I know how to escape

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Quand je me réveille, je ne suis pas attachée. Je me lève alors et appuie ma main sur la poignée. Je vérifie que personne ne soit là et sors. J'entends des cris venant de différentes salles et de l'isolement. Je me retourne. Il y a Jack, c'est un ancien délinquant, il vient me rendre visite des fois. On ne parle pas souvent, mais j'aime bien le voir. Il m'accompagne dans la salle commune. Toujours cette même musique, toujours aussi entêtante. À peine ai-je passé la porte que des infirmiers se jettent sur moi et m'attachent les mains dans le dos. Je me débats aussi fort que je le peux. Je croise le regard d'un homme... Tiens un nouveau. Viens m'aider! Aller! Viens! Rien. Les infirmiers m'emmenent à l'Isolement. Je vais rester là pendant "quelques jours Ferguson, ça te fera du bien." Ils me laissent là, avec les mains attachées dans le dos. Je donne des coups d'épaule dans la porte. Si seulement Jack pouvait être là, il m'aiderait à sortir.
- Votre comportement me déçoit. Dire que j'allais presque réussir à mener à bien mon expérience.
Docteur Janson.
- N'oubliez pas notre accord Numéro 394 516.
Je regarde le matricule qui figure sur mon uniforme de patient. Quand me l'ont ils mis ?
- Que s'est-il passé ?
- Ainsi vous ne vous souvenez de rien ?
- Non.
- Vous avez tenté d'assasiner Katherine Smith. Elle a ensuite décidé de vous démunir de toute humanité. Touchez votre crâne. Ah non j'oubliais! Vous avez les mains liées!
Il rigole et s'en va. J'ai essayé d'assassiner l'odieuse bonne femme ? Et je n'en ai aucun souvenirs ? Je m'assois contre le mur et soupire. Ces maudites menottes m'entaillent les poignets déjà bien assez abîmés. Et puis Jack arrive. Il ne dit rien comme à son habitude. Moi je lui parle. Je lui demande si la police a réussi à retrouver le braqueur de la banque d'Angleterre, quels films sont à l'affiche, j'essaie de rester connectée au reste du monde. Malheuresement, c'est difficile quand on est enfermé ici. Quelqu'un passe dans le couloir, ce qui a le don de faire fuir Jack. Je tente de trouver le sommeil.
Il faut croire que j'y arrive puisque le lendemain c'est Katherine Smith, avec un large bandage au cou, qui me réveille. Elle hurle des mots dont je ne comprends que des extraits.
- Malade... Folle à lier... Innocence...
Dans ma tête cette odieuse musique résonne. Je n'ai jamais rien voulu de tout cela.
- Avez vous au moins une idée du temps que vous avez passé à Waverly Hills ?
- Non.
Non. Quand on entre à Waverly Hills, on perd la notion du temps. Il se peut que je sois là depuis des mois voir des années comme depuis des jours peut être même rien qu'un seul. Smith m'autorise néanmoins à regagner la salle commune. Je m'assois à une table, loin de tout. Une voix résonne derrière moi puis le nouveau s'assoit en face de moi.
- Je m'appelle Taylor. J'aurai dû venir t'aider hier.
Je ne réagis pas.
- Les autres m'ont dit ce que tu avais fait. Pourquoi tu étais là, continue-t'il.
Je reste impassible. Mon regard se perd dans le vague pendant que Taylor termine son discours. Seule la dernière phrase retient mon attention.
- Je sais comment nous échapper. Mais j'ai besoin de toi.
Je me lève et demande à retourner dans ma cellule. L'infirmier qui me raccompagne me retire les menottes juste avant de me faire entrer dans ma cellule. Je m'assois à même le sol. Un petit bout de papier glissé sous ma porte attire mon regard. Je me penche pour le récupérer.
"Numéro 394 516, je viendrai vous chercher à 20h tapantes dans votre cellule. Nous terminerons mon expérience.
J."
Janson. Je m'affolle. Je dois partir. Toute suite. Je dois m'en aller. Taylor, où est Taylor ? Je sors dans le couloir et me rue dans la salle mais avant que je l'atteigne, Janson m'attrape et m'attache sur un branquard.
- Où comptiez-vous aller ?

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