Chapitre 1

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(LUNDI)


Jeme réveillais en sueur avant de me relevais brutalement. Ma tête melançait quelques secondes puis je repris mes esprits petit à petit,je tentais d'inspirer comme si l'air me manqué soudainement.


Cen'est qu'un cauchemar, ce n'est pas la réalité merépétai-je à moi-même comme pour me rassurer et me convaincre.


Jerelevais mon buste et regroupais mes jambes sur ma poitrine et posaismes deux mains sur ma tête. Je fermais les yeux et inspiraisprofondément pour tenter de me calmer.


Toutva bien ce n'est rien ces mots se répétaient inlassablementdans mon cerveau.


Cecauchemar je le revoyais souvent, il hantait mes nuits j'étais cettefille qui se réveillait en sursaut toutes les nuits ou presque envoyant défiler les images de sa mère mourir sous ses yeux, en faced'elle. Je n'étais pas comme les autres adolescentes qui rêvaientseulement de gagner un budget illimité pour faire du shoppingpendant une journée, ou de celles qui rêvaient qu'un jour ellestrouveront l'amour et auront des enfants, dans une énorme villa aubord de l'eau sur la plage avec un merveilleux mari qui s'occuper deces enfants et les choyaient comme des princes et princesses avec unlabrador qui courait sur le sable et dans la mer. Non moi je nerêvait pas, je faisais des cauchemars à longueur de nuits depuisplus d'un an si bien que s'en était devenu une habitude.


Jerouvris mes yeux doucement avant de détourner ma tête vers leréveil. Il était 7h30 et aujourd'hui j'avais cours pour mon premierjour en classe de terminale. J'étais si enthousiaste et heureuse depouvoir retourner dans un lieu si formidable nommé le lycée pourpouvoir m'y instruire. Notez l'ironie.

Jen'avais qu'une demi-heure pour me laver, m'habiller, déjeuner ainsique pour me rendre en cours et à ce moment précis je savaispertinemment qu'il était évident que j'arriverais en retard cematin. Après tout qui cela pouvait atteindre ou toucher si LouiseJohns arriver en retard à son premier jour de cours.


Jem'appelle Louise Johns, je suis née le 10 novembre 1999 et j'ai 16ans. Je suis à présent en terminale. Je suis blonde et j'ai lesyeux bleus. Cliché. Je ne suis pas très grande pour mon âgeà peine 1,62 mètres. Je suis fille unique et je vis avec mon père,ma mère nous ayant quitté l'année dernière.


Aulycée je n'ai pas une réputation toute rose. Je reste seule laplupart du temps. Il y a seulement Lucas qui est là avec qui jetraîne de temps à autre quand il ne reste pas avec sa bande depotes. A vrai dire avec le temps c'est devenu mon meilleur ami etc'est une des rares personnes en qui j'ai confiance.


Jeretire la couverture de mes jambes et me lève.


Jeme dirige ensuite vers la salle de bain en traînant des pieds touten baillant. Je suis fatiguée comme toujours, ce n'est pas comme sije dormais beaucoup. Au passage j'attrapais des vêtements dans monarmoire. Je n'ai vraiment pas envie d'aller en cours aujourd'hui etde revoir toutes ses têtes que je n'affectionne pasparticulièrement. J'ouvris la porte de ma chambre, sortis dans lecouloir avant d'arriver devant la salle de bain.


Unefois dans la pièce je me dévêtis et me glisse sous l'eau. Celle-cicoule le long de ma peau m'envahissant d'une chaleur confortable etd'une sensation de bien être.

Unefois sortie je m'habille d'un jean noir taille haute troué au niveaudes genoux ainsi que d'un sweat à Lucas qu'un jour je lui avaisemprunté lorsque j'avais dormi chez lui ce qui était très fréquentvu que je passais pratiquement tout mon temps chez lui. Il possèdeencore son odeur que j'adorais. Bien sûr il est trop grand pour moimais je fais quelques replis au niveau des manches tout en laissantune longueur de manière à ce que mes bras soient couverts. Nousétions en septembre et il l'été ne s'était pas attardé. Le tempsétait plutôt frais pour un temps d'automne. Je me brosse juste lescheveux. Je ne me préoccupe pas trop de ce que les gens vont pouvoirpenser de cette tenue car personne ne prête réellement attention àmoi. J'étais transparente, j'étais invisible et je n'avais pas pourprojet que ça change. Tout cela n'était que question d'habitude etde quotidien.


Pourla première fois de la journée je me regarde dans le miroir. Je neprête pas vraiment attention à l'image que je vois et me maquillejuste comme tous les jours. Soit du fond de teint et un traitd'eye-liner noir.


Unefois ceci fait je retourne dans ma chambre et enfile mes conversesblanches. Ma tenue est sombre exceptée mes chaussures. Le noir passeinaperçu la plupart du temps et n'y prête pas attention. J'attrapeensuite mon sac dans lequel je met un paquet de copies pour prendredes notes et une trousse. Je débranche aussi mon téléphone etsaisis mes écouteurs avant de prendre ma montre.


Jedescendis l'escalier et me dirigeais dans la cuisine je vis mon pèreaffalait sur le canapé, une bouteille encore à la main. Il avaitencore du s'endormir ivre comme d'habitude. Je pris la couverture quiétait tombée de ses genoux et la remis sur lui.


Jesoupirais, dans cette maison, dans cette vie, ma vie j'assumais tout,j'étais indépendante je supportais tout et je ne disais rien. Acroire que j'étais l'adulte responsable qui s'occupait de son fils.


Jeregardais l'heure, il était actuellement 7h50. Il me restait donc àpeine dix minutes si je voulais espérer être à l'heure.


J'attrapaismes clés, jetais un dernier regard à mon géniteur et sortis. Jefermais la porte d'entrée et sélectionnais une chanson d'arcticmonkeys sur mon téléphone avant de débuter ma marche vers lelycée.


J'arrivaisjuste avant que les grilles ne se referment. Whale Coast High schooln'avait pas changé depuis l'année dernière. Tout était semblableà croire que personne ne s'était jamais rendu dans ce lieu ànouveau. La cour immense pouvant renfermée tous les lycéens étaittoujours aussi vide lorsque je rentrais, le bâtiment gris seprésentant en face de moi était toujours aussi monotone et lesgrilles se refermant sur moi juste après mon passage étaienttoujours aussi rouge. Non rien n'avait changé et cette annéen'annonçait aucun vent de nouveauté mis à part un nouveauprogramme en cours. Si j'avais su ce qu'il allait se déroulait àl'avance... 

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Voilà petite mise dans le bain j'espère que ça vous a plus ! Merci de m'avoir lu.

BriséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant