sombre mélodie, doux désirs

fous le camp.

Je te suis fidèle sans même t'appartenir. Tu crois aux coups de foudre qui sont censés surgirent? moi non plus. J'essaie juste de trouver un nom à cette attirance que j'ai pour toi et qui me tue.
Mais est-ce de l'attirance ou de la dépendance? C'est assez incroyable de tenir à quelqu'un qu'il ne nous donne pas un semblant d'importance.
Comment suis-je censée expliquer ce qu'il se passe si moi même je ne le sais pas?
Dès que je t'ai vu dans ce foutu bus, j'ai su que ça n'irait pas. J'ai su que tu serais que de problèmes. Ces sensations dans le ventre, pire qu'un poème. Ces angoisses de te croiser, assimilée à cette envie de te parler. Cette peur de te perdre alors que je ne t'ai jamais eu, est-ce de l'amour? ce sentiment perdu?
alors c'est donc ça, cette chose dont tout le monde parle? Et bien c'est pas fait pour tout le monde .
Au final, certaines personnes sont faites pour aimer les gens, mais pas pour l'être elles-même. Je ne me vois pas avec quelqu'un d'autre. Ils parleront d'un coup de coeur, d'un amour de jeunesse.
Personne ne peut comprendre ce qu'il se passe à l'intérieur de moi rien que quand je te vois. Personne sait cette angoisse constante au fond de mon ventre. Personne ne sait que tu as pris une partie de mon coeur et une partie de mon cerveau, une partie de moi. Et tu t'es fait un foot avec.
Les gens ne comprennent pas pourquoi je suis avec quelqu'un d'autre, pourquoi je persévère avec toi. Tu sais quoi? moi non plus.
C'est le bordel dans ma tête. Mon coeur et mon cerveau sont en désaccord depuis un an et demi. Mon cerveau me dit que ça sert à rien. Que tu n'es pas intéressé par moi et que je perd mon temps. Mais mon coeur me dit que mes sentiments sont plus forts que tout et que tu n'es pas venu dans ma vie au hasard.
Même si je n'ai pas compté pour toi, sache que tu étais un grosse partie de moi, la plus grande et la plus importante même.
Je me rend compte que je me suis attaché à toi mais que tu as bâtis un mur entre nous. Un mur fin, qui est possible à détruire. J'ai le choix de me dire, non, il y a un mur, je m'en vais. Ou de me dire qu'avec un peu d'efforts, le mur n'est pas incassable.
T'occupes toutes mes foutues pensées! quand est ce que tu comptes me libérer?
Arrête de jouer avec mon coeur, laisse moi redevenir une femme à part entière. Laisse moi retrouver mon cerveau. Laisse moi t'oublier. Je te le demande. Sincèrement.

CE CHAPITRE EST UN FOUILLIS TOTAL, VOUS VOYEZ DONC L'ÉTAT DE MON CERVEAU. EXCUSEZ MOI.