CHAPITRE VIII

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CHAPITRE VIII

« Oh mon dieu. Que m'arrivait-il ? »

Je sentais ma tête exploser, le contrôle de mon corps m'échappait totalement. Je regardais Erin en souriant. Voilà. Je voulais ceci. Je me sentais un peu mieux, je pense que pour la première fois, notre corps doit avoir du mal, mais le mien s'y fait vite apparemment.

"- Tout va bien?

- A merveille. "

Erin prit elle aussi un rail, et c'était partit. On partit prendre ma voiture direction sa maison. Je mis de la trap à fond dans la voiture. Je fermais les yeux et me laissais emporter par la musique. C'était incroyablement bon. J'adorais ça. Je me demandais comment j'avais pu vivre avant sans ceci ? J'ai vraiment l'impression de vivre, d'être vivante, d'exister, de respirer putain.

« -Erin ?

-Oui ?

-J'ai vraiment envie de vivre comme j'en ai envie. Tu penses que c'est une bonne idée ou je devrais rester dans le droit chemin, comme avant ?

-Je pense que tu devrais faire ce qu'il te plaît. Vie pour toi, pas pour ta mère ni pour les autres. »

Je la regardais et l'embrassait. J'aimais tellement l'embrasser. Vous savez, quand vous avez des papillons dans le ventre, vous commencez à avoir chaud partout, à avoir des frissons, les jambes comme du coton, etc. Je suis tombée amoureuse. En seulement quelques jours je suis tombée amoureuse. Alors que je me perdais dans mes pensées, mon téléphone sonnait.

« -Merde, c'est ma mère. Baisse la musique. »

« -Allô ?

....

-Non je viens de finir les cours, j'allais chez une amie la pourquoi ?

....

-Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

....

-Oh putain j'arrive. »

« -Qu'est-ce qu'il se passe ?

- Dépose-moi à l'hôpital s'il te plaît.

-D'accord, mais qu'est-ce qu'il se passe Kathy, tu m'inquiètes là.

-C'est ma sœur. Elle a eu un accident. »

Je regardais le paysage défilé. Des larmes silencieuses coulaient le long de mes joues, j'avais peur. Je sentais le regard d'Erin sur moi. Elle ne parlait pas. Mon bien-être venait de redescendre d'un coup. Je me sentais extrêmement mal, pire que d'habitude. Peut-être même pire que quand j'ai perdu mon père. Mon père... Je devenais comme lui. Quel honte, je m'étais promis, promis de ne jamais toucher à ces merdes, promis de ne pas tomber comme lui.

« -Tu veux que je t'accompagne bébé ? »

Je regardais derrière elle, nous étions arrivées. J'avais la boule au ventre. J'avais tellement peur.

« -Non, merci... Je te tiendrais au courant. »

Elle me regardait avec des yeux brillants. Elle s'approcha, essuya avec son pouce les larmes sur mes joues et déposait un léger baiser sur mes lèvres devenues sèches. Je descendais de la voiture et rentrais dans l'hôpital. L'odeur de désinfectant, et des gants en silicone remplissait mes narines. Je détestais cette odeur, je détestais les hôpitaux. Je me dirigeais vers l'accueil.

« -Bonjour, je voudrais avoir le numéro de la chambre de ma sœur, Marine Dowell.

-Chambre 202. Vous prenez l'ascenseur au bout du couloir et vous montez au deuxième étage.

-Merci beaucoup. »

Je suivais ses directives et partit en direction de la chambre 202. Je toquais légèrement, attendant qu'on me dise d'entrer. Je reconnu la voix de ma mère, me disant d'entrer. J'ouvrais doucement la porte, découvrant un corps mince, remplit de tube et de bandages. Ma sœur. Les larmes recommençaient à couler sans que je ne puisse les arrêter.

« -Qu'est-ce qu'il lui est arrivée ?

-Accident de voiture. Elle sortait de l'école et une voiture la renversée.

-Oh mon dieu. On a arrêté cette personne j'espère ?

-Non, elle a appelé les pompiers et est partit.

-Et donc, elle va bien ? »

Ma mère me regardait dans les yeux.

« -Elle est plongée dans le coma. Commotion cérébrale.

-Ils savent quand est-ce qu'elle pourrait se réveiller ?

-Il se pourrait que... Qu'elle... Ne se réveille pas.

-NON ! »

Je me jetais sur le corps de ma sœur, pleurant toute les larmes de mon corps. Je ne pouvais pas imaginer ma vie sans elle, sans mon bout de chou, je n'aurais plus de raison de vivre, plus rien. Ma mère me rejoignit et le fit un câlin étouffant, mais réconfortant. Je pleurais avec elle maintenant en silence. Si ma sœur mourrait, je ne me relèverais jamais. Jamais.

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Chapitres très court, je suis désoler, j'ai eu beaucoup de mal à l'écrire, j'ai passée tout la nuit à l'écrire. Dite moi si vous aimez, ce qui est bien, ce qui ne l'est pas. Si vous avez des idées pour la suite, je suis preneuse (même si j'ai quelques idées, je veux bien en entendre d'autres). Merci à tous, bisous. Je poste le prochain chapitre la semaine prochaine je pense, en espérant qu'il soit plus long !


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