Chapitre d'avant:
"Bonjour à toutes, j'ai une grande annonce à vous faire." dis-je, de partout des conversations commencèrent a fuser.
"Les Sélections organisées dans ce palais même sont annulées."
Le silence se fut. Certaines se sont lancées dans une discussion endiablée avec les concurrentes: certaines pour se dire que la situation était évidente, d'autres pour pleurer.
PDV Anna
Si David nous renvois du palais cela doit tout de même être pour une bonne raison surtout vu l'émotion qu'il a eu en nous déroulant son discours. Cette révélation est tellement imprévue, moi qui croyait ma place déjà vouée à devenir la place qu'occuperait la femme de David.
Je croyais en lui et lui croyais en moi pour faire de nous deux ce fameux merveilleux couple vivant au palais. Peut-être que toutes les complications que j'ai eu dans cette compétition sont juste un signe que peux importe mes actions dans ce concours, je n'arriverais jamais à décrocher mon point fixé dans ma vie.
Nous sommes toutes têtes baissées, rassemblant nos affaires, essayant de nous résonner chacune dans notre propre esprit, pas un bruit dans le palis devenu glacial malgré toute la joie de vivre qui l'habitait avant.
Les carrosses s'alignent un à un dans la grande cours du palais, ils sont là pour nous.
Nous nous mettons mécaniquement en ligne et passons d'un pas las l'encadrement de la grande porte protectrice de ce lieu que nous n'allons pas oublier de sitôt. Je repense à mon entrée pour la première fois dans ce bâtiment majestueux, magique, comme j'aimais le décrire. Pour moi, maintenant, il est devenu un vécu austère, sombre mais remplis de souvenirs, beaux ou mauvais.
Je ne jette pas un dernier regard à David, j'ai déjà trop souffert.
---quelques jours plus tard---
Les retrouvailles avec mes sœurs et ma mère ont été fortes en émotions et en larmes mais bien sur aussi en interrogations. Mes proches n'étaient pas prévenues de mon arrivée. Une lettre nous a été destinées un peu plus tard. Ma mère arriva en pleurant dans ma chambre.
"Lis cette lettre..." me dit-elle en me tendant le papier déjà mouillé par les larmes, l'écriture était mécaniques et sans personnalisation. Mon prénom ne figure sur aucune ligne, elle avait du être envoyée à plusieurs personnes.
Après une longue intention à déchiffrer cette lettre, je me jette dans les bras de ma mère, elle m'enlace fort.
Ce bout de papier sans importance m'oblige à rester chez moi, "aucun contacte ou parole ne sera toléré avec une autre personne exempté la famille de l'ancienne Sélectionnée."
Ils me demandent de m'effacer de la société, de ne plus exister... Comment peuvent-ils faire ça ?
Je prends le papier violemment et le déchire le plus fort jusqu'à ce que le sol de ma chambre soit recouvert d'une multitude de confetti. Les mots se mélangent entre eux, les phrases sont détruites.
Ils ont déjà détruit une partie de ma vie, de mon cœur, de ma famille, ils ne toucheront pas à ma liberté; la seule chose qu'il me reste.
Je me décide à sortir, je prends la veste, posée sur mon lit depuis toujours j'ai l'impression, elle a eu le temps de prendre la poussière, encore une chose que j'ai abandonné. Que peuvent-ils me faire ? Faire un siège de ma maison pour m'éviter de m'évader de ma prison maternelle ? Ridicule.
J'enfouis mes mains dans les poches réconfortantes de cette chère veste. J'en sors quelques feuilles, souvenirs de mes escapades pour rejoindre Carton, dans la vie d'avant. Puis un bout de papier me glisse des doigts et viens tranquillement s'étaler sur mon sol avec une phrase parfaitement bien gravée:
''Nous vous surveillons.''Je tombe à genoux, mon corps produit un bruit sourd. Le bruit de mes larmes ne vient pas, je ne pleure pas. J'ai mieux à faire. Ce n'est pas la peine de perdre son temps. Je me dirige d'un pas décidé vers mon salon où se trouve ma mère, le temps de réfléchir, j'ai besoin d'un proche pour prendre les bonnes décisions. Cela m'est primordial pour ne pas exploser et tout casser.
Ma mère regarde attentivement la télévision, elle a beaucoup maigrir depuis que je suis partie. J'aurais cru qu'avec l'argent que recevait ma famille en échange de ma participation à la Sélection aiderait ma famille mais non. Mes sœurs m'ont confiées que ma mère garde cet argent très précieusement, ne voulant pas changer de vie.
Avant de partir à la Sélection je ne l'aurais pas comprise, je rêvais d'une vie sans problème, une famille comblée par l'argent. Mais maintenant je pense que ce qui est important c'est les gens qui nous entourent, malheureusement je n'est jamais bien été entourée appart ici: dans ma famille.
C'est en me faisant toutes ces réflexions que j'arrive à avancer dans mes décisions mais la procédure à prendre est encore floue dans mon esprit.
Que dois-je faire ?
''Peuple d'Hécate. Retenez bien votre vie d'avant car elle fera bientôt partie de votre passé, les choses doivent changer, doivent évoluer.'' résonna cette voix. Les sons venaient de la télévision mais aussi de l'extérieur.
''Vous êtes aujourd'hui tous et toutes devant votre écran ou bien dehors, de tous les moyens vous entendez ma voix. '' continua t-il.
''A partir de maintenant tous le monde ne vivra plus dans l'ignorance. Veuillez bien rester chez vous, nos services d'ordres vous aiderons, ne vous inquiétez pas, la suite des renseignements vous seront parvenus prochainement. Merci de votre attention.''
Quoi ? Rester cloîtrés chez sois sans aucune argumentation ?
Nous vous surveillons.------ Hey tous le monde un chapitre remplis de bouleversement ! La suite des événement vous éclaireront, ne vous inquietéz pas !
J'aimerais savoir combien de personnes sont arrivées jusqu'ici dans ma fiction ! Manifestez vous ici ! →♥♥♥je vous aimes ♥♥♥
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La Sélection
FanfictionLe royaume d'Hécate, endroit où vit Anna. C'est un système basé sur une compétition royale et un ordre de castes. L'inégalité y règne et la famille royale y fait les règles. L'histoire d'Anna qui va voir son avenir chamboulé à cause d'une comp...