C'était le début d'une sympathique soirée de décembre comme toutes les autres.
En apparence tout dû moins. Quelque chose de pourtant impensable et d'inimaginable allait se passer. Les jeunes présents dans la salle de bal étaient tous émerveillés par les lieux somptueux. L'ambiance était déjà à son comble. Les meilleurs musiciens jouaient les musiques en vogue pendant que de nombreux couples évoluaient sur la piste de danse. De vieux hommes entraînaient de jeunes demoiselles dans des valses endiablées. Les musiques s'enchaînaient à toute allure. Des personnes plus expérimentées dansaient au centre de la pièce.
C'était le jour de "L'Union", chaque jeune de vingt ans se retrouverait unis, et serait obligé de se marier. Les filles étaient vêtues de leurs plus belles robes, de somptueuses coiffures et maquillées merveilleusement bien. Certaines rougissaient angoissées par la fin de la soirée, d'autres plus entreprenantes faisaient la discussion à des sorciers de leurs âges.Hermione était dans un coin de la pièce assise sur un petit siège en velours rouge. Elle était habillé d'une magnifique robe qui mettait en valeur sa taille fine et élancée. Elle regardait le paysage par la fenêtre. De nombreux flocons tombaient se déversant sur le tas blanc qui recouvrait déjà le sol avec élégance. Elle savait que son destint serait fixé à la fin de cette soirée. Elle était triste, elle avait pleuré, hurlé, mais rien n'y faisait. Elle s'était démenée à être la meilleure pour une raison. La liberté. Elle voulait être libre, choisir son futur. Elle n'avait plus aucune carte en main. Rien. Elle devrait peut-être partager son avenir avec un idiot, égoïste et libertin.
Non loin se tenait une jolie rousse, dans une magnifique robe rose qui mettait en valeur son teint pâle. Ses joues étaient légèrement rouges sous le compliment que venait de lui souffler Harry. Ses yeux étaient mis en valeur par un maquillage foncé. Tout en elle respirait à la fois l'assurance et l'innocence. Le test déterminerait les couples de sorciers en fonction des personnes qui sont les plus proches, complémentaires, compatibles. Ginny serait avec Harry, c'était certain. Hermione, elle vivait dans le doute. Dans l'angoisse, ce soir se jouait le reste de sa vie. Elle avait un mauvais pressentiment.
Quelque chose ne tournait pas rond. Une sonnerie il était 19h, la cérémonie commençait. On guida les centaines de jeunes femmes dans une salle ovale. Elles entraient les unes après les autres dans une pièce. Hermione ne pût s'empêcher de penser que tout ceci lui rappelait le moment où l'on apporte les animaux à l'abattoir. L'ampoule qui fonctionnait mal, et le silence lourd qui régnait dans la pièce, rendait l'atmosphère pesante, chaque fille se regardait avec un mélange d'angoisse et de peur. Quand ce fut enfin le tour d'Hermione, il était 19h15. On lui fit poser sa montre et sa baguette dans une petite boite en plastique. La pièce aux longs murs blancs sentait les produits désinfectants et donnait froid dans le dos à la jeune fille. Deux femmes d'âge mûr la regardaient. Elle se déshabilla, enfila une robe blanche d'hôpital avant de s'allonger sur le petit lit en fer. Celle aux cheveux noirs la regarda quelques instants avant d'attaché des cingles autour de ses poignets.
-Simples précautions. Dit-elle en prenant une longue aiguille qui fit frissonner Hermione avant de fermer les yeux.
- Quand je t'aurai injecté le produit, tu vas rêver, pendant ce temps, nous te ferons passé des tests pour évaluer ta personnalité et déduire la personne avec qui tu t'assemblerais le mieux.
*Je sentis l'aiguille s'enfoncer dans ma peau. Aussitôt mon corps devînt lourd. Tout d'abord, mes bras puis mes jambes s'enfonçaient l'une après l'autre. Mon corps entier fut engloutie par le lit. Je me sentis flotter, comme si j'étais en dehors de moi. Il faisait un froid glacial, et comme une pierre que l'on lance dans l'eau je coulait dans un épais liquide noir. Mon dos heurta brutalement le sol. Je me relevais, j'étais à Poudlard, un peu après la victoire. Après la mort de Voldemort. On était venue nous prendre comme des objets fragiles. Je ne me souviens plus des trois premiers jours, où j'étais terré dans ma chambre d'hôpital engloutissant les somnifères. Une loie puis pleins d'autres avait été publiées. Parmi l'une d'elles, celle qui forçait chaque sorcier à s'unir à un autre jusqu'à la fin de sa vie. Conséquences de la mort soudaine de milliers de sorciers, de tout âge et qui avait fait, dans le même temps baisser la natalité et la population globale. Les premiers à tester cette loi étaient les "Héros de guerres", mais aussi tous les jeunes ayant participé au combat finale. Il fallait "montrer l'exemple" encore une fois j'avais vécu de loin tout l'engouement susciter par la victoire et l'idealisation que l'on avait fait de certain "héro" sans jamais parler du carnage, du sang qui tachait les mains de tous ceux présent ce jour la. Ils étaient tous des meurtriers mais "pour la bonne cause" alors ils étaient nommés héros. Seulement, ceux mal né ou influencé par leurs parents, étaient tombés en disgrâce devenu des pariats. La société était fragilisé, et des groupes tenu à l'écart se battait provoquant manifestations et meurtres dont on ne parlait jamais.
Une douleur me transperca le ventre et comme une dague elle semblait écarter ma chaire et me déchirer de l'intérieur. Mes yeux s'ouvrirent et la lumière me brûla si vite que je du les refermer. J'étais dans mon lit. Un peu plus loin, les deux femmes discutaient mais trop doucement pour que je les comprennent. Elles se tournèrent vers moi en souriant. L'une d'elle s'approcha, enleva mes sangles et m'aida à me relevée. Elle me fit signe de remettre mes vêtements. Une fois cela fait, deux sorciers vêtus de longues capes entrèrent. La femme me fis signe de les suivrent mais je ne pouvais pas bouger. Mon regard était resté bloqué sur le morceau de parchemin. Celui ou était inscrit le nom du garçon qui partagerait ma vie. Cela ne pouvait être vrai. C'était nécessairement faux. Je tombais à genoux à terre en pleurant toutes les larmes de mon corps. Les deux personnes vêtues de noir me prirent chacun un bras, voulant me tirer vers l'extérieur. Je me débattais leur donnant des coups.
-C'est faux... Il doit y avoir une erreur ! Ce n'est pas possible, cela ne peut pas être lui...
-Si Hermione sort maintenant, vous êtes à 98% compatibles désolés de te décevoir à ce point.
-NON , JE NE VEUX PAS, VOUS NE POUVEZ PAS M'OBLIGÉE. Les deux hommes me tirèrent or de la pièce et je regardais une dernière fois la femme aux cheveux noirs.
- Je te souhaite beaucoup de bonheur Hermione, nous nous reverrons vite. Elle sourit d'un sourire crocodilien qui aurait fait peur aux plus courageux. Mais je n'avais que ce nom à la tête. Ce nom. Cette personne qui avait été contre moi pendant des années, cette personne qui m'avait insulté tant de fois.
Drago Malfoy, n'était qu'un sombre idiot en plus d'être lâche. La pendule affichait 19h30 quand on me rendit mes affaires personnelles. Tout semblait réglé, minutes par minute. Peut-être même à la seconde près. Quelque chose n'allait pas. Le malaise envahit la totalité de mon corps. Je sentis mes bras tremblés, et ma gorge ce noué. Il y avait quelque chose qui me faisait claqué les dents, se n'était pas le froid, s'était ses deux mains rigide me tenant fermement, comme si, je pouvais m'enfuirs, comme si j'avais quelque pars où aller. On me poussa à l'intérieur d'une petite pièce, plutôt spacieuse mais très sombre. Même de loin je reconnus Malfoy. Il était pourtant de dos. Ses cheveux blond platine n'étaient pas, pour une fois recouvert de son gel immonde, et même de derrière cela faisait beaucoup plus joli. Je bougeais légèrement pour m'avancé, et la latte du plancher grinça sous mon poids, il se retourna. Ses yeux orageux croisèrent les miens, et je fus surprise de ce que j'y vue. Il était à la fois blême en me voyant mais aussi en colère, mais pas contre moi. C'était ça le plus étrange.

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Incompatibles
FanficDramione Après la guerre, tous les survivants sont conviés à une fête où tous les jeunes célibataires seront obligés de ce marié d'après un test de comptabilité, qui pourrait leur être fatal...