La cité des anges

Chapitre 9

Lors de mon réveille, je me retrouve sur un petit lit dans une chambre dont je ne connais pas l'existence. Elle n'est pas très meublée excepté une commode et un pupitre avec une lampe. Les murs sont de couleurs bleus et la porte est située à ma gauche. À droite il y a une grande fenêtre et je m'y approche pour identifier où je me trouve. En regardant à l'extérieur je ne peux voir qu'un étang entouré de haie et de fleurs de plusieurs couleurs.

-Je voie que tu as trouvé la fenêtre. Tu devrais cependant rester couchée vu ton état. La blessure qui t'a été infligée aurait pu te tuer si nous n'avions pas eu l'antidote. Les ongles des vampires transmettent un poison mortel.

Je fais volte-face vers la voix et remarque une femme un peu plus âgé que moi. Elle est assez grande avec des cheveux blonds courts et les yeux dorés. Je remarque ensuite le bandage que j'ai sur la jambe droite et ressens une douleur lacinante venant de cet endroit.

-Où suis-je? Demande-je.
- Tu es ,en ce moment même, chez moi. Je suis la tante de Christian.
-Je dois être en train de rêver. Vous vous moquez de moi? J'ignore ce qui c'est passé au dépanneur avec des...des vampires, je ne sais plus quoi penser de tous ce que je sais je...je n'y crois pas, Dis-je en me pinçant.
-Non Sarah. Ce n'est que la pure vérité.
-Arrêtez! Je veux rentrer chez moi!
-Malheureusement tu ne peux pas ,car les vampires vont s'en prendre à toi et ta famille encore une fois.
- Je vous ai dit d'ARRÊTEZ!
-Sarah, Clamez-vous immédiatement et écoutez-moi. Je suis votre mentor. Je suis chargée de vous apprendre votre vrai nature en prenant soins de vous et croyiez moi, je n'ai jamais faillit à ma tâche.

Je me rassoie sur le lit et prise de panique je me roule en boule et marmonnant. Je ne comprend rien à ce qui se passe et je n'ai pas l'intention d'écouter cette folle. Dans ce que je comprend, j'ai été enlevé par une secte qui croit aux créatures fantastiques. Je ne dois absolument pas rester ici ou même je suis sûre de rêver. Je décide de crier ,crier et crier jusqu'à ce que quelqu'un de sensé m'entende.

-À L'AIDE! À L'AIDE! Crie-je.
-Sarah calmez-vous!
-NON! À L'AIDE!

La femme ouvre la porte et demande quelque chose à quelqu'un, mais je ne l'écoute plus parler depuis un bout. Tout en continuant de crier et de pleurer je sens une paire de bras m'entourer et j'essaie de me dégager sans y parvenir.

-Sarah, s'il-te-plait! Regarde-moi!

Je me retourne et aperçoit Christian qui me regarde de ses beaux yeux. Je ne sais pas pourquoi il est encore là jusqu'à ce que je me souvienne que c'est lui qui m'a amené ici.

-Je veux rentrer chez moi Christian!
-désolé mais je ne peux pas...

Je reste roulée en boule jusqu'à ce que la dame toujours près de la porte tombe par terre. Christian se lève pour aller l'aider.

-Christian, on doit partir, dit-elle.
-Pourquoi? Répondit-il.
-car ils viennent d'arriver, je les ai sentis...

En appercevant le visage de Christian, je comprend que les nouveaux venus ne sont pas attendus et peut-être même pas humain.