Chapitre 8: Dégage

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PDV de Gabriel 

Ce matin je me suis réveillé   tranquillement, et descend à la même allure au salon .Il manquait seulement  ma sœur , quand je suis enfin arrivé dans la cuisine . La douce odeur du café et de l'omelette emplissaient mes narines. Je m'installe  sereinement à table en saluant tous le monde , alors que ma mère apportait les toasts. Elle a toujours voulu s'occuper de nous à temps plein ,même si c'est pas possible tous le temps ,elle gère le patrimoine de la famille .  Ma maman avait mit son petit tablier gris et violet , plissé dans les bords. Elle s'assit en face de papa. Et avait attaché ses magnifique cheveux ébènes lisses et longs . Ses grands yeux noisettes me souriaient, alors qu'elle nous demandait le programme de la matinée.
- Alors mes chéris ?
- Je vais joue au tennis avec mes anciens amis répondit mon frère.
- Et toi Gaby ?insiste -t-elle.
- Je sors en ville mère.
- Prend la voiture de papa alors. On ne sort pas .Mais ce soir je veux que tout le monde soit là .

Tom habitait en ville .

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  Tom me  regardait comme un imbécile qui était plier en deux à force de rire parce qu'il m' a  dit qu'il était  prof.
- Tu ...ri..gole.. j'espère dis-je en essayant d'articuler .
- Non ,réplique-t-il D'un ton sec.
- Alors là je n'aurai jamais cru être d'accord avec ma mère un jour .Elle critique tous les professeurs .Conséquence on a tous été scolarisé à la maison jusqu'à nos études supérieurs .
- Pourquoi ?demande -t-il en fonçant les sourcils .
- Parce que sa sœur avait quitté la maison très jeune pour fuguer avec son professeur de Mathématiques .Donc depuis elle les a tous  généralisé .Tu ne parle pas comme ça à tes élèves ?
- Non bien sûr. Seulement quand ils m'énervent .
- Heureusement ,sinon j'aurai fait en sorte que l'éducation national  te vire .
- Je me sens soutenu .
Et là je ne pouvais plus m'arrêter de rire .Mais je ne peux le nie, que je l'énerve .
Quand il est sorti de l'hôpital ,je l'avais suivi comme si de rien était .Jusqu'à chez lui .
- Oui c'est ça fout toi de ma gueule .
- Tu sais très bien ce que j'en pense. Ai-je Soupiré .Je resterai avec toi tant que je ne serai pas sûre que tu ne recommencera plus .
Je m'appui sur mes coudes pour m'allongé ,J'étais fatigué à cause de cette nuit blanche .
- Putain ,tu te crois où ? Non seulement tu t'impose et maintenant tu fais comme chez toi .
- Tom je veux juste me reposé avant de rentré .
- Repose- toi chez toi .Tes parents t'attends sûrement gosse de merde ...ta présence n'est pas nécessaire ,elle ne sert à rien à part me gêner .Fait chier rentre dans ton villa.
- Arrêt d'être aussi méchant .murmurai-je .
Ses paroles sont blessants .J'ai même envie d'arrêté d'insister .Tout ma vie personne ne m'a jamais adresser la parole ainsi .
Je ne sais même pas quelle réaction qu'il faut avoir .
Cela m'a blessé ,alors que je devrai savoir que c'est comme ça qu'il  traite les autres .Je l'ai senti ; sa carapace sociale est d'une épaisseur remarquable .
Il fit un pas en avant vers moi.
Il me fixa droit dans les yeux et insiste.
- Je n'ai pas besoin de toi d'accord arrêt de foutre ton nez partout .Je ne veux pas être une expérience pour toi .Tu vois le tableau ;  un gosse de riche qui veut aider un pauvre type paumé et qui n'a qu'une seule solution que de m'être fin à sa vie .
