Entre amour, vengeance et trahison

Une vengeance destructrice : Malversation (Partie I)

« Je suis sans pitié, sans scrupule, sans compassion, sans indulgence, pas sans intelligence » -Kill Bill

PDV: Veronica

Un verre de whiskey à la main, appuyée contre le rebord de la fenêtre, je pensais a ce que j'allais faire à partir de maintenant. Les cris discontinuent de Célia sous la torture remplissaient la maison. Loin de me toucher, le fait de savoir qu'elle souffrait me faisait du bien. J'avais besoin de ça.

Malgré tout, j'avais l'impression que j'ignorais une partie de l'histoire de mon père et la seule qui pouvait m'éclairer, c'était cette vipère. Sans oublier, que je voulais qu'elle implore ma pitié.

-Puis-je te demander à quoi tu penses Angela? Demande Sebastian en enfilant sa veste

-A beaucoup de chose mais dit moi une chose, tu vas enfin me dire ce que tu fais en Italie. Dans quoi tu es mêlé Sebastian ?

-Lorsque le moment viendra, je te parlerai de l'héritage que notre père nous a laissé... Mais pas maintenant, j'ai une petite histoire à terminer. Dit-il en déposant un baiser sur ma joue, s'apprêtant ainsi à partir

« L'héritage que notre père nous a laissé », mais que voulait-il dire. Je savais que mon père n'avait rien d'un saint mais je voulais savoir dans qu'elle branche du crime trempait mon frère.

-Tu ne peux pas partir comme ça, en plus John est en chemin. Il est grand temps que vous vous rencontrez. Soupirais-je avant de terminer mon verre et de le déposer

-Angela, je meurs d'envie de mettre une balle à cet homme, tu es sûr de vouloir assister à ça aujourd'hui. Réplique t-il

-Sebastian je t'en prie, c'est toi voulais le rencontrer. Soufflais-je exaspérée

-Oui, pour lui mettre une balle. Je te promets de rentrer vite. Dit-il avant de partir

Je ne savais pas où ma relation avec mon frère allait me conduire. Je soupire en rejoignant la pièce où se trouvait Célia. Je suppose qu'après quelque heure de torture intensive, elle était disposée à me parler.

Lorsque j'ouvre la porte, je retrouve Célia, ensanglantée, enchainée sur une table avec son bourreau qui succédait les expériences sur elle. Il avait déjà expérimenté les décharges électriques, les mutilations sur tout le corps, l'eau bouillante, les coups.

J'observe longuement le tableau avant de lui faire signe de s'éloigner d'elle.

-Maintenant tu es prête à me parler ; tu n'as plus trop le choix Célia.

-Tu... tu voudrais m'entendre te supplier mais je préfère mourir. Puis de toute façon tu vas me tuer. Dit-elle en suffocant

Elle tremblait littéralement, les larmes roulaient sur son visage. Elle me regarde avant de pousser un cri strident pour exprimer ainsi sa douleur, sa souffrance.

Je la regarde avant d'éclater de rire en applaudissant. Elle n'a toujours pas compris que peu importe ce qu'elle fera, elle ne parviendra pas a susciter une once de ma pitié.

-C'est là que tu te trompes, je vais passer des heures et des heures à te martyriser. Ce n'est que le début Célia Cabas donc soit tu te décides à me parler ou soit tu acceptes ton sort en la bouclant, si tu ne souhaites pas que je t'arrache et découpe en petit morceau ta langue de vipère. Dis-je en haussant la voix

-Pourquoi tu me fais ça, ton père ne méritait pas tout ce que tu es en train de faire pour lu i, il était pire que moi.

-Ma mère, elle ne t'a rien fait. Tu l'as tuée juste parce qu'elle était meilleure que toi et que mon père l'a choisit elle.