Un cœur endurci

Chapitre 8

"Ne laisse jamais les ombres d'hier obscurcir la lumière de demain"
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Je me redresse en sursaut le front en sueur. Chaque nuit c'est toujours la même chose, le même cauchemar et cette sensation d'être oppressée et cette putin de tristesse qui redevient plus forte à cause de ces foutus cauchemars. Je m'en souviens assez vaguement, mais assez pour retenir certain bout de phrase que j'ai entendu, surtout la dernière affirmation que m'a crié la voix de mon père ~Il va venir ~. Une phrase assez étrange me diriez-vous.

Je me lève en essuyant les quelques larmes qui ont coulées sur mes joues puis vais dans la salle de bain. Comme je le pensais ma joue est devenu violette, une croûte commence à se former sur ma lèvre et un imposant hématome violet sur ma côte. Je pose un petit pansement sur mon arcade et m'habille de ce merveilleux uniforme. Puis me maquille, me coiffe et descend.

-Tu as bien dormi ? Me demanda Caroline en inspectant discrètement mon visage

-Hum. Lui répondis-je

La matin je ne suis pas vraiment une personne avec qui ont discute.

Je jete un coup d'oeil à la femme qui a voulu que je vienne loger chez elle...enfin chez eux, elle est habillé élégamment avec un chemisier blanc une jupe crayon noir qui lui arrive au genoux, un blazer noir,et elle a attaché ses cheveux en un chignon stricte. C'est un belle femme.

-Bonjour ! S'écrit joyeusement Hugo

Les deux frères descendent Hugo toujours avec le sourire et Sam le visage encore endormi et vont s'assoirent.
Je mange silencieusement sans prendre en compte les remarques sarcastiques entre les deux frères.
Je jette des coups d'oeil à cette famille en pensant à ce que fut la mienne.

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-Jade dépêche toi nom de dieux ou j'arrive avec un verre d'eau !

Je m'enroule un peu plus dans ma couette en râlant. Ma mère continue à parler assez fort pour que je l'entende donc je décide enfin de me lever ne supportant plus sa voix, j'ai les oreilles trop sensibles le matin. Aujourd'hui papa a décidé qu'on irait à la plage aujourd'hui et je cite "il fait beau et chaud donc tu bouges tes fesses et on va aller tous ensemble à la plage". J'avais râlé parcque partir si tôt me faisait clairement chier il fallait l'avouer.

Je descends encore en pyjama et à moitié endormi

Ma mère est assise devant un café fredonnant une chanson, mon père à côté buvant son chocolat chaud et ma soeur regardant les dessins animés. Nous sommes une famille banale mais tout simplement heureuse et chaleureuse qui des fois se prend la tête comme toutes les autres.

-Bonjour ma puce. Chantent en choeur mes parents.

-Haha très drôle. Raillais-je

-Ce n'est pas de notre fautes si t'as tête fait peur le matin ma fille

-Merci papa très gentil

Je suis proche de mes deux parents, peut être un peu plus de ma mère, elle est un peu comme une amie avec qui je peux parler de tout et de rien.

Je fais semblant de bouder et il vient vers moi me faire un câlin

-Mais je t'aime comme même ne t'inquiètes pas

Il me fait un clin d'oeil et va se rassoir.

Je me jete sur le canapé telle une baleine échoué sur Lise ma petite soeur.

-Jadeeeeeee sort !

-Rooo c'est bon je suis à peine sur toi, laisse moi regarder la télé

Elle se tortille mais s'arrête en me regardant

-Jade ?

Je l'a regarde fixement et elle comprend.....

L'heure des chatouilles est venue...

Elle se lève précipitamment et cour en rigolant dans le couloir, je rigole à mon tour et la poursuit

-Je.....vais...t'avoir

-Haaaa non !

J'arrive enfin à l'attraper puis nous éclatons toutes les deux de rire. Lise a un de ces rire communicatif qui vous fais pleurer de rire jusqu'à ce que vos poumons demandent de l'air et j'adore ça, rire à n'en plus pouvoir. J'aime aussi nos moment comme ça et on a beau se lancer quelques insultes gentilles on fini toujours dans les bras de l'une ou l'autre.
Lise est une jolie petite fille de 7 ans avec un caractère de feu, elle a les cheveux châtain très clair qui virent presque au blond et des yeux bleu foncés elle fera des ravages plus tard j'en suis sûr.
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-Pourquoi tu me regarde comme ça ? Me demande Sam.

-Merde je me suis perdu dans mes pensées

-Allo tu m'entends ?

Je détourne le retard pas la peine de lui répondre il m'énerve trop et ça ne servirait à rien de poursuivre une conversation inutile.

-Tu vas bien t'es toute blanche ? Me demande Hugo

-Oui ça va.

Ils me regardent tous avec insistance.

Je me lève rapidement gênée sous leur regard et sort mais c'est sans compter sur Sam qui m'attrape le bras.

-Quoi ?

-Je t'emmène viens.

- C'est bon jai-

Il se rapproche dangereusement de moi et me chuchote :

-Tu crois que j'ai pas remarqué la difficultée que t'as à marcher.

-Mais qu'est-ce que-

-Et ça ne sert à rien de mentir je le vois bien

-Putin mais il va arrêter de me couper la parole oui ?

-J'ai ma moto c'est bon dis-je en serrant les deux car je n'apprécie pas du tout ce ton trop protecteur qu'il prend, c'est inhabituel et étrange.

J'aurais tendance à dire qu'il est bipolaire ou qu'il possède plusieurs personnalité, il est froid et m'ignore puis maintenant il joue le mec protecteur c'est incompréhensible.
Je sais que je suis moi même la première à mettre de la distance avec les personnes qui m'entoure, je parle peu et fais la fille insociable mais j'ai de bonne raisons. Toutes ces personnes qui m'ont "adoptée"( -arrgh je déteste dire ou même penser à la situation familiale dans lequelle je suis car cela rendrait tout plus réel) on toutes étaient étonnés par mon comportements, agressif et impulsif. Ce sont les deux adjectifs qui me décrivent le mieux je pense.

Lors d'une tragédie un individu réagira toujours de manière différente par rapports aux d'autres. Certains deviendront dépressifs jusqu'à ce qu'une personne extérieur l'aide à être dans un meilleur état, et grâce à cette personne l'individu vivra à peu près comme avant, d'autre en se faisant du mal physiquement ou en se plongeant dans l'alcool, il y a aussi ce qui arboreront une façade tellement épaisse et bien construite que tout le monde sera convaincu du jolie sourire affiché alors qu'à l'intérieur c'est le chao et la désolation, et d'autre qui transformeront leur tristesse et leur détresse en colère contre le monde entier, qui resteront dans leurs idées noir et resteront dans ce cercle infernal, une boucle de désespoir sans fin. Je fais parti de ces personnes indéniablement.
Cette sensation de ne plus vivre et d'essayer d'exister un minimum parcque ne nous avons plus aucun but à atteindre et d'attendre comme on peu le jour où nous pourrons rejoindre les êtres aimés je le ressent tout les jours depuis une année.
Si quiconque vous dit qu'avec le temps tout s'arrangera et bien ils ont torts, essayant de se voiler la face pour faire croire à toutes ces personnes que oui tout ira bien.
Alors nous avançons avec difficultée et hargne en évitant de trop sombrer.

......Mais j'avais plongé la tête la première dans ce cercle noir et froid qu'est la vie.....