"Break my mind."

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Depuis que j'avais vu les images sur les murs, je ne fermais plus les yeux, je ne cessais de me demander comment est-ce que j'allais pouvoir les aider, peut-être fallait-il que j'attende qu'ils viennent m'expliquer d'eux même ? Je n'osais pas les approcher, comme si quelque chose m'en empêchait, on était Dimanche et c'était normalement mon jour de congé mais je décidais quand même d'aller travailler, j'expliquais à mon patron mes intentions puis je m'installais confortablement dans ma chaise de bureau avec ma tasse de café entre mes doigts, je soupirais puis passait une main dans mes cheveux, je fixais les caméras puis je fronçais mes sourcils en voyant que Foxy avait disparu et il y avait écrit « IT'S ME » sur le petit panneau devant son abri, j'entrouvrais mes lèvres puis fermait rapidement la porte à ma gauche, avant de frotter mon visage, Foxy toquait à la porte.

- Justin, laisse moi t'expliquer, s'il te plaît.

Mais je refusais de lui ouvrir, paniqué, ma respiration était haletante sous la peur, je m'empressais de fermer la deuxième porte mais Foxy ne cessait de frapper à la porte, j'attendais qu'il parte pour ouvrir les portes à nouveau, je me réinstallais, Foxy me regardait d'un air triste depuis son abri et je baissais les yeux, peut être avais-je laisser passer ma chance ? Je ne savais pas, il fallait que je sache de toute façon, je me réinstallais et attendait que le temps passe, Freddy venait à la porte, je posais mon regard sur lui, méfiant. Il baissait son chapeau et baissait les yeux en entrant, je me tournais ainsi face à sa personne.

- Freddy ?...

- Justin, écoute... Cela fait maintenant plus de cinq ans qu'on est dans cette pizzeria, la pizzeria existe depuis 1880, on est pas les premiers animatronique mais on a su s'adapter, sauf que depuis les meurtres, plus rien ne va, les gens pensent qu'on est des meurtriers alors que c'est pas nous les fautif, on y est pour rien... Seulement, on est hanté par les esprits des enfants, et ils cherchent à savoir qui est le meurtrier. L'ami de ton père était un des complices de ce meurtre.

- Je sais, j'ai fait des recherches de mon côté, et... Mon père est mort, enfin il est censé être mort, j'ne peux pas croire qu'il soit encore en vie.

- Tu sais, c'est facile de simuler sa mort, Justin.

Je passais le reste de ma nuit à parler avec Freddy puis vers 5h, après avoir obtenu la clef de la cave, je décidais d'y descendre, j'ouvrais la porte qui faisait un bruit terrible, un rat passait devant moi et j'allumais ma lampe torche avant de descendre, il faisait noir et une odeur nauséabonde montait jusqu'à mes narines et je fronçais mes sourcils, je descendais et m'arrêtait en voyant du sang passer sous la porte, je tentais de l'ouvrir mais elle était blindée, un cri attirait mon attention et je m'empressais de remonter, la porte se fermait et je frappais contre celle-ci en criant, apeuré et complètement paniqué, espérant que quelqu'un m'entende avant qu'une voix ne retentisse derrière moi.

« Tu dois savoir, Justin... »

Je frappais contre la porte en essayant de l'ouvrir, je sentais une présence se rapprocher derrière moi et mon sang ne fit qu'un tour, je posais mon front contre la porte et tentait de reprendre tant bien que mal mon souffle, la porte s'ouvrait enfin et je m'empressais de sortir avant de la claquer derrière moi, quand soudain, je reçu un coup derrière la tête et tombait lamentablement au sol avant de plonger dans un sommeil profond.

1987.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant