Onze

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"Hello,
J'espère qu'un jour vous lirez ceci, que vous connaîtrez mon existence, même si vous ne faites attention à moi qu'une demi-seconde, ce serait déjà parfait.

Je suis faible. Faible d'être tomber dans la mutilation. Faible de me laisser battre par mon père. Faible de ne rien dire à Kate et de seulement lui laisser une misérable lettre.

Faible de me suicider.

Merci pour tout, vos sourires magiques et vos musiques qui m'ont toujours aidées mais aujourd'hui je sature, je déborde, j'explose et j'essaye de laisser le moins de débris possible. Je n'étais qu'une bombe à retardement. J'étais inutile dans ce monde de toutes façons.

J'avais dis que vous ne verriez jamais ce journal, ou alors je serais morte. J'ajoute un peut-être, mais je certifie ma mort.

J'aimerais terminer par une phrase française : Je voulais mettre des mots sur mes maux.

Prenez soin de vous, toujours, pour vos fans. On sera toujours là.
Continuez de faire vibrer nos oreilles avec vos magnifiques voix.

Lia, who loves you forever.
Goodbye."

Michael éclata en sanglots et sa vue se brouilla complètement à la fin de sa lecture. Il ferma les yeux très fort en essayant de se dire que ce n'était pas vrai, qu'elle n'était pas morte. Elle n'avait pas le droit. Mais aussitôt que ses paupières se relevèrent et que ses yeux se posaient sur le journal ouvert devant lui, la réalité lui retombait aussitôt dessus.

Le fait qu'elle n'est pas confiance en elle, qu'elle dise qu'elle était inutile dans ce monde et qu'elle était faible de se suicider le détruisit un peu plus. Oh non qu'elle n'était pas faible, elle a résisté à son père, elle a gardé ça pour elle. Pour le décoloré, c'était la personne la plus forte qu'il lui soit été donner de connaître.

Il relut plusieurs fois cette page sans que ses larmes ne se stoppent. Les poings serrés, la mâchoire contractée. Il était peut-être fragile, mais son cœur était si serré qu'il s'en fichait de passer pour un faible. Il aurait voulu la sauver. Il s'en voulait de ne pas avoir trouvé ce carnet avant !

Avec lenteur, il tourna la page et vit un dernier texte.

Le Carnet | 5SOSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant