Le garçon qui se faufile dans ma chambre

chapitre 1

Je me suis assise sur le comptoir de la cuisine, en regardant ma mère faire un gratin de pâtes ; elle paniquait légèrement et ne cessait de regarder l'horloge toutes les deux minutes. Je savais pourquoi elle faisait ça, mon père serait de retour à la maison dans exactement seize minutes et il aimait que le dîner soit sur la table dès qu'il passe a table.

Jake cours dans la cuisine en jouant avec sa figurine de Spider-Man.

"Maman, je peux aller jouer chez Liam ?» demanda t-il en faisant sa tête de chiot.

Elle regarda de nouveau l'horloge et secoua la tête rapidement.

"Pas maintenant, Jakey. Le dîner sera prêt et nous avons besoin de manger comme une famille. "Elle tressaillit légèrement, quand elle parlait.

Le visage de Jake est tombé, mais il hocha la tête et vint s'asseoir à côté de moi. Il était un enfant mignon, avec des cheveux blonds et des yeux gris avec des taches brunes en eux. Il était mon grand frère, et de tous les grand frères, il était le meilleur. Il a toujours pris soin de moi à la maison et à l'école, fait en sorte que personne ne m'embête. Le seul autorisé à m'embêter, aussi loin que je m'en souvienne, c'était lui, et dans une moindre mesure son meilleur ami Liam, qui vivait dans la maison d'à côté.

"Donc, Ambs, tu as besoin d'aide pour tes devoirs?» Il m'a demandé, posant son épaule contre la mienne. Jake avait dix ans, et a deux ans de plus que moi, donc il m'a toujours aidé avec mon travail scolaire.

"Non. pas aujourd'hui. "Je souris, balançant mes jambes qui pendaient sur le comptoir.

"OK, enfants, allez mettre la table pour moi. vous savez comment. Parfaitement, OK? » dit maman en saupoudrant de fromage les pâtes et les mettre dans le four. Je sauta du comptoir et a attrapa le sopalin, en direction de la salle à manger.

Mon père était très particulier sur tout, si tout était pas exactement droit, il se met en colère et personne ne veut cela. Ma mère a toujours dit que mon père avait un travail stressant. Il est très facilement agacé, «les enfants doivent être vus mais pas entendus», eh bien, mon père a pris cela à son extrême. Au lieu de cela, il voulait que enfants ne devraient pas être vus ou entendus ». A cinq heures et demie tous les jours, il revenait à la maison, nous dînons tout de suite, puis Jake et moi seront envoyés dans nos chambres, où nous jouerons tranquillement jusqu'à sept heures et demie quand nous devrons aller au lit.

Je détestais ces moments tous les jours. Tout allait bien jusqu'à ce qu'il arrive à la maison, et puis nous devons tous changer. Jake était toujours calme et ne souriait pas. Ma mère deploie ce regard sur son visage, comme la peur ou l'inquiétude, et elle commence à se précipiter pour tapoter les coussins sur le canapé. Je reste là, toujours silencieusement. Je voulais me cacher dans ma chambre et ne plus en sortir.

Jake et moi mirent a table en silence, puis nous nous asseyons en silence, attendant le clic de la porte pour signaler qu'il était à la maison. Je pouvais sentir mon battement de coeur, mes mains commencent à transpirer en priant dans ma tête qu'il avait eu une bonne journée et il serait normal.

Parfois, il était dans une très bonne humeur et m'enlace et m'embrasse. Il me disais que j'ètais une petite fille spéciale, et combien il m' aime. C'est généralement les dimanches. Ma mère et Jake iraient au hockey et je serais rester la maison avec mon père. Ces dimanches étaient les pires mais je ne l'ai jamais dit à personne, ou comment il m'a touché et m'a dit comment j'étais jolie. Je détestais ces jours, je souhaite toute la semaine que le week-end ne viendrait jamais. Je préfère de loin ce soit un jour d'école quand nous ne le voyons pour le dîner. Je préfère quand il me regarda avec des yeux en colère, qu'avec des yeux doux. Je ne l'aime pas du tout, il me fait me sentir mal à l'aise. Heureusement, aujourd'hui on était lundi donc je devais presque attendre une semaine avant d'avoir à me soucier de ça.