Miss Bodyguard

Chapitre II

-Depuis quand c'est normal d'écouter la discussion des autres? Me demanda-t-il en marchant rapidement et sauvagement vers moi.

Même en temps que garde du corps, je deviens tellement apeurée, que la seule solution qui m'est venue en tête était de m'enfuir en courant, ce que j'ai fais par la suite mais tout d'un coup il m'agrippe les bras et me plaque à mon tour sauvagement contre le mur.

Je n'arrive plus à me défendre il est bien plus fort que moi , je suis fichu..

-Laissez moi tranquille, je ne vous ai rien fait! Criai-je désespéramment, afin qu'avec un peu de chance il puisse me lâcher, mais en vain.

-Tu n'as rien fais? Tu pense qu'écouté la discussion des autres en les épiant, c'est ne rien faire?

-Je m'inquiétais pour la femme, vous alliez lui faire du mal c'est bien normal de sauver une jeune femme d'un type comme vous. Mais lâchez moi bon sang vous me faites mal! Criai-je à mon tour.

-Déjà de un, tu vas arreter de crier comme ça, ou je ferai un sorte à ce que tu ne vois plus la lumière du jour et de deux quand tu sais pas ce qui ce passe entre des personnes qui discutent, tu les ignores et tu traces ta route, c'est compris ?

-Une discussion c'est ça oui ! Si c'est comme ça que vous discuter avec les gens, alors je le confirme vous êtes vraiment un malade ! Lui lançai-je regrettant de suite ces mots puisque il ce mit à serré mon poignet au point que même mon sang avait du mal à circuler jusqu'à ma main.

Il fallait que je trouve un moyen de me sortir de se pétrin, mais je ne sais pas quoi faire ni comment faire, j'ai l'impression que mon savoir faire en temps que garde du corps à disparu.
Jusqu'au moment où, par réflexion, je lui envoie un coup de genou entre les jambes et je réussi ensuite à le faire tomber. Mon geste a été tellement violant, que sa capuche tomba et j'ai enfin pu voir son visage.

Ses cheveux était d'un blond éclatant allant presque au blanc, son visage n'était pas clair mais même avec la sombritude de la nuit je pouvais apercevoir ses yeux d'un bleu éclatant. Cependant, je n'avais pas le temps de le passer au crible, je devais immédiatement fuir ce fou, c'est alors que je couru le plus vite possible jusqu'à y laisser mon souffle. Mais il ne voulait pas me lâché, puisque il se releva et ce mit à me courir après.

- Arrête toi ! Sa sert à rien de courir, je t'aurais quand même !

C'est vrai qu'il courait plus vite que moi, grâce à ses grandes jambes. Et malgré mes efforts, il arriva à me rattraper.

- Lâcher moi, ou vous allez vraiment le regretté, je vous ai prévenu !

-Ah ouais et tu vas faire quoi, crier à l'aide appeler la police?! tu sais au moins qui je suis avant de faire ce genre de remarque? -Me disait-il avec un petit rire moqueur.

-Non ! Et j'ai pas envie de savoir. Je vous ai prévenu que vous alliez le regretté.

C'est ainsi que je lui fis ma fameuse prise préféré la Iippon-seoi-nage en attrapant son bras en arrière et le faisant rouler sur mon dos afin de le faire tomber.

- Espèce de garce. Grogna-t-il de douleur.

Puisque il se trouvait encore à terre, je saisi alors l'occasion de fuir en courant le plus vite possible.

Je continuais de courir tout en regardant dernière moi au cas où il me suivrai encore, mais par chance ce n'était pas le cas.

J'arrive enfin chez moi à bout de souffle, je ferme la porte à clé et regarde discrètement par la fenêtre, ce malade venait de passer en courant.
Enfin, il est parti.