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Je suis arrivée depuis une semaine et je m'ennuie toujours autant. J'ai commencé les cours il y a maintenant 3 jours et je ne comprend rien à ce que les professeurs racontent. Ils doivent avoir une bonne année d'avance par rapport à mon ancienne école.

Je gesticule sur ma chaise afin de trouvée une position confortable et soupire d'ennuie. La sonnerie annonçant la fin du cour ne devrait pas tarder et pourtant j'ai l'impression que cela fait une éternité que je l'attend.

Je décide de commencer à ranger mes affaires lorsque j'entend des personnes parler dans le couloir, enfin, crier plutôt.

Le professeur se dirige énervé vers la porte et l'ouvre rapidement avant de passer la tête dans le couloir.

- SERAIT-IL POSSIBLE DE FAIRE MOINS DE BRUIT MERDE ! Hurle t'il rouge de colère.

La classe est soudainement plongée dans le silence le plus total. Je crois que toutes les personnes de cette salle retiennent leur souffle.

- Eh ! Oh ! STOP !

Notre professeur disparaît en courant dans le couloir. Alerter par ses cris, d'autres adultes accourt dans la même direction. Curieux comme nous sommes, nous nous levons tous en même temps, faisant par la même occasion, grincer les chaises sur le sol.

Un attroupement d'élève est formé dans le couloir avec des adultes criant. On s'approche et sur la pointe des pieds, nous essayons de voir ce qu'il se passe.

Étant trop petite, je soupire et m'engouffre dans la foule de personne pour arriver aux premières places.

Deux garçons sont entrain de se battre. Les poings volent dans tous les sens faisant gicler quelques gouttes de sang, par ci et par là.

Ils sont soudainement interrompus lorsque chacun d'eux se font éloigner par des adultes.

Le directeur, monsieur Tenèze, s'approche les sourcils froncés.

- JONES et MOORISSON dans mon bureau ! Et vous jeunes gens, retourner en cours.

Un brouha se fait entendre laissant place à des commentaires entre plusieurs groupes d'élèves sur ce qu'il s'est passé. Quelques personnes en profite pour miser sur laquelle des deux personnes à eu le moins de blessures.

C'est en étant désespérée par leur niveau de mentalité que je retourne dans la salle pour récupérer mes affaires de cour sous la sonnerie.

Chose positive sur cette bagarre : Me faire louper cette longue fin de cour. Je regarde le cadran noir avec l'heure affichée en rouge qui annonce 12:21.

Je me dépêche de passer à mon casier pour déposer mon sac de cour et rejoindre la cafétéria pour le repas du midi. La file d'attente n'est pas trop longue, une chance pour moi aujourd'hui qui avait peur de finir dans les derniers et ne plus avoir de choix de repas comme les précédents jours.

Je récupère un plateau, me sers en entrée, plat et dessert et après avoir passé ma carte, je marche jusqu'à trouver une table vide assez reculé au fond de la cafétéria.

J'avais remarqué que cette table était innocupé, peut être, était-ce qu'elle était reculé et placé dans un coin de la cafétéria ou alors parce qu'elle était placé à côté de la table des populaires.

Que dire d'eux ? Pratiquement toutes les rumeurs circulant dans cette fac sont à propos d'eux.

" Un tel à fait ci, un autre à fait ça "
" Hier j'ai vu lui "
" Apparemment il aurait fait ci "

Les conversations les plus entendus de la journée. Et ne parlons pas des prénoms qui, pour moi, ne sont pas retenable.

J'attaque ma salade de tomates et observe le groupe de populaire se placé à leurs tables.

J'observe chacun d'entre eux s'installé les uns après les autres. Au total, ils sont neuf pour deux tables de quatre places. Ils doivent donc se serré et récupérer une chaise d'une autre table.

Étant la plus proche, l'un d'eux se lève et en quelques pas se retrouve devant ma table. Je le regarde rapidement du coin de l'oeil et fait comme s'il n'existait pas.

Il récupère une chaise placé à côté de moi sans rien me demandé et retourne à sa place sans un mot.

Je ne vais pas faire une crise car il à pris une chaise à la table à laquelle je suis assise puisque de toute façon je ne m'en servais pas.

Une fois mon repas terminé, je me lève, mon plateau en main et pars mettre mes déchets à la poubelle.

Il me faut à peine une demi seconde pour me retrouver par terre et il en faut encore moins pour que le rire des élèves résonnent dans toute la salle.

- Oups, je suis vraiment mais vraiment désolée, je crois que je n'ai pas fait exprès, enfin, je n'en suis pas bien sûr. J'entend derrière moi une voix rauque ironique.

Je me relève doucement, laissant le plateau à terre et me retourne vers l'auteur de cette mauvaise blague.

Je croise un regard bleu foncé. Je grince des dents, me retenant de lui balancer toutes sortes d'insultes et me contente de lui lancer un faux sourire.

- Ah non mais ce n'est pas bien grave. En tout cas, il y a une chose dont je suis sur, c'est que tu ramasseras mon plateau. Je répond hypocritement avant de tourner les talons et sortir de la cafétéria, sous les regards ébahis des autres étudiants.

OnDeads [ EN RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant