chap17

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~PDV AIDEN~

Pendant 3 putain de semaine je restais a l'hôpital, errant comme un fantôme. Je n'avais pas pris de douche durant au moins deux bonnes semaines et les cernes gigantesque sous mes yeux ne trompais personne quant a mon manque de sommeil.

Mais je ne pouvais pas la quitter, j'avais trop peur qu'elle parte quand je ne serais pas là. J'avais peur de la perdre, vous savez cette peur paranoïaque qui vous tord le ventre en des centaines de petits noeuds inextricable. Hé bien c'était comme si moi j'avais deux estomac pris dans cette peur.

Je laissais ma tête tomber dans mes bras au côtés de son lit. Je la regardais intensément, examinent chaque micro mouvements comme si c'était là des indices a son éveil ou tout le contraire.

Je crois bien que j'étais devenu fou, je savais que je ne pouvais pas continuer comme sa, mais je m'entêtais. J'allumais la radio et la mélodie de "high hopes" de Kodaline envahit la pièce, détruisant encore plus mon moral. Parce que c'étais une musique si belle est tellement tombé au bon moment, exprimant tout ce que je tentais de ne pas ressentir. Je me laissa bercer par la musique et m'endormis.

Un long biiiiiiiiiiiiip  strident me réveilla en sursaut. Le sang quitta mon visage quand je réalisa ce que sa voulait dire. Non. non,non,non,non, NON! Sa ne pouvait pas arriver, pas maintenant.

Je m'agrippais a ses épaules, la secouant dans tout les sens. Laissant sa tête dodeliner dans tout les sens, elle semblait morte. je ne m'en rendis compte que maintenant mes ses lèvres avait pris une couleur bleuté et sa peau était pale et glacé au toucher.

Moi: Non, Clary ne me quitte pas je t'en suppli... Clary... Aller réveille toi!

Mais le long son strident ne voulais pas s'arrêter, me narguant. Me montrant que je perdais la seule personne dont j'avais peut être ressentis des sentiment amoureux. Des médecins accoururent dans la petite chambre tandis que je restais accrocher Clary comme un enfant a son nounours. Je devais faire pitié, et pas qu'un peu, mais en ce moment même je m'en contre fichait. Je l'aimais, et putain sa faisait mal de la perdre comme ça...

Je sentis des mains m'agripper pour me faire sortir de la pièce, je luttais contre elles, contre la mort qui voulait nous séparer. Je ne les laisserais pas, pas sans me battre.

Moi: Laissez moi! criais-je de désespoir.

Mais ils gagnèrent, ils réussirent a m'arracher a elle, et juste avant que la porte ne se referme sur moi j'eu le temps de voir un médecin secouer la tête en signe de défaite; l'infirmière a qui été adressé se signe baissa la tête une mine affligé sur son visages. Puis on me jetais dehors.

J'ouvris en grand les yeux, comprenant ce que cela signifiait. Les larmes coulèrent sur mes joues, Clary était morte. Morte.

Ce mot se répercuta en échos dans mon esprit. Je perdais la raison. Je me laissais aller sur un des fauteuils devant sa chambre et pris mon visage dans mes mains,mon corps secouée sanglots. C'étais finis. Tout étais finis. je passais mes mains dans mes cheveux les ramenant en arrière. J'en avais marre de souffrir mais je ne pouvais rien y faire. Je suffoquais en respirant. Je mourais en restant vivant.

J'avais peur tellement peur. J'avais mal tellement mal. Mais tout ce que je pouvais faire était pleurer, souffrir tout en sachant que la personne que j'aimais dans la pièce d'a côté venait de me quitter a tout jamais.

J'entendis quelqu'un arriver et s'arrêter vers moi. Je me tournai vers elle, s'était Gena. Quand elle découvrit mon visage baigné de larmes je vis le sang quitter le sien.

Gena: Non...

Je secouai la tête et me levais pour la prendre dans mes bras quand elle explosa en sanglot. Je caressa ses cheveux tentant de l'apaiser, tandis que l'on entendais encore le biiip strident dans la chambre de Clary. Puis un des médecins pris la parole haut et fort, de telle sorte qu'on l'entendis alors même que la porte était fermée.

médecin: Heure du décès 10h30 le premier décembre... Quelqu'un doit aller alerter la famille, soyez gentil ils viennent de perdre leur fille...

Je fermais les yeux de toute mes formes et enfonça ma tête dans les cheveux de Gena. Je ne voulais plus rien entendre. Parce que cette fois il n'y avait plus aucun espoir possible. Clary avait bel et bien quitté nos vies a tout jamais. Et tout cela était de ma faute.

Un lourd sentiment de culpabilité m'envahit. Je ne pourrais jamais vivre avec cela sur la conscience, jamais. Et une pensée irréfléchie traversa ma pensé, et pourtant elle sembla soudain être la seule solution a tout mes problèmes. Il fallait que je la rejoigne.

Le groupe arriva, me coupant dans ma réflexion, en courant et je ne pus me résoudre a affronter leur tristesses, je lachais Gena qui partit dans les bras de Lucas. Il me regarda me posant une question silencieuse a laquelle je n'avais pas la force de répondre je baissais les yeux vivement mais pas assez vite pour voir les siens se vider de toute émotions.

je n'en pouvais plus j'allais étouffer. Alors comme pour échapper a la réalité je courus, je courus aussi longtemps que je pus, sortis de l'hôpital et a bout de souffle je me retrouva dans les jardins  ou les malades pouvaient se promener. Je m'assis sur un de bancs et respira profondément, levant mon visage vers le ciel. Il ne faisait pas beau, comme si le temps aussi se sentais triste. Je ne sus pas combien de temps je resta sur ce bancs a ressasser les souvenirs que j'avais avec elle quand soudain quelque chose de glacé me toucha. J'ouvris les yeux me rendant compte que je m'étais endormis et qu'il s'étais mis a neiger.

Une magnifique neige cotonneuse rose a cause des reflet du soleil qui se couchais tombais d'un ciel d'ivoire. C'étais splendide, Un hommage a la fille que j'aimais. Je me rendis aussi compte que j'avais dus passer tout l'après midi ainsi avachis sur mon banc. J'étais gelé, alors a contre coeur je rentrais dans le bâtiment.

Retour a la triste réalité.

Mais comme je commençais a me réchauffais vers les radiateurs, je vis Gena courir vers moi. A bout de souffle elle s'arrêta a ma hauteur. Un sourire énorme fendant son visage encore mouillé par les larmes.

Elle pris alors la parole. Tellement vite que je n'en entendis qu'une partie.

Gena: .... content...miracle....Clary....morte....réveillée....

Je la pris parles épaules.

Moi: Gena je en comprend rien parle moins vite!

elle pris une grande inspiration, ferma les yeux et les rouvris.

Gena: Clary s'est réveillée.


























GhostOù les histoires vivent. Découvrez maintenant