Laisse moi t'aider ( Boy X boy )

Chapitre 10 : Incendi

PDV Tom

Cela fait plus d'un mois que je connais Gabriel . Je fais la peine à voir .Je vis parce qu'il veut .Ma vie tienne à sa demande .Je refuse de le voir depuis jeudi .On est samedi et cela fait tout juste deux jours que mon père m'a rappelé les contenue de sa lettre « j'exige une pension alimentaire »
Je n'arrive pas croire qu'il me demande ça .C'est injuste .Le pire c'est qu'il l'a accompagné de l'article 205 du code civil « Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou d'autres ascendants qui sont dans le besoin »
Je tend la main vers la table et attrape le paquet de cigarette. J'en fume une, deux, trois, quatre ,cinq .Mais je n'arrivais pas à soulager me peine et cette envie d'en finir à nouveau .Comment les choses peuvent changé ? si je suis encore là c'est parce que j'ai promis d'essayer de survivre .
J'en sort une sixième et l'allume . Le mégot coincé entre mes lèvres, je regardais le logo qui annonçait que fumé ça tue .Ils nous prennent vraiment pour des cons .De tout façon, en ce moment , j'aurais donné cher pour qu'il met fin à ma vie ,comme ça , ils trouveront une excuse pour mettre sur ma tombe ,autre que du suicide .Bien sûre ,s'il y a quelqu'un qui aura quelque chose à foutre que je ne sois plus là .Je parle mais je sais que si je provoque ma mort Gabriel me maudira même dans le au-delà ,et mon âme ne trouvera pas de repos .Sans oublie quand il mourra à son tour , il viendra me rendre la vie impossible .Je ne rigole pas , il me l'a dit je ne sais combien de fois .
Dès fois il me fait flipper . Mon attention fut alors attiré par la lettre ,posé sur le plan de travail ,je prend un stylo noir ,désigne avec maladroit un bonhomme qui sourit . Un sourire aussi se dessina sur mes lèvres en pensant à Gabriel .Il est toujours joyeux .Sa famille lui témoigne beaucoup d'amour et il m'en donne autant qu'il peut .La seule différence, je n'y crois pas du tout ,je ne suis pas capable d'être heureux .Et j'ai pas envie de le foutre dans ma merde .Une larme dévalait sur ma joue .Pourquoi l'ai-je demandé de faire un pari avec moi ?
Sur le coup à l'hôpital je n'avais pas envie qu'on se sépare , surtout après ce je venait de lui faire.
Après tout , il veut seulement m'aider . Pour pourvoir sourire ,une fois par jour ,j'ai besoin d'imaginer son visage lumineux ,encore un truc qui m'effraie .Le sons de son rire est tellement agréable que je ferme les yeux parfois pour le mémoriser .Son sourit est si contagieux que je perd souvent contre lui .Boudé quand il est là, est impossible .Je m'éloigne de lui quand j'ai les pensées trop noires ou trop sales .Comme maintenant.
La lettre s'échappe de mes doigts et je m'allonge au sol .Une douleur atroce à l'estomac ,me coupe le souffre .J'essaye de respirer normalement. Mes larmes abiment la lettre , si bien que les écriture de celle-ci s'effacent .
Je passais frénétiquement ma main sur mes joue pour les essuyer, mais cela ne servait à rien. Je mis plusieurs minutes avant de me calmer...J'ai vraiment mal .Je n'ai rien mangé depuis plusieurs jours .Je fume et je bois et mon estomac me le fais payer maintenant .
Le silence des alentours avait un pouvoir apaisant sur mon âme torturée .Sauf le bruit agaçant du micro-onde qui rompait cet atmosphère de cimetière. Je chauffait un plat tout prépare .Et j'espère avoir la force d'aller le chercher avant que je le paie très cher .Je fus pris par plusieurs toux très violentes . Je frappe d'un poing ferme mon torse pour m'aider à reprendre ma respiration .En toussant cela m'irrite la gorge. Je me redresse pour mieux reprendre mon souffle, tout en massant la nuque. Cela m'a demandé un effort énorme , j'ai compris que je ne pourrais pas bouger pour un bon moment . Une ancienne blessure suite à ma première tentative de suicide me faisait atrocement mal, j'en grimace . Je me rappelle de la dernière fois que cette blessure me faisait souffrir Gabriel m'a gardé dans ses bras sans chercher à avoir des d'explications ,il se contentait de me caresse le dos exactement où j'ai toujours mal . Chaque secondes que je passe en sa compagnie sont des souvenirs qui me sont chers . Je serre les dents pour ne pas hurler. D'un coup mon portable sonne . Je regarde l'écran : Appel rentrant Gabriel . Mon sang ne fit qu'un tour. Envahi par l'angoisse je décroche .
- Gab.. Gaby ? Fis-je d'une voix tremblante .
Je faisait un effort surhumain pour parler .
A l'autre bout du fil, le silence était total. Je restais pendu au bout de mon téléphone, désespérant qu'il ne parle pas. J'avale ma salive difficile et au bout d'un moment je décide de prendre la parole. Sa voix résonne avant moi puisque c'est plus compliqué pour moi.
- Je suis soulagé que tu m'as enfin répondu .Tu va bien ? Demanda-t-il, tranchant.
Je fus pris de panique. Je ne m'attendais pas à une question de ce genre . Dans mon affolement, des mots sortirent de ma bouche dans un ordre sans sens.
- ... Tu... es... est fâche..tu ne me supporte plus ...
- T'es vraiment un ...fils de...Tu es incroyable j'hallucine Tom...
