Run v.f

Chapitre 2

► Justin

"Qui vient ?" demandai-je en tombant sur le canapé de mon ami, Tyler, et mis mes mains derrière la tête, en fermant les yeux. Bien que ma mère ne serait pas contente de moi, il est trop tôt pour que je m'assois à la maison tout seul, même si il y avait cours demain. La moitié du temps, je partais plus tôt du campus de toute façon.

"Je sais pas," Tyler me répondit me de la cuisine. "Gianna et Andrew, ça c'est sûr. Et je me disais qu'Andrew allait inviter des gens en plus comme il le fait habituellement."

Je roulai des yeux. "Super. Il va amener plein de personnes qu'on aime pas."

"Que tu aimes pas, Justin," Tyler dit rapidement, me corrigeant. "Personne a des problèmes avec l'une de ces personnes, sauf toi."

Avec mes sourcils froncés, je me suis assis sur le canapé pour regarder par dessus celui-ci, en direction de la cuisine, où Tyler se tenait toujours avec une canette de bière à la main. "C'est pas vrai. Tu as dis que tu détestais aussi les personnes qu'il apporte. Ce sont tous des ratés."

Il prit une gorgée de sa bière pendant qu'il secoua la tête. "Mais je vais pas être immature et leur dire qu'ils ne peuvent pas venir ici."

Je plissai mes yeux et serrai mes dents. "Est-tu en train de dire que je suis immature?"

"Non. Je dis juste que tu hais chaque putain de personne qui passe à travers cette porte quand nous glandons. Tu es putain de misérable et ça rend tout le monde fou. C'est pour ça que les gens t'aiment pas."

"Je ne suis pas misérable," marmonnai-je, me recouchant sur le canapé.

"Si, tu l'es, Justin."

"Peu importe."

"Tu vois ?" Tyler apparut dans le salon, se tint au bout du canapé, me regardant. "Voilà le genre d'attitude que tu as." Je l'ignorai, rendant Tyler encore plus énervé, mais il était habitué à mon attitude méprisante et l'ignora juste simplement. "Comment va ta mère ?"

Je lui jetai un regard bizarre, tendant une de mes mains. "Pourquoi demandes-tu des nouvelles de ma mère ? Es-tu désespéré à ce point d'avoir une conversation avec moi pour me demander comment se porte ma mère ?"

"Je me demande juste comment elle va. Merde, Justin. Désolé de me soucier comment ta mère gère le fait que son fils est dehors presque toutes les nuits, se défonçant avec ses amis."

Mes muscles se tendirent à ses mots, sachant comment ma mère se sentait par rapport à ça. Je me sentais terrible pour tout ce que je lui avais fait traverser, compte tenu de la façon dont elle travaillait dur pour s'occuper de nous deux, et le fait qu'elle le fait toute seule, mais je pouvais pas arrêter ce que je faisais. Je voulais pas, et je savais pas comment le faire. Même après les multiples fois où ma mère a essayé de me faire voir raison, j'étais toujours en train de descendre trop vite pour que quiconque puisse me faire remonter.

Ce n'était pas la vie que ma mère m'avait planifié. Elle voulait me voir réussir et faire le meilleur de moi-même, et faire de meilleures décisions qu'elle, mais je faisais l'exact opposé. Et si elle pouvait pas dormir la nuit, j'en étais la raison.

"Je ne te vois pas essayer de m'arrêter," Je dis, sentant le besoin de sortir une cigarette de ma poche. "Tout ce que j'ai reçu de toi c'est de l'encouragement."

"C'est parce que tu es trop têtu pour écouter quelqu'un. J'ai laissé tomber."

"Bien," grognai-je faiblement. "Donc nous avons fini d'en parler."