CHAP I

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TOME I: BE FAMOUS

Chapitre 1:

Je regarde une énième fois la pendule accrochée au dessus du bar en inox du petit café où je travaille. «Le lion d'or» n'est pas un bar très chic. Il ne l'est pas du tout: les murs sont de couleur marron boueux, le sol est recouvert d'un parquet usé. Un vingtaine de tables avec des chaises sont disposées dans cette unique pièce. Si c'était moi le client, rien ne pousserais à venir dans ce genre d'endroit.

De plus on y trouve des personnes qui ne suivent pas «le droit chemin»: dealers, trafiquant d'armes...etc. Que des personnes très sympathiques... J'y travaille depuis bientôt six mois en tant que serveuse. Pour un gars nommé Joe, il est plutôt sévère et n'est jamais satisfait du travail accompli. Je sais que lui aussi trempe dans des magouilles peu légale, mais c'est le seul qui bien voulu m'engager malgré que je n'ai ni mon brevet ni mon bac. Et cela pour une raison très simple: je n'ai pas été à l'école très longtemps. J'ai arrêté d'y aller à l'age de 14 ans, en 4ème plus exactement. Ma mère souffrait d'une maladie nommé cancer du sein. C'est pour elle que j'ai fait tout ça. Nous ne roulions pas sur l'or, et les frais médicaux était assez chers donc je me suis mise à travailler très jeune pour pouvoir les financer. Malheureusement, elle décéda trois ans plus tard, et je n'avais plus la force et ni l'argent pour reprendre mes études. N'ayant aucun parents pouvant s’occuper de moi jusqu'à ma majorité, je du me débrouiller seule. J’enchaînais les petits boulots jusqu'à maintenant, 5 ans plus tard, à 19 ans.

Ce n'est pas toujours facile de travailler ici mais nous sommes trois serveuses alors on se soutient mutuellement... D'ailleurs, c'est l'heure pour moi de rendre le tablier, car il est 20h45. Je ne travaille que le jour, c'est pour moi une des seule condition pour accepter un boulot. Je m'approche donc du patron, qui est occupé à passer un coup d'éponge sur une partie du bar, et lui demande la permission de m'en aller.

Une fois ma tenue de travail rendue, je passe la porte d'entrée du lion d'or et respire l'air frais du dehors. Je soupire. Il fait plutôt froid pour une journée de novembre. Je tire sur les cotés de mon bonnet en laine pour protéger mes oreilles du froid mordant et je remonte la fermeture e-clair de mon manteau jusqu'en haut. Puis, je m'élance d'un pas vif à travers les rues magnifiques pour rejoindre au plus vite mon petit studio. Tandis que je marche sur les trottoirs j'observe les vitrines décorées des plus grands magasins. Sacs, chaussures, manteaux, vestes... toutes ses choses que je ne pourrais jamais m'offrir. Malheureusement. Paris est une villes immense, magnifique certes, mais très chère.

M'arrachant à la vitrine d'une boutique de chaussures, je continue mon périple jusqu'à mon appartement. Je prend donc le métro et une fois sortie de ce dernier, je longe la fameuse avenue des Champs-Élysées. Un régal pour les yeux : l'avenue s'illumine de mille feux avec toutes ses vitrines éclairées. Et tout au loin, laissant passer une ribambelle de voitures entre ses jambes, l'arc de triomphe se dresse de tout sa hauteur. Paris, la plus belle ville du monde...

Je souris une dernière fois en regardant ce magnifique monument, puis après une vingtaine de minute de marche, je m'engage dans une petite ruelle sombre.

C'est ici que j'habite, dans l'immeuble juste en face. Une fois entrée dans ce dernier, je prends les escaliers et parcours trois étages à pieds. Puis enfin arrivée devant la porte de mon studio. Je cherche les clefs dans mon sac et fais tomber au passage un livre emprunté à la bibliothèque et mon dossier contenant mon CV. Je soupire longuement. Cette journée aura été épuisante. Si seulement un beau garçon pouvait arriver et m'aider à ramasser tout ça, comme dans les films. Ensuite on tomberait amoureux l'un de l'autre, on se marieraient et auraient beaucoup d'enfants. Je secouais la tête. Non, ce genre de chose tu l'a dis toi même, cela n'arrive que dans les films. Et puis n'oublies pas ma fille que tu ne crois pas au grand amour. Non ça n'existe pas du moins, mes précédentes expériences amoureuses ne m'ont pas prouvé le contraire. C'est vrai que je n'ai jamais eu beaucoup de chance coté amour et sentiments. Quelques petits copains, mais jamais rien de sérieux. Souvent s'était moi qui rompais. Oui, quand j'apprenais qu'ils me trompaient où disaient du mal de moi, je leur foutais deux droites et leur disais une phrase du genre: dégage, je veux plus t'voir! Ma technique à moi! C'est d'ailleurs pour cela que je déteste les garçons.

Bref, je viens de trouver mes clefs et rentre une des trois dans la serrure. Je pousse la porte et entre dans mon humble demeure. Une fois que l'entrée est fermée, je me trouve face à mon petit chez moi. Un studio, pas très grand. Je ne vais pas dire que j'y suis bien, se serais se mentir à soi même mais je me débrouille.

Après avoir posé mon sac et enlevé mes chaussures, je déboule comme une folle furieuse sur mon frigo. Je prends un sandwich dans mon frigo, et saute sur mon lit, qui me sert de canapé parfois. J'allume mon petit téléviseur et met la «2» . Après deux heures passées à flemmarder, je me met au lit.

Et voilà c'est comme cela que se passent toutes mes journées sans exceptions. Je soupire.

Rien de bien excitant...

Ça, je le confirme!

Et voilà j’espère sincèrement que cela vous a plus !

Pour l'instant l'histoire n'a pas encore commencé, je voulais juste vous donner un

aperçu de ce que vis ma jeune héroïne chaque jour.

Ne vous inquiétez pas je vous promet de l'action dans le prochain chapitre.

Bye bye !

Vittel

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⏰ Dernière mise à jour : Jun 14, 2013 ⏰

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MOI ET MATT LANTER [Fan fiction Matt Lanter]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant