1987.

Flashback n°1.

Flashback.

Mai 1985.

J'observais longuement les deux animatroniques de cette pizzeria, Golden Freddy et Springtrap faire leur spectacle habituel pour amuser les enfants. Un sourire se dessinait sur mes lèvres puis je baissais les yeux, je n'étais tellement pas pour qu'on les mette en hors service mais je n'étais qu'un simple employé, je n'avais rien à dire. Je m'approchais d'eux et enlaçait les deux robots qui ont fait mon enfance avant de partir, la journée se terminait bien trop rapidement à mon goût. 

Le lendemain, je revenais à la même heure et le bâtiment était vide, une affiche annonçait que des travaux serait fait prochainement. Je soupirais et décidait de rentrer chez moi, je regardais les différentes photos de mes deux animatroniques préférés avant de les ranger dans une boîte avec écrit "souvenirs" dessus.

Je revenais quelques jours plus tard, les nouvelles animatroniques était là, installé, il y avait un lapin mauve semblable à Springtrap ainsi qu'un ours brun semblable à Golden Freddy, la police se trouvait à l'entrée. Je m'approchais et fronçait les sourcils en entendant les mots "meurtre", "animatronique", "disparition."

- Qu'est ce qu'il se passe ?

- L'un de nos employé s'est fait assassiné et le costume de Springtrap a disparu ainsi que le corps de l'employé, des rumeurs disent que notre employé a enfilé le costume puis que les ressors du costume se sont resserré sur lui et donc...

J'entrouvrais mes lèvres, comme choqué par ce que je venais d'apprendre, je me dirigeais vers la réserve et je remarquais que Golden Freddy avait été totalement défoncé. Il lui manquait un œil ainsi qu'une oreille, je m'approchais et soupirait en touchant son museau.

- Je suis désolé...

Murmurais-je tout en le regardant, j'étais conscient que je parlais à un robot, sans vie, inanimée, une carcasse, mon cœur ratait plusieurs battements en entendant les nouveaux animatroniques rire avec les enfants. Je finissais par le recouvrir d'un drap et je sortais de la pièce, prenant bien soin de refermer derrière moi, j'allais voir mon patron et lui disait que je démissionnais, puis je m'en allais sans regarder derrière moi. Adieu Golden Freddy.