Il s'avance encore plus vers moi  ,je me lève du canapé et commence à regretter d'avoir été si insouciant . Ses yeux sont voilés par une brume de colère ,de tristesse et surtout de rage .À ce moment même je suis sûre qu'il est capable de me faire du mal .
- Non Tom M'écriai-je en reculant .Je ne pense pas à toi de cette façon .
Il m'attrape brusquement l'avant bras ,avant de se placer derrière moi .
Mon dos ,coller à son torse .
-Tom ... arrête... Lâche-moi.  Le suppliais-je à mi-voix.
Mais il ne m'écoute pas.Surpris , il insère sa main dans ma chemise  et tout en gardant sa tête dans mon cou.
- Alors tu commence à comprendre le message cracha -t-il comme un venin .Hétéro tu dois être ,je te dégoûte hein ?
Il glissa sa main qui caressait mon ventre vers mon pantalon. Malgré ma volonté, je n'arrivais pas à bouger.Il me fait penser à le pire moment que j'ai passé dans ma vie .Des images refont surface .Je revois ses hommes sans pitié qui me frappe ,au ventre ,au visage .Leur rire résonne dans ma tête comme s' ils s'étaient présent .
- Tom... Je t'en pris...
Il prit ma peau entre ses lèvres pour me faire un suçon. Ce n'est pas que je n'appréciais pas, mais je voulais qu'il me laisse tranquille... non... que l'on me laisse tranquille. Rien qu'un instant... Mais je ne pouvais pas m'enfuir. J'avais le souffle court. Il me collait tant que j'avais l'impression d'étouffer. Il passa une main le long de mon corps et l'arrêta sur mes hanches. Il m'embrassait  de façon brute . J'ai envie de pleure. Il me pétrissait la taille et collait son bassin au mien. Notre respiration s'accélérait . Il jouait avec moi. Il s'amusait avec ma langue, à la chasser puis à la ramener vers lui en l'enroulant dans la sienne. Ses mains repassèrent sur ma chemise puis  me défirent ma ceinture.
-Tom... Tu... Tu vas trop loin... arrêtes...   
C'était comme si je n'avais  plus de muscle. Je me sentais faible dans ses bras. Impossible de le pousser, impossible de partir d'ici .Il va  trop loin, ses doigts  atteignent  mes parties intimes, j'ai trouvé la force de le prendre au niveau du poignet pour ôter sa main de mon bas .Heureusement que je ne suis pas un pur hétéro .N'empêche c'est dégoûtant d'être touché contre sa volonté .
-Tom ?! Ton jeu n'est pas marrant .
.Je pousse de tout mes forces et arrive à nous faire pivoter vers la porte .
- Mon petit Gaby je dois m'assurer que tu ne mettra plus jamais les pieds dans un endroit ou je me trouve .
- Tu es répugnant  ce n'est pas comme çà , qu'on s'y prend pour communiquer .Tu es débile ou quoi ?
- Quoi ça ne te faire rien que je te touche ?
- Tu me fais mal surtout  abruti .
Il me plaqua au mur. Il prit mes lèvres entre les siennes. Il m'embrassa à pleine bouche et passe sa main à l'arrière de mon pantalon. Je n'aimais pas ce contact, il me gênait... Il détacha un instant, ses lèvres des miennes pour me regarder dans les yeux .Cette fois ci, je ne vois aucune méchanceté dans son regard. Presque étonné, ils étaient bien plus différents que ce que j'avais pu voir il y a quelques minutes .Et au moment qu'il voulait revenir à la charge, je l'ai mis un coup de pied à son parti intime . Il tomba à genou ,je profit pour le coller deux ,trois baffe  .Je voulais vraiment le frapper à mort tellement je suis en colère .J'arrête parce qu'il ne fait  pas un seul geste pour se défendre . Mon sang ne fit qu'un tour,je replie mes doigts dans la paume de mes mains .
-Je... Je ne suis pas hétéro imbécile . Réussissais-je à articuler entre mes exercices de respiration .

