chapitre 2.

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Une lumière aveuglante.
La seul chose que j'ai vu en me réveillant était cette lumière, cette lumière froide.
L'odeur qui est dans la salle est à en vomir, j'entends des mouches voler autour de moi. Je tourne la tête sur le côté et vois une table où il y est disposé différents outils que j'arrive pas a distinguer.

J'essaie de bouger mais je suis allongée sur une table, les mains et les pieds attachés.
La peur me hante, je suis seule dans cette pièce immonde.

Une porte claque derrière moi, je sursaute et me débat.
"L-laisser moi! Je vous en supplie!" Dis je d'une voix suppliante.
Mes yeux se remplissent d'eau salé.

La personne qui est rentré s'avance, ses pas résonnent, laissant une atmosphère malaisant, stressant.
Il arrive au dessus de moi.
C'est un homme, assez petit, jeune.
Il respire bruyamment, peut être à cause de son masque gris qui cache sa bouche.
Et ses yeux, ses yeux me fixent, ils sont protégés de lunettes orangés, un peu cassé.

La personne me prend violament les cheveux et approche ma tête de la sienne, en me forçant à le regarder.
La peur dans mon regard se lit comme dans un livre ouvert.
Il me dévisage et me lâche, je me cogne la tête et gémis de douleur.

Il s'avance vers la table d'ustensiles, il les caresses en sifflant de manière dissonante.
Il en prend un, une petite pince en métal. Il se retourne et prend au passage un tabouret qu'il le place a mes côtés.

Il attrape ma main, bloque mon doigt et pose délicatement la pince sur mon ongle noirci.
L'homme tire d'un coup, la douleur est puissante, je hurle de toute mes force;le sang coule de mon index.
Mon bourreau continue sur les autres doigts, en n'en laissant aucun ongle.

*

Je marche dans les couloirs, les couloirs blancs et sans vie de l'hôpital.
L'hôpital où je suis enfermée depuis maintenant, un an.
Comment j'ai fait pour pas devenir cinglé? Comme mon voisin de cellule, Dorian, ce fou parle tout seul a trois heures du matin, il pense que son frère lui répond, mais son frère est mort, mort ici.

Je suis, peut être, la seule qui ne pas avoir sombré. Mais j'aimerais,je ne supporte pas savoir ce qu'ils nous font ici, ces traitements de médicaments, ces tests, ces exercices. Tout ca nous fait mourir petit a petit.
Ils nous arrachent ce qu'on a de chère, et nous torture moralement, puis physiquement.

*

J'entends deux personnes parler, assez fort.
Mes yeux ne veulent pas s'ouvrir et mon coeur est sur le point de traverser ma cage thoracique.

"-Tu l'as trouvé où ?
-je sais pas, c'est slender qui l'a ramené, je me suis juste amuséen attendant qu'il décide de son sort; même si je sais qu'elle va pas tenir longtemps."

Ce sont deux hommes, un jeune et lautre plus âgés avec une voix rauque tel les fumeurs de cigarettes.

Des pas lourd s'approche de moi, puis une main caresse ma joue et m'entaille juste en dessous de mon oeil.
Je pleure, je souhaite que ce cauchemar se finisse.
La porte s'ouvre et laisse la parole a un homme essoufflé et paniqué.

"Il arrive!!"

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 04, 2017 ⏰

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