Chapitre 38

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La soirée passe lentement, très lentement. Mais lorsque c'était l'heure d'aller dormir, j'envoie un message à Lisa qui disait :

« À demain pour cette fameuse journée ! »

« Va dormir mais surtout laisse-moi dormir, j'en aurais bien besoin ! »

Je souris mais ne lui réponds pas. Je pose mon téléphone sur la table de chevet, il était vingt-deux heures et dans huit heures, la journée pourra enfin commencer. Je m'endors, et malgré les mauvais rêves qui étaient de nouveau présents, je me réveille à cinq heures et demi, ce qui me laissait une demie heure pour réfléchir un peu à cette journée. Finalement je crois que je m'étais rendormi car j'ai sursauté lorsque le réveil, qui affichait six heures, s'est mis à sonner. Je m'habille d'un jean bleu et d'un T-shirt blanc, et je monte ensuite sur le toit avec ma cigarette du matin. De part la fenêtre de Lisa, je pouvais la voir en train de finir de s'habiller. Elle portait son jean noir et son pull bordeaux qu'elle avait préparés la veille. Son jean lui moulait les fesses et les cuisses, ce qui les rendait exquises, et son pull lui faisait ressortir, sans vulgarité, sa poitrine si bien proportionnée à sa silhouette. Je la regarde ensuite lever ses cheveux en queue de cheval et se maquiller légèrement les yeux. Je fais de même lorsque je finis ma cigarette, j'essaye d'arranger mes cheveux, prends mon petit-déjeuner et descends ensuite à sept heures et demi pour rejoindre Lisa devant la porte de son immeuble.

-Salut, me lance-t-elle en venant me faire la bise.

Avant qu'elle n'ait pu s'avancer plus, je l'arrête d'un signe de la main et lui indique ma joue gauche avec mon index, où elle y dépose un timide baiser.

-Salut, je lui lance ensuite.

-Tu es déjà lourd à ce que je vois !

-Et ce n'est que le début.

Elle lève les yeux au ciel en poussant un long soupir et marche un peu plus vite.

-Hey ! Qu'est-ce que tu fais ? Tu dois toujours rester à côté de moi pour que je puisse t'avoir à l'œil.

-Oui Monsieur !

-C'est bien.

Lorsque nous arrivons au lycée, je l'oblige à venir avec moi pour que j'aille fumer avec mes amis.

-Kevin ! Mais qui est-ce que tu ramènes là, dit Stéphane en regardant Lisa.

-J'ai gagné une journée de domination sur cette jeune demoiselle.

Tous les trois me regardent avec de grands yeux.

-Tu es sérieux, me demande Sean ?

-Oui, il est très sérieux, réplique Lisa.

-Profites mec, s'exclame Ken.

-Ne t'en fais pas.

La sonnerie retentit et nous allons tous en cours. Je me mets à côté de Lisa à chaque cours, et à chaque fois je lui demandais de faire mes exercices ou de me donner les réponses pendant les contrôles.

-Kevin, ZÉRO !

-Pourquoi ?

-Parce que vous discutez avec votre voisine et qu'à mes yeux c'est signe de triche.

-Ah oui, mais voyez vous cette jeune demoiselle doit faire tout ce que je lui demande. Alors si vous voulez bien nous laisser nous concentrer.

Le professeur ouvre de grands yeux, surprit de la réponse que je venais de lui fournir.

-Merci !

Toute la journée, je demandais à Lisa d'aller chercher l'eau au self, de prendre mes affaires dans mon casier, de porter mon sac, de me faire des bisous sur la joue lorsqu'elle commençait à s'énerver et plein d'autres trucs que j'ai oublié. À la fin de la journée, nous allons chez Lisa car la domination se finissait lorsque je rentrerais chez moi, mais je n'avais pas prévu ce qui allait ensuite se passer.

Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant