Chapitre 11

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Le lendemain je me réveille dans les bras de Dylan. Je bouge un peu. Il me rapproche de lui.

Dylan: Réveillée princesse?

Moi: Oui.

Dylan: Tu es très jolie juste en culotte.

Moi: Comment ça?

Dylan: Hier tu t'es changée juste devant moi je te rappelle.

Moi: Ah oui. C'est vrai.

Il m'embrasse le nez.

Dylan: Allez lève toi.

Moi: Non.

Il me pousse mais je grogne. Je finis par me lever et de m'habiller de mes vêtements de la veille. Je me retourne et Dylan aussi est prêt. Il est vraiment beau. Il me prend la main et on descend. Il me sert à manger. Il s'installe à côté de moi. Seulement on sonne à la porte. Dylan m'embrasse le front et il va ouvrir la porte. Je le suis du regard. Quand il ouvre la porte il reste bloqué devant cette dernière. Que ce passe-t-il?

Je m'avance près de la porte. Devant Dylan se tient une jolie blonde. Elle à les yeux marrons et elle est plutôt grande. Dylan a l'air perplexe.

Femme: Mon amour.

Quoi mon amour? C'est quoi ce bordel. Dylan lui ne bouge toujours pas. Bon. Il va bouger.

Femme: C'est qui la fille à côté de toi?

Elle dit cette phrase tout en touchant la joue de mon copain.

Moi: Je suis Ambre. Sa copine.

Femme: Diane. Sa co....

Dylan: Ma dernière cliente.

Moi: Oh c'est elle.

Dylan: Rentre.

Je ne comprend pas trop au début.

Dylan: Ambre j'ai dit rentre.

Moi: Euh...

Dylan: Chez toi.

Il dit cette phrase sans même me regarder. Il la regarde elle. Je crois que je vais mourir. Non enfaite je veux mourir. Ça m'éviterai toute cette honte que je ressens en ce moment. Je prend mon sac. Mes chaussures à la main et je sors. La blonde là Diane me regarde de haut. Je les bouscule tout les deux et je décide de rentrer à pied. Au bout de quelque pas quelqu'un me retourne.

Dylan: Je viens après chez toi.

Moi: Pas la peine. Tu n'es plus obligé de faire semblant. J'ai en marre.

Dylan: Tu entend quoi par là?

Moi: Tu as choisit Dylan. J'espère que tu seras heureux.

Je me dégage de son emprise et je m'en vais le plus loin possible de lui. Il me dégoûte. Il m'a dit qu'elle l'avait fait souffrir. Mais non lui il me prend pour une conne puis quand madame réapparaît il tombe dans ses bras. Encore. Ce n'est qu'un Salop. Je sens les larmes couler sur mes joues. Je prend mon téléphone et j'appelle Holland. J'ai besoin d'elle.

#conversation téléphonique #

Holland: Hey ma belle. Alors ta soirée avec ...

Moi: Ne prononce pas son nom.

Holland: Que ce passe-t-il? es tu?

Moi: Dans son quartier. Vient me chercher s'il te plait.

Holland: J'arrive dans 10 minutes.

#Fin de conversation téléphonique #

Je m'assois donc sur le sol. Et je pleure. Tout en reniflant. J'ai horriblement mal au coeur. Je le déteste. Je veux qu'il meurt. Non ça serait trop simple. Je veux qu'il souffre, qu'il souffre comme il m'a fait souffrir. D'un coup j'entends un moteur. Je relève la tête et je vois la voiture d'Holland. Je me dépêche et je monte dans la voiture. Et là mes pleurs redoublent d'intensité. Holland redémarre. Et je regarde dans le rétro la maison de l'homme que j'aime diminue peu à peu. Et quand elle ne devient plus rien je ressens du vide. Maintenant je sais que je ne le verrais plus. Et ça fait mal.

Finalement on arrive quelques minutes plus tard devant chez Holland. Elle descend et je la suit. On entre chez elle.

Holland: Mes parents ne sont pas là. Viens t'asseoir sur le canapé.

Je m'assois près d'elle.

Holland: Que ce passe-t-il?

Moi: La fille dont il était amoureux à fait réapparition. Il m'a demandé de rentrer chez moi. Il ne me regardait pas. Il n'avait d'yeux que pour elle. Et le pire c'est que quant elle le draguer il ne disait rien. Il ne bougeait pas. Rien.

Elle me prend dans ses bras. Et elle me caresse le bras.

Holland: J'ai un excellent remède contre les chagrins d'amour.

Elle part dans la cuisine. J'entends du raffut. Puis elle réapparaît avec deux pots de glaces, de la chantilly et des cuillères. Elle s'assoit près de moi. Me tend un pot avec une cuillère. Je l'ouvre. Elle met de la chantilly et elle allume la télé. Elle en met sur sa glace et c'est partie pour une soirée à déprimée.

Holland: On va critiquer la vie des gens dans les séries.

Je lui souris et la première série commence.

5 ème séries.

C'est la cinquième série. Et j'ai toujours l'impression d'être pathétique. Il est 21 heures et Dylan a essayé de m'appelé mais je n'ai pas répondu.

Moi: Allez. Bouge. Tu n'es qu'un connard. Elle est beaucoup trop bien pour toi.

Voilà. C'est comme ça depuis ce matin. Je pose le pot de glace. Je vais dans le lit d'holland et je m'allonge. Puis je m'endors.

L'ombre ou la lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant