-Aaaaaaaaargh
Crash !! Oh mon Dieu, que s’est-il passé ? Je me levai et me mis à chercher des yeux mes parents ainsi que mes deux sœurs, mais c’était comme si la terre les avait avalés. Nulle trace d’eux, je me mis à angoisser, mais au même temps j’avais des difficultés à respirer, je me rendis compte que j’étais coincée sous un énorme tronc d’arbre. Occupée par ma vaine recherche, je ne m’en étais pas aperçu. La douleur augmentait et j’avais du mal à me rappeler ce qui s’était passé et comment j’en étais arrivée là. Soudain, l’atmosphère se glaça d’un seul coup, et je sentis une présence à côté de moi. J’en étais ravie, enfin quelqu’un à qui parler et à qui demander de l’aide, seulement je ne parvenais pas à reconnaitre cette personne car il faisait nuit et tout était très sombre autour de moi, mais je pouvais distinguer sa silhouette. Elle était plutôt grande de taille et coriace. J’en déduis que c’était une femme sportive, bien bâtie et assez corpulente. J’aimais sa morphologie mais je n’aurais pas souhaité lui ressembler pour autant. Pour le moment, ma « soi-disant » sportive ne m’avait pas encore adressé la parole. Je me demandais si elle ne pouvait pas me voir, alors je décidais de me faire remarquer, chose pour laquelle j’étais assez douée. Je me mis à lancer des appels au secours et à secouer mes mains qui, heureusement n’avaient pas été endommagées par ce maudit arbre. Elle se dirigea finalement vers moi, je dois avouer qu’elle ne sentait pas vraiment bon, une bonne douche ne lui aurait pas fait de mal. Quand elle s’approcha de moi, je me sentis aussitôt mal à l’aise, et tout d’un coup je n’avais plus envie de son aide à elle. Certes, vu les circonstances où je me trouvais, il était vraiment ingrat de ma part de me capricer au sujet de qui va m’aider, mais voilà c’était comme ça. Moi qui d’habitude, je ne manquais pas une occasion pour parler aux gens, même si je me trouvais dans une situation vraiment bizarre, je n’avais pas envie de m’adressais à elle. Alors je me fis toute petite, et endurai les souffrances que m’inculquais cet abominable tronc d’arbre. Pour tout vous dire je n’étais pas seulement gênée, j’avais aussi très peur. Bon d’accord, je sais vous allez dire quelle lâche, avoir peur d’une femme qui vient t’aider, mais voilà c’est comme ça je n’y peux rien. Mais bien sûr, comme rien ne se passe comme je l’entends, elle se mit à me parler dans un jargon incompréhensible. A vrai dire, après avoir entendu sa voix je commencer à avoir des doutes. Est-ce vraiment une femme ? Mais au même temps je ne pouvais pas non plus être sur du contraire, car quelque chose m’en persuader. C’était vraiment très déconcertant.