Il jura dans sa barbe. Je compris que malgré les misères que je lui causais, il ne pouvait m'insulter pour autant. Il ne sait pas le faire .Je suis sûre que c'est de ma bouche qu'il à entendu ça et essaye sûrement de le répéter .
- Gabriel écoute je .. Je sentais les larmes montés . Je voulais seulement rester un peu seul ...
-Il te faut combien de temps ? Combien de temps tu va continue ainsi ? Tu pouvais au moins me donner de tes nouvelle .J'appelle tu n'es pas et quand je viens aussi .Jusqu'à quand tu cessera d'agir comme si personne n'a rien à faire de toi?
- Gaby je ...
- Toi tais je ...Oui tu as raison .Tu m'énerve Tom ! J'ai attendu jusque 2h du matin devant chez toi hier et avant hier. Je sais que tu t'en fiche mais
- Je ne voulais...
- Tais toi merde ...Mais je ferais n'importe quoi pour que tu te sente mieux... Je ne veux que ton bonheur, tu n'es qu'un égoïste. Tu aurais au moins pu me mettre au courant de ton état d'esprit. Je ne t'en aurais pas voulu... Durant tes nuits blanches à l'extérieur, tu n'as jamais pensé au sang d'encre que je me faisais ! Sache que je n'ai jamais vraiment dormi avant que tu ne sois rentré ! Je t'ai toujours supporter, soutenue. Toujours. Du moins depuis qu' on se connaît. Je m'imagine plein chose et je me pose plein de question . Qu'est-ce qui aurait pu t'arriver seul, la nuit, bourré et drogué ? Et peut être que t'aura l'idée d'en finir une deuxième fois ?
- Désolé je...
- Tom tu ... Tu n'es qu'un sale égoïste...
Il était à bout souffle .
Je n'avais pas d'arguments pour me défendre il a raison. Pour le moment tout ce qui compte ,c'est lui .J'ai besoin lui
- Gabriel vient me chercher dis-je d'un coup.
Sur le coup lui aussi il ne comprend pas
- Comment ?
- Gaby ...Je ne me sens pas bien viens me chercher .
- J'arrive annonce-t-il
Il raccroche .
Honteux ,mon tel me glissa d'entre les mains. La batterie était épuisée. Il viendra',ça je le sais .Je m'écroule à nouveau ,la tête reposé sur le sol froid . Je ferme les yeux, désireux de trouver le sommeil. Les paupières lourdes ,la tête embrouillé .Petit à petit la pièce devient bouillante , je sentais une chaleur étouffante et étrange se rapprocher. Le sol n'était plus froid au contraire .J'avais trop mal pour bouger d'une pouce même pour ouvrir les yeux je manquait trop de sommeil . Au bout d'une minute le micro-onde explose. Je sursaute et ouvre brusquement mes yeux.
Les flammes gagnaient progressivement le salon et la fumé m'aveuglait. Je voulais bougé mais Je ne parvenais .Si je ne bouge pas d'ici je vais mourir , mes forces manquantes ou l'envie d'en finir avec ma pitoyable situation qui m'empêchait de me lever et de prendre mes jambes à mon cou ? Le feu se répandait vite. Très vite, les rideaux s'allument . Il faut que j'atteint la porte .Gabriel ne serait pas là d'ici 5 minutes Le brasier avançant, j'essaye de reculer en rampant. Une planche tombe sur mes jambes ,je me suis mis à hurler de douleur. Mon corps n'était plus le mien. Je ne parvenais plus à bouger. Je n'avais pas d'autre choix que d'attendre ma mort.
La fumée s'engouffrait dans mes poumons, me faisait violemment tousser et m'aveuglait. Les meubles et les objets qui tombaient provoque de grande vibration dans le sol et une vague de vent de poussières burlantes se soulève . Je sursaute à chaque fois . Mes yeux et mes poumons sont en feu, j'étais aveuglé et donc dans l'impossibilité de bouger .Je n'avais qu'une envie que ça se finisse .Je veux juste m'en dormir . J'étais convaincu que personne d'autre que Gaby ne viendrait me sauver .Il est trop loin pour me secouru .
Je ne veux pas mourir maintenant ,Gabriel pensera sûrement que j'ai provoqué le feu. Il ne me le pardonnera jamais . Me balançant d'avant en arrière comme un enfant apeuré.
Je tatais le sol à côté de moi,pour chercher mon portable . Mais rien. Je mets en position de fœtus .Roulé en boule, je perdais tous mes espoirs. Je l'imagine l'arrivé de Gabriel quand tous sera fini pour moi . Je faisais tranquillement mes exercices de respirations pour retardé un peu mon voyage de l'autre côté . J'en ris sans savoir de qui je me moquais. J'imagine aussi la tête de ce salopard qui me sert de père et de son culot révoltant quand il apprendra que je suis réduit à l'État de cendre. Il sera à tristé  parce qu'il ne pourra pas m'exploiter . De toutes façons, je ne le reverrai plus jamais .A part dans l'au-delà, peut-être.
Tout devient bruyant ,dehors j'attends le bruit des sirènes .
Cela raisonne à mes oreilles comme un apple de la mort. J'avais soudain l'impression que le feu  s'animait à l'intérieur de moi . Je souffle et sues à grosses gouttes .J'avais de plus en plus envie de dormir ,mes yeux embués de fatigue.
Je ne sais pas combien de temps s'écoula, avant que je n'aperçoive au dessus de moi une chute d'eau , donc c'est pour cela que le feu ne prenait pas. Les pompiers auront le temps de venir me secouru d'ici là ,si la chaleur et la fumé ne me tue pas .
Un sourire d'espoir s'affichait sur mon visage, mais un craquement le fit vite rabaisser. Une deuxième planche enflammé tombe à quelque centimètres de mon visage .Je regardais la flamme et j'accepte enfin mon destin, le visage énervé de Gaby se figea dans mon esprit .

Je ne veux pas partir sans le voir .