1. L'endroit ne change rien.

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8 mois. 8 mois que j'ai fuis. Que j'ai fuis Sam, mon père, le harcèlement et les coups. Je suis maintenant installée à l'autre bout du pays. Mais les problèmes sont toujours là. Je me fais toujours harceler et toujours frapper. Comment sortir de cette chaîne sans fin? Il y a 8 mois, j'ai pris mes économies et l'héritage que ma mère m'avait laisser et je suis partie. J'ai maintenant 16 ans. J'aimerais pouvoir dire que je suis partie et que tout s'est arrangée, que je mène une magnifique vie, dans une grande maison, avec un mari et des enfants. Mais ça serait mentir. A la place je peux juste dire que j'ai acheter un appartement et que je me fais frapper et harceler par les élèves de mon lycée. Ma vie est un enfer où chaque jours je me dis que ça fait un jour de plus vécu dans toute cette merde. Il était 8h, il fallait que je partes en cours. Vous vous demandez sûrement «Pourquoi elle n'arrête pas les cours si elle se frapper là bas? De toute façon elle est seule, personne ne l'oblige à y aller!» Je suis sous surveillance. J'ai portée plainte contre mon père et Sam une fois, 1 mois avant de partir. J'avais enfin réuni tout le courage dont j'avais besoin et je l'avais fais. J'ai étais déclarée mentalement instable à cause de la mort de ma mère. Apparement, j'ai mentis et je me suis moi-même infligée tout ça pour que Sam et mon père aillent en prison pour enfin mettre un responsable sur la mort de ma mère. Depuis je suis suivis et obliger d'aller en cours. Je ne suis jamais retourner porter plainte contre ses gens du lycée ou même encore contre Sam ou bien mon père. J'avais tout simplement perdu espoir. Je ne croyais plus en rien. J'attrapais mon sac. Je descendis les escaliers de l'immeuble. Je soufflais pour me préparer mentalement à ma journée de cours. Je sortis par la porte de secours tout au fond du cinquième bâtiments, j'habitais au bâtiment 1. Ça me prenais 15 minutes de plus que de sortir par la porte principale de mon bâtiment mais si je sortais par là, les gens auraient sût où j'habitais. Il était déjà assez difficile de se faire harceler au lycée, dans la rue et n'importe où où j'allais alors la meilleure chose c'était que les gens ne savaient pas où je demeurais, mon appartement était le seul endroit où je pouvais rester seule, au calme. Je repris la route, au bout de quelques dizaines de minutes j'arrivais au lycée. Je sentais déjà les regards d'un groupe de garçon de poser sur moi, les rires commençaient. Je serrais les dents et baissa la tête.
- Eh June! Pourquoi tu t'es toujours pas suicidée!? Hurla l'un d'entre ce qui fit rire tout le groupe.
Rester forte. Voilà ce que j'avais appris de tout ça. J'entrais dans le bâtiment direction les toilettes. J'ouvrais la porte et tomba sur quelques filles entrain de ce maquillée. Amber Walls. Le stéréotype même de la fille populaire du lycée. La capitaine des cheerleaders dans son uniforme, munie de sa queue de cheval blonde et de son groupe de fille. Vous savez celle qui, dans les films, passe son temps à faire la misère aux filles qui préfèrent travailler que de se peindre le visage avec du maquillage. Elle fini de rectifier son mascara et se tourna vers moi. Elle fit le plus large des sourires qui veulent explicitement dire «Prépare toi à souffrir» et mis ses mains sur ses hanches. Elle n'avait encore rien dis mais je savais qu'elle chercher une infinité de vacheries à dire. Qu'est ce qui aller y passer aujourd'hui? Ma tenue ne lui plaisait pas? Mon visage? Ou mes cheveux peut-être? J'aurais put lui balancer bien des choses, mais au lieux de ça, je pris la décision plus raisonnable de me diriger vers les toilettes de l'étage.
- Pas si vite. S'égosilla t-elle. Je priée pour qu'elle n'insiste pas et essaya de monter les marches silencieusement. Mais c'était peine perdu.
-Pourquoi tu t'habilles comme un sac? Me dit-elle de sa voix haut- perchée sous le rire admirateur de ses coéquipières. Je baissa la tête espérant qu'elle lâcherait l'affaire et qu'elle passerait simplement son chemin. Au lieu de ça, elle gravit les six escaliers qui nous séparées et me dévisagea de tout mon long.
- J'ai dis, pourquoi tu t'habilles comme un sac!? Reprit-elle. Ma réponse ne dû pas lui convenir parce que je me retrouvais à terre après qu'elle me giflée. J'étais faible. Je n'avais aucune force en moi. Je me faisais frapper régulièrement et je ne dormais plus depuis longtemps, comment voulez vous être en force après ça? Satisfaite que je sois à terre, elle s'en alla. Une fois seule dans le couloir, je me releva difficilement. Je me précipita dans les toilettes de l'étage qui elles, étaient vide et ferma à clé. Les larmes dévalèrent instantanément mes joues. Au bout de quelques minutes, je releva la tête. Maintenant face au miroir je poussais mes cheveux qui s'étaient étalées sur mon visage et qui collaient à mes joues à cause des larmes. J'avais une énorme trace rouge sur la joue gauche. La sonnerie retentit dans chaque recoins du bâtiment. Des pas s'engouffrèrent dans le couloir. Aller en cour avec une trace rouge ou sécher la première heure? Je pris la décision de sécher la première heure. Je vous passerais les détails de cette heure pitoyable puisqu'elle le fut.
La sonnerie indiqua la seconde heure de cours. J'attrapais mon sac en réfléchissant à l'excuse que je sortirais en arrivant. J'arrivais devant ma salle.
- June? Pourquoi arrive tu seulement maintenant? Me demanda mademoiselle Sommers, notre professeur d'histoire.
-J'ai.. Je ne me sentais pas très bien. Bégayais-je.
- Elle vomissait sa honte et sa pitoyable vie! Cria Amber. Les rires éclatèrent.
- Va t'asseoir. Me chuchota mademoiselle Sommers. La seule place de libre était celle que je détestais le plus. Devant, au milieu et bien en évidence. Je m'y installa. Le cours commençait à peine que les boulettes de papier et autre projectiles m'attaquaient déjà. Je ferma les yeux et réuni le peu de courage qu'il me restais pour rester assise sans pleurer. Fini-t-on par s'y habituer? J'en doute fort.
Le reste de la journée se poursuivit comme le début, horriblement. Quand la sonnerie mît un terme à la dernière heure de cours, je m'empressais de réunir mes affaires et de partir. Le trajet du retour se fit sans encombres. Enfin, si on oublie les rires et les klaxonnes sur le parking du lycée. Mais le principal c'était que j'étais enfin chez moi. Je pouvais enfin relâchais cette piteuse carapace qui ne faisait absolument pas son boulot de carapace. Je fermais la porte à double tour et déposa mon sac avec mes chaussures à l'entrée.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 20, 2015 ⏰

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I'm a broken girl.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant