,  quand je fais quelque chose d' intéressant, de génial. Mes rêves sont toujours  les mêmes. Tout simplement parce que je n' aime pas ma vie. Je rêve d' avoir une vie meilleure. Bon, maintenant que vous savez que ceci est la réalité, je vais vous raconter la vie qui malgré ce qu' elle est maintenant elle va pouvoir prendre un tournant.