PDV de Tom

J'ai compris qu'il n'a pas aimé .De tout façon qui aurai aimé ça ?
Mais je n'avais rien à faire. Il continuait dans son élan. Il me frappe de tout ses force et du sang commençait  à couler de mes lèvres,  à quoi bon me défendre  je suis en tort .Ses yeux lancent limites des éclaires . Il réfugie sa main dans son sac et prend son portable. Je repris mon souffle un instant, m'appuyant le dos à la porte. Il faisait soudainement très calme. Je dégoulinais de sueur. Je me redresse lentement  pour aller m'asseoir sur le canapé . Gabriel lui s'est dirigé  dans la salle de bain. Puis revient et annonce :
- Je vais rentré je pense que tu as besoin d'être seul pour le moment .
  Le calme persiste. Il ne m'adressait même plus un regard .Il veut sûrement pas s'énerver. A un moment, alors que je m'étais entièrement retourné, mes yeux croisèrent les siens dans le reflet de la vitre, et je m'aperçus qu'il me fixait  intensément. Je me remis dans le bon sens, et ose cette fois ci lever la tête vers lui. Il avait l'air neutre, mais froid en même temps. Plus aucunes émotions ne paraissaient  sur son visage. Ses yeux étaient encore un peu rouges sur la colère . Je m'en voulais un peu.  Un frisson me parcourut. Il semblait si sérieux, mais si étrange. C'est moi qui baisse le regard avant lui. Il me fichait la chaire de poule .Si il est autant énervé pourquoi il ne part pas ?Il se dirige à nouveau et  rapidement vers la salle de bain .Je l'entendit chercher puis revient avec une trousse de soin et s'avança vers moi .J'ai compris qu'il voulait  soigner mes blessures aux lèvres et à la joue. Je ne lui comprend pas, qui aurait soigner une personne qui vient de foutre de sa gueule et le mettre dans un colère noir .Il se met à ma hauteur .Je me laisse faire . Il s'appliquait à la tâche comme si il avait fait ça toute sa vie .Je regardais un peu partout sauf devant moi .
Je me demande si je dois parler .Mais une autre voix me dit de me la fermer .Ce n'est pas parce qu' il me soigne , qu'il est moins fâché. Une fois impeccable. Il rompe le silence . 
- Tom ?murmure -t-il .Je suis désolé. 
J'ai du faire un effort pour entendre alors qu'il était à quelque centimètres de moi .N'empêche je reste  silencieux, ne comprenant plus rien . Il se rapprocha de moi et me prit par les hanches, collant son front au mien.J'en reste ébahi, un bon moment. Je ne le repousse pas, bien décidé à comprendre ce qui se passait dans sa tête. Je pense qu'il est peut être  complètement déranger du cerveau, ou il s'amuse avec moi et veux justement se venger .J'ai cru  qu'il  allait me laisser tomber. À cette idée je frissonne .Depuis quand j'espère que Gabriel prouve son loyauté envers moi .
Front contre front, il regardait vers le bas, totalement plongé dans ses pensées. J'entendais sa respiration, accélérée à cause de ses efforts précédents. Petit à petit, son rythme cardiaque s'apaisa. Il remonta sa main de mon cou.
- C'est la première fois que je frappe quelqu'un .Je suis désolé je n'ai pas à te faire du mal ,plus que tu en souffre déjà .Dit-il avec  hésitation. Je sentais son coeur battre . Il releva ses  yeux presque dorés vers mon visage, sans décrocher nos fronts.  
- Je me comporte mal avec toi , je n'ai pas été éduquer ainsi ,je tenais juste à t'aider après si tu ne veux vraiment pas de mon aide . Je ne peux insister éternellement  .
Il se lève .
- Je suis désolé  d'avoir ...
Avant qu'il termine sa phrase son téléphone sonne et il répond. Il suffit d'une seconde pour ne plus reconnaître celui qui se tient devant moi ,son expression change ,pour laisser place à la terreur
- Comment ,vous êtes à l' hôpital ? 

    Éloigne toi . Je ne pari pas, c'est une évidence tu tombera amoureux de moi et finira par me détesté parce que j'en aurai rien à foutre . Tom












Laisse moi t'aider  ( Boy X boy )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant