Chapitre 6.

20 2 0
                                    

La nuit a été courte, trop courte à mon goût.

J'ai rêvé de Zayn. J'ai rêvé que nous étions sur une île paradisiaque, c'était tellement beau. Le soleil tapait sur l'océan à l'eau turquoise. Le sable blanc se logeait entre nos doigts de pied. Nous étions heureux. Harper était là, avec nous. Puis, je prenais Zayn dans mes bras et je l'embrassais toutes les 2 minutes. Et nous faisions l'amour encore et encore.

Mais ma belle-mère à décidé de faire éclater la musique à 7h du matin.

Je ne sais pas ce qu'il se passe. Je ne pense qu'à Zayn. Il rythme mes journées, la nuit comme le jour. Parfois il me saoule plus qu'autre chose, il a commit des choses impardonnables, mais mon cœur et mon corps le réclament. C'est devenu une drogue pour moi. Je me sens faible à ses côtés, et Dieu sait combien je n'aime pas ça, mais avec lui c'est différent, je ferai une exception. Il a le pouvoir de me détruire, je le sais, mais je veux plus qu'une relation amicale avec lui.

Je me lève, de mauvaise humeur et descend dans la cuisine. Je me sers un verre de lait et me pose sur le canapé.

"Linn, peux-tu partir?" Me demande Niry.

Cette fois c'est la cerise sur le pompon.

"Pardon? C'est encore chez moi ici non?" Je pose mon verre brutalement sur la table basse, faisant éclabousser quelques goutes de lait.

"Oui, mais j'aimerai être seule avec ma fille se matin." Rajoute-t'elle en regardant San sur le fauteuil d'en face.

"Oui, et bien, à ta plus grande information tu as une chambre et San, bientôt un appartement non?" J'ironise mes paroles, et grimace rien qu'en pensant qu'elle aura un appartement, alors que ça fait 5 ans que je me tape un putain d'internat.

Je reprend mon verre, et bois une gorgée.

"Monte dans ta chambre, ta mère t'as à ce point, mal éduquée?" Sourit-elle, se plaçant derrière le canapé où est assise sa fille.

S'en est trop. Je serre mon verre pour calmer ma colère.

Un cri cristallin perce le silence, quand le verre explose dans ma main.

"Non mais ça ne vas pas?!" Dit-elle apeuré par le désastre.

"Non ça ne vas pas non! Tu fais tous pour me faire sortir de moi-même. Mais estime toi heureuse quand même, si il n'y avait pas eu ce fichu verre, mon poing aurait atterrit dans ta putain de face de cafard." Je m'exclame bruyamment.

Je me lève d'un pas et monte dans la chambre.

Je sors ma valise et la remplit de quelques affaires. Je la referme vulgairement sans faire attention à ce qu'il y a autour de moi. Je prend ma robe d'hier soir, et descend en bas, avec mon bagage.

"Va expliquée à mon père que je suis partie par ta faute!" J'enfile mes chaussures, et prend mes autres paires dans mes mains.

"Il voulait déjà que tu partes hier soir non?" Sourit-elle tel une pute à la vue d'un billet.

Je lâche tous et me précipite sur ma belle-mère. Je lui attrape les cheveux et la fais tomber au sol. Mes pieds trouvent refuges dans son ventre, et mes mains à son visage.

Je sens quelqu'un me projeter en arrière, comme hier soir.

"Ça ne vas pas!" Intervient mon père. "Casse toi de chez moi!" Dit-il en me regardant.

"De toute façon, tu n'es jamais là quant il faut. Tu ne sais pas ce qu'est le rôle de père, ce qu'il compte pour toi c'est ta pute, et pas tes enfants. Tu te souviens que ma vrai sœur, celle que tu aimais plus que tout, c'est suicidé par ta faute? À cause de ta femme? Tu as tendance à oublié que tu as été la cause d'un suicide?" Mes paroles sont crues, sans aucuns sentiments.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Jan 03, 2016 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

Criminal [PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant