Violée, tel est mon cauchemar.

Partie 19

Je me gare, et on rentre.

Y'avait grave du monde, en même temps c'est normal c'était samedi soir. On s'assoit, et on commence à manger quand y'a un gars qui vient vers moi.

Je le connaissais pas, c'était un typé maghrébin grand, mat de peau, coupe dégradé bref disquetteur en vue direct.

Lui: Wesh toi, t'es pas Nisrine ***?
Moi: Mais, t'es qui enfaite?
Lui: Ah moi c'est Abdel, mais t'es bien Nisrine ***?
Moi: Oui, mais d'où on se connait?
Lui: Moi je connais tout le monde t'inquiètes, bref sur ce à plus tard.

Trop bizzare, ce gars il est complètement ouf. Il vient me voir en me demandant qui j'étais ensuite il se casse, ok. C'était chelou quand même.

Rifdha: Il n'a aucun respect celui-là.
Moi: Haha, ils sont tous comme ça tu sais.
Rifdha: Qu'Allah nous en protège..

Elle était trop mignonne, comment je l'aime trop cette fille c'est hard! Elle est grave hnina💗

Après ça, on mange. C'était trooooop bon, comme d'hab.
On finit, puis on parle de plein de trucs.

On paye, puis on va direction la voiture.

Je l'a dépose et je rentre chez moi.

C'était trop bien, ça m'a fait un bien fou après tout ce qui s'est passer aujourd'hui.

Je rentre, Neïla dormait et ma mère regardait la télé.

Moi: Je suis rentrée!
Elle: Je suis là benti, viens!

Je me dirige vers le salon, je lui fais un bisou et je m'allonge à côté d'elle. Elle savait que ça aller pas, cette femme c'est ma perle, ma vie.

Elle: Aller mon bébé, raconte moi c'qui t'arrive.
Moi: Maman j'en ai marre, j'ai la poisse..
Elle: Arrêtes Nini, dis pas ça.
Moi: Mehdi il m'a laissé, il m'a mentit..
Elle: Oh ma chérie, pleure pas s'il te plait.
Moi: J'ai jamais de chance de toute façon.
Elle: Il a voulu partir? Et bien laisse le, tu verras qu'il va regretter ses actes et je sais qu'il s'en mort déjà les doigts. Il va revenir, il ne peut pas se passer de toi et toi non plus.
Moi: Non non, c'est mort. Il m'a trahit, 9 ans! 9 ans t'imagines en 5min ça s'est terminer.. Je peux pas imaginer que demain, après demain je bougerais sans voir Mehdi. C'est trop dure!
Elle: C'est que tu l'aimes benti.. L'amour ah c'est ça.
Moi: Haha, non non. Jamais, Mehdi et moi c'est seulement de l'amitié, notre relation est spéciale mais elle est unique. Maman c'est mon frère, ma vie. Ça peut pas être l'élu de mon cœur. Y'en aura jamais un, jamais.
Elle: Benti désoler si je t'ai blesser, je voulais pas.
Moi: Non c'est rien.

Je lui fais un bisou et je monte dans ma chambre, je m'allonge dans mon lit et je dors comme un bébé.

Mon week-end était nul, toute la semaine je travaillais, c'était banale j'allais au taf et je rentrais le soir sans parler à Mehdi hein. Jusqu'au jour où il fallait que j'aille apporter les sacs que la maman de Mehdi avait oubliée chez moi. Bien sûre c'était moi qui devait y aller!

Il était 20h je crois, j'enfile mon jogging, mes baskets et je me dirige vers le bloc de chez Mehdi.

Y'avait les teneurs de mur, je les salam et je monte.

4éme étage, je toque. C'est Mehdi qui m'ouvre, j'étais dégoûtée.

Lui: Salam Nisrine.
Moi: Alaykoûm salam, ta maman est là?
Lui: Euh ouais, attend je l'appelle.

Il était grave gêné, mais j'en avais rien à faire, c'est un bâtard.

Sa mère arrive enfin.

Elle: Salam alaykoûm benti! Entres !
Moi: Alaykoûm salam khalti, non c'est bon je suis venu juste te rapporter ton sac maman m'attend khalti.
Elle: Ah choukrane benti, tu vas bien?
Moi: Très bien alhamdulilAH et toi?
Elle: AlhamdulilAH, le travail ça va?
Moi: Ça se passe bien, c'est fatiguant mais pas le choix.
Elle: Oui, c'est bien benti. Yala Allahi 3awnek (Qu'Allah te vienne en aide).
Moi: BarakAllah u fik, Salam alaykoûm!

Mehdi me fixait tout au long, pf je calculais pas.

Khalti ferma la porte et moi je pris les escaliers. Je descend quand j'entend la voix de Mehdi, ohlala.

Lui: Nisrine!

Je calculais pas, je descendais. Il me rejoint et m'attrape par le bras.

Lui: Nisrine putain, attend.
Moi: Qu'est ce que tu me veux?
Lui: Mais t'en a pas marre?
Moi: Non mais je rêve là? Mais remets toi en question s'il te plait!
Lui: WAllah Nisrine tu fais trop la fière, moi je reviens te voir et tout. C'est bon j'ai fauter, t'as fais aussi des erreurs ta race!
Moi: Ouah, mais Mehdi t'es con ou t'es con? C'est finit en faite là, ça sert à rien d'essayer. C'est mort, t'as tout gâcher avec cette vieille meuf. J'ai du me salir les mains pour toi, moi je t'ai jamais fais ça! Jamais!! Ok?

Je pars quand il me rattrape.

Lui: Vas y restes là.
Moi: Mehdi.. Lâches moi s'il te plait.
Lui: Non putain!! Tu bouges pas. Tu vas m'écouter maintenant!!

Il s'est métamorphosé en quelques secondes, quand je vous dis qu'il est pas tout seul dans sa tête, voilà la preuve.

Moi: Arrêtes de crier, reste tranquille putain!
Lui: Ferme ta gueule, c'est de ta faute si je cris tu me rends ouf putain!!
Moi: Bon vas y je t'écoute, je suis pressé.
Lui: Ouais tu m'as jamais fais ça? Ok, mais avec l'histoire d'Oussama j'aurais aussi pu ne pas revenir vers toi et ce serait mort à jamais!! On fait tous des erreurs, je sais que tu peux pas vivre sans moi..

Je le coupe.

Moi: Ah mais tu trompes, tu sais comment est notre relation Mehdi putain. Tu sais que je suis une jalouse impulsive malade mentale tout ce que tu veux, mais t'es pareil que moi, t'es mon double. Et si tu m'avais vu avec Oussama disons, t'aurais réagis comment? Dis moi.
Lui: Je l'aurais éclater sa mère.
Moi: Voilà, merci. Moi je suis une folle dans ma tête, on touche pas à ce qui m'appartient et c'est la même de ton côté alors pourquoi tu me fais souffrir comme ça? Le mal revient à celui qui l'a fait, Nisrine Hugo, 1995.

Il était explosé de rire, mddddr. Je lui ai posé ma punchline comme ça.

Lui: WAllah je t'aime comme un fou, tu peux pas imaginer Nisrine. Toute cette semaine elle est trop mal passer pour moi.
Moi: Putain, mais moi tu peux même pas arriver à imaginer comment je t'aime pauvre con.

Il s'approche de moi, et m'embrasse. Genre choquée, omg.

À suivre les perles, besos🍃