25

213 9 2
                                    

Il lâcha un soupir et se tait. Je préfère comme ça.

Une vielle dame au cheveux blanc se dirigeait droit vers moi.

__Madame Davis. lance-t-elle

_Mademoiselle. corrigé-je

_Ouais ouais. C'est pareil.

Je décide de ne pas lui répondre sinon je serais detestee dès le premier jour.

_Suivez moi. Je vais vous montrer votre chambre.

Il y avait un grand couloir, mais ce qui attira mon attention le plus c'était le lustre accroché au plafond. Il était grand, il faisait presque trois fois ma taille.

La vieille ouvrit une porte. Il y'avait deux lits, deux commodes, deux bureaux et un canapé. J'imagine que j'aurais un ou une colocataire. Cool. Comme tout.

Le mec costaud avait disparu, tandis que la vielle femme m'expliquer des trucs mais je ne fais pas trop attention.

_... et la cigarette est aussi interdite. Vous avez le droit de sortir deux fois par semaine, et le Wi-Fi une fois par 15 jours. Vous avea un téléphone??

_Euhh... ouais.

_Donnez le moi.

_Quoi?? Vous êtes tombé sur la tête ou quoi?? Non, dans tes reves.

Elle ne répondit pas et lâcha un soupir suivit d'un 《encore une mal élevée》

Cette pute me tape déjàsur les nerfs. J'ai une grande envie de lui casser la gueule.

_Vous croyez que ça me fait putain de plaisir d'être ici. Vous en avez aucune idée. J'ai perdu mes parents alors que je savais à peine parler. La femme qui m'a élevée est morte et je me retrouve ici, avec vous. À chaque fois que je me sens prête pour me suicider je reviens en arrière et me dit que peut être demain je trouverais mon bonheur. Mais en faite ça ne fait que empirer. Mais je n'y peut rien. C'est comme ça. J'ai été créé pour souffrir. Je n'y peux rien du tout. Rien. Nada. Nothing. Niente. Walo. Tu comprends. Mais putain pourquoi est-ce que je vous parle de ça. Vous vous foutez complètement de ça. Je sais.

Elle reste bouche bée après ce que je viens de lui dire. J'avais les larmes aux yeux. Je sortis de mon sac à dos le couteau, et elle fit un pas en arrière. Je ne lui ferais aucun mal. Jamais.
Parce que le mal, je le fais à moi même.

Amoureuse d'une filleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant