chapitre 1.

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Je me réveille en sursaut, tremblante et pleine de sueur.
Je ne suis plus contre le tas de briques moisi mais je suis allongé dans un lit situé dans un petite pièce constitué d'une chaise. Je me lève avec douleur et ouvre la porte,la maison semble vide.

Je visite la maison vide et sors dehors prendre l'air.

Je m'avance et regarde autour de moi,je ne sais pas où je me situe.

Il y a beaucoup de brouillard,jarrive pas a voir a plus de trois mètres devant moi.
Je piétine, ma cheville me lance, du sang se colle a ma vieille chaussure.

L'air froid se mélange avec ma respiration,créant des nuages devant moi
Il doit faire environ deux,voir trois degrés.
Les corbeaux croeassent autour de moi, volant au dessus de ma tête.

L'ambiance que dégage cette forêt est sinistre,je me sens mal a l'aise et j'ai envie de fuir, mais mon sens de l'orientation est bouleversé par la brume épaisse.

Au loin, j'aperçois une cabane en très mauvaise état, le toit est a la limite de s'effondrer, et le bois mort est recouvert de mousse et de champignons qui dégage une odeur écoeurante.
Je ne comprends pas comment des personnes ont pu vivre ici,au milieu de cette foret.

Je finis par suivre un sentier,les buissons et les ronces s'accrochent a ma blouse blanche. Celle ci se déchire laissant apparaître ma peau blanche qui se confond avec le tissu.

Un craquement se fait entendre derrière moi, je me retourne surprise et légèrement apeurée, balayant l'horizon du regard.
Je secoue la tête et continue mon chemin tête baisser,regardant où je marche.

Après quelques minutes de marche,je vis deux chaussures en cuirs noirs et le bas d'un pantalon bien repassé de la même couleur. Je lève la tête lentement et vis un monstre.
Il est grand,sans visage,en costard cravate.
Je recule et tombe, je me met a quatre pattes et avance difficilement.

"AU SECOURS !!!"je crie en m'en arrachant
les cordes vocales.

Je sens quelques choses m'attraper la cheville souffrantre et hurle de plus belle.
La douleur est intense, les larmes coulent sur mes joues souillées.

Je me débat en me tordant tel un ver, un poisson hors de l'eau.

"A L'AIDE !!!!"

C'est la fin, je vais mourir; cette créature me fait perdre connaissance et me tire par terre comme un vieux sac qu'on veut se débarrasser.

La Quatrième Proxies. [RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant