Segment 3 : Les examens

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Les feuilles mortes virevoltaient paresseusement dans le calme de la nuit, poussées par le vent frais d'automne. Un ciel noir parsemer de nuages cachant une pleine lune, une rue résidentielle éclairer pars des lampadaire, une maison avec une fenêtre éclairée.

Une petite fille de sept ans n'arrivait pas à s'endormir. Allonger dans son lit, fixant le plafond, elle n'arrivait pas à fermer les yeux. Elle se blottit dans ses couvertures, mais le sommeil ne venait pas la chercher, toutes les positions lui semblant inconfortable.

Le son de la sonnette retentit dans la maison. La gamine se redressa, enfila ses chaussons, pris son doudou et sorti de sa chambre. Qui est-ce que ça pouvait être ? Les personnes sonnant à cette heure si sont bien rares.

Elle dévala les escaliers pour se rendre au rez-de-chaussée, entraîner pars une curiosité dévorante, avant de s'arrêter nette. Elle entendait quelqu'un sangloté.

Devant la porte, a moitié enseveli dans l'obscurité, se tenait un homme en uniforme. Devant, il y avait sa mère. Elle pleurait.

« Maman, qu'est ce qui se passe ? »

***

Maman travaillait dans une compagnie multinationale. C'était un métier sur, ordinaire, flexible, qui rapportait bien. Ce n'était pas le métier le plus excitant de monde, mais pour une mère voulant s'occuper de sa fille, s'était l'idéale.

Pour papa, c'était tout le contraire. Il était militaire. Papa et maman s'aimaient beaucoup.

Mais un jour, papa fut touché pars une balle. Il est mort sur le champ de bataille.

***

Les mains d'Azami tremblaient et des larmes venaient brouiller sa vision.

« Maman ... est morte ... dit-elle d'une voix cassée. »

Immédiatement après avoir prononcé ces mots, son visage se crispa et une pluie de larmes ruisselèrent sur ses joues. Son corps fut parcouru de tremblements. Encore une fois, elle avait perdu un de ses parents et cette fois elle se retrouvait orpheline. Sa mère n'était plus qu'un souvenir, elle ne l'entendrait plus jamais parlé. Plus jamais rire. Elle n'arrivait plus à resté forte, les souvenirs de son père remontant pars la même occasion. Mais comment pouvait-elle le demeuré ?

Soudainement, deux bras la serrant vinrent mettre momentanément fin aux pleures de la jeune fille.

« Ne t'inquiète pas, Azami-chan, lui murmura Karma. Je serai toujours là. »

***

Azami fut placé chez sa tante. C'était la seule famille qui lui restait. Mais cette dernière, femme d'affaires très occupé pars son travail, n'était que rarement à la maison et rentrait tard le soir. Elle était très gentille, mais l'adolescente savait qu'elle devait s'attendre à être seule.

Étant donné qu'un des membres de sa famille était décédé, l'examen d'Azami fut repoussé de quelques jours. Mais ce n'était pas assez pour l'aider à se remettre de son deuil. Malgré le fait qu'elle soit excellente dans toutes les matières, un tel événement lui fit perdre le contrôle d'elle-même et elle échoua lamentablement.

***

Les élèves avaient reçu les résultats de leur examens au début de la dernière période, puis, sans avoir le temps de s'échanger leur note, le professeur repris le cour, leur expliquant la matière de son débit bien trop rapide habituel.

Il ne restait plus qu'une ou deux minutes avant la cloche et le professeur s'arrêta demandant, aux élèves épuisés de ranger leurs affaires en silence. Il farfouilla quelques temps dans ses papiers avant de sortir une feuille. Il se dirigea vers le bureau d'Azami, sous le regard intrigués des autres étudiants.

Sur ce papier, un texte très cours et formel s'adressant effectivement à Azami. Dans une écriture administrative et polie, cette lettre ne prenait pas cent détoure pour expliquer ceci : un renvoie dans la 3-E. Notes trop faibles, trop basses pour le niveau de cette école, besoins d'êtres "mise à l'écart quelques temps avant de pouvoir éventuellement revenir".

Un chuchotement enfla dans la classe, les élèves comprenant bien le but de cette lettre redoutée.

« C'est une lettre de renvoie dans la 3-E ?

- Elle aurait coulé ses examens !

- Coulé ? Quel incapable !

- De toute façon, moi je n'aimais pas les crâneuses comme elle. Elle se croyait meilleur que nous et voilà ce qui lui est arrivé ! »

Azami crispa ses doigts sur le papier, froissant ce dernier.

La sonnerie annonçant la fin des cours retentit et les élèves se précipitèrent sur la porte. Restant à sa place quelques instants de plus que les autres, elle finit pars se lever, tenant une feuille chiffonné dans son poing.

***

Passant pars un passage plus calme que la rue principale pour se rendre à la gare, elle échappa à la foule pour se retrouvée seule avec ses pensées. Elle ne possédait plus la fameuse feuille qu'elle avait déchirer avant de jeter dans une poubelle, mais la menace de la classe E n'était pas dissipé pour autant.

Alors qu'elle marchait la tête basse, regardant dans la direction de ses chaussures, elle heurta quelqu'un.

« Regarde un peu où tu marche, classe E ! »

Les derniers mots furent craché, tel un serpent cracherait son venin. Azami releva la tête pour voir son interlocuteur. Il s'agissait de Junko.

Ses fidèles amies pouffèrent de rire, regardant Azami comme s'il s'agissait d'un spectacle minable.

« Alors, comme ça on aurais é-chou-é ~ ? se moqua une des filles.

- Ha ! Une vrai loser ! »

Junko la poussa et elle heurta violemment le sol. Cela eux pour effet de faire rire les 3-1.

« Regardez là, elle réagit même pas ! ri celle l'ayant poussé. Quoique, t'as raison, il ne te reste plus grand chose à quoi tenir. Et puis, personne ne viendra t'aider, classe E. »

Azami resta muette. Elle a raison, pensa-t-elle. 

N.D.A :

Et voila pour le chapitre 3 !

Comme vous le voyez, on commence à rejoindre le file de l'histoire du manga, celle de la classe 3-E et de l'assassinat de Koro-sensei. Je voudrais juste mentionner que je ne parlerais que très peu des événements dans le manga (le voyage a Kyoto, Itona, etc.) et je passerais au-dessus de la plupart.

J'espère que vous aviez appréciez le chapitre ! (*^▽^*)





(Karma Akabane x oc) Romance et assassinat (non-fini)(sorry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant