Chapitre 43

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Le lendemain matin, je me réveille mais Lisa n'était plus dans le lit. Je la cherche des yeux mais quelques minutes plus tard elle rentre dans la chambre, habillée, coiffée et maquillée. Il n'y a pas plus belle image le matin que de la voir resplendissante.

-Salut, dit-elle avec un sourire éclatant.

-Salut !

-Je t'ai laissé dormir ce matin.

-Quelle heure est-il ?

-Sept heures.

-Merci.

-Tu prends quoi au petit déjeuner ?

-Oh ! Laisse Lisa, je vais me débrouiller.

-Non je m'en occupe.

-Très bien, alors si Mademoiselle pourrait me faire un chocolat chaud, des tartines au beurre sur de pain grillé et un verre de jus d'orange, je suis partant.

-Je te fais ça tout de suite.

Je me redresse dans le lit et me passe mes mains sur le visage pour me réveiller un peu plus vite. Je remarque alors que je n'ai pas de vêtements de rechange. Je vais devoir retourner chez moi pour me changer après le petit déjeuner. Après cinq minutes Lisa m'appelle pour me dire que le repas était prêt et je me dirige vers la cuisine. Lorsque j'arrive, Lisa était en train de boire quelque chose dans une tasse blanche avec son véritable nom dessus. Je m'assois en face d'elle et commence à déguster. Nous ne parlions pas et avions tous les deux la tête dans nos bols. Elle était en train de regarder quelque chose sur son téléphone mais le repose quelque secondes plus tard. Aujourd'hui elle était habillée d'un jean gris et d'un pull au tissu léger noir et elle portait aux pieds de jolies petites ballerines noires. Elle avait laissé ses cheveux détachés, sûrement pour cacher le peu de peau visible qui restait au-dessus du col du pull, et s'était maquillée de façon extrêmement légère, de sorte qu'on avait l'impression qu'elle était au naturel. Lorsque je finis mon petit-déjeuner, je vais dans mon appartement avec Lisa, pour que je puisse mettre des affaires propres. Quand nous entrons dans ma chambre, elle me dit :

-La première fois que je suis venue, je n'ai même pas pu aller plus loin que la porte.

-C'est vrai.

-Tu m'avais vraiment agacée.

-Je le sais, tu ne t'es pas gênée de le montrer.

Elle va ensuite s'allonger sur mon lit et regarde la pièce. Pendant ce temps, je cherche mes vêtements dans mon armoire. Finalement je sors un T-shirt noir avec un jean bleu foncé, presque noir, et me change. Je sentais que Lisa me regardait d'un regard pesant. Alors que j'enfile mon jean, je me tourne vers elle, et je la vois, le regard ahuri et la bouche grande ouverte.


Ce qui les différencie, les réunitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant