Les Malheurs De Sabrina

- Chapitre III -

Salam Aleykoum,

Je dois avouer que ce matin, en arrivant à l'école, j'avais peur de ce que pourrait me faire Aymen. Il est capable de tous et je ne veux pas finir humilier devant tous le collège. Finalement, je regrette de ne pas avoir fait ce qu'il m'avait demandé. À la pause, j'allai dans la cour et le vit venir vers moi, j'aurais bien aimé m'enfuir mais trop tard, il était déjà là.

- Qu'est ce que je dois te faire ? Dit-il, je devrais te punir pour m'avoir désobéit espèce de conne. Tu me prend pour ton pote, tu crois que je rigole avec toi ? Quand je te dis tu viens, tu ramène ton cul et tu la ferme ! Donc écoute moi bien maintenant, après les cours, tu te ramène au gymnase. Compris ? Et fait encore la maligne et tu verras.

Il me lâcha le bras et s'en alla vers ses amies. J'étais terrifiée par son regard, un regard rempli de haine et de... je ne saurais vous le décrire. Cette fois ci, je ne compte pas me laisser faire. J'irais à ce gymnase et je lui montrerai de quoi je suis capable. Et puis, à quoi bon se donner de l'espoir ? Je sais très bien qu'arriver devant lui, je n'oserais pas sortir un seul mot tellement j'aurais peur de ses réactions. Ce garçon me fait réellement peur, combien de filles ont quitté l'école à cause de lui ? Combien de filles se sont elles faites humiliées par sa faute ? Des réputations salis, voilà à quoi mène le fait de jouer avec lui... Et pour cette raison, j'essayais toujours de me faire discrète et ne lui répondais jamais.
Après les cours, j'allai le rejoindre au lieu convenu. Il était là avec ses amis, je commençais à regretter le fait d'être venu mais c'est trop tard pour faire marche arrière. Aymen vint vers moi et me demanda de le suivre jusqu'au vestiaire. Je voulais m'en aller, j'avais peur et je savais que ça allait très mal se passer pour moi.

- Je suis... je suis désolé pour... pour hier, bégayai-je.

- C'est trop tard pour les excuses, maintenant il faut assumer les conséquences. Oh les gars, cria-t-il, maniez vous. Je vous ai ramené de la chahma* !

Ils sont venus, ils étaient quatre. J'ai voulu leur échapper mais ils me rattraperent, ils se mirent à me déshabiller et me toucher de partout. Je criais au secours mais personne ne me répondit, je me mis à pleureur et à les supplier de ne rien me faire mais en vain. Chacun à leur tour se mirent sur moi et au bout d'un moment qui me parut infini, ils se retirèrent de moi et s'en allèrent en laissant mon pauvre petit corps derrière eux. Le corps d'une jeune fille salit, une dignité retiré. Ils m'ont fait subir le pire de tous les cauchemars, je me retrouvais seule en sanglot, n'arrivant même plus à bouger pour rentrer chez moi et me jeter dans les bras de ma maman pour oublier ce cauchemar dans lequel je vis...