Chapitre cinq.

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Je me glisse dans mon lit, demain c'est noel, moi qui aime tant ça je n'ai même pas le goût pour ça cette année, j'ai qu'une envie c'est de passer la journée dans mon lit à regarder des films d'amour qui se termine mal, ou la jeune fille amoureuse se retrouve dans son lit tard le soir en larmes parce qu'une partie d'elle est partit avec lui. Mais non, les plans de mes parents sont différents pour demain, préparer l'appartement pour accueillir ma famille pour le repas, sortir faire les dernières courses pour les cadeaux, et finir le dîner. Elle s'annonce atrocement longue cette journée. A force de pleurer, de me retourner le cerveau, d'épuiser mes forces pour lui, je m'endors, priant toujours pour qu'il ne m'oublie pas.

J'enfile rapidement mes talons noir, vernis. Réajustant ma robe bordeaux, ma mère trouvait que ça allait bien avec la fête qu'elle avait préparé, elle adore quand tout est accordé, c'est son truc. Mais moi je me sentais pas a l'aise dans cette robe, elle était assez courte devant mais un long voile retombait derrière, trainant au sol, un bustier ornée de faux diamant, elle est magnifique c'est vrai, mais j'aurais aimé que mon moral aille avec cette robe. Mes cheveux ondulés sont détachés, tombant le long de mon dos nus. Un maquillage sombre, un trait d'eye liner, une fine couche de rouge à lèvre de la même couleur que ma robe. Je suis prête. Ma famille entière est déjà réunis dans le salon. C'est partis, allons faire comme si tout allait bien. Je descends les escaliers, mes cousins se jètent sur moi, m'embrassant un part un les joues, d'autres m'offrent des énormes câlins me disent que je leur ai manqué. L'affection anglaise m'avait bien manqué, et leur accent aussi.

- Ma poupée que tu es belle! C'est bien la première fois que je te vois dans une tenue pareil et je réalise a quel point tu as grandis. S'exclame ma tante, me serrant fort contre elle.

- Merci ! Tu es très élégante aussi ! Dis-je

C'est vrai, elle avait une jolie robe noir, simple, elle épousait parfaitement ses jolies formes. Ma tante a toujours été magnifique et sûrement l'une des plus belles dans la famille de ma mère, même si ma mère était beaucoup plus jolie qu'elle de part sa classe, sa beauté naturelle mais aussi son intelligence.

L'ambiance est au rendez vous, les anecdotes fusent, les éclats de rire rendent le repas plus chaleureux.

- Et bien sur nous avons l'écrivain de la famille, Aria. Sourit mon père, me désignant.

A chaque fois qu'on lui demande ce que je vais faire plus tard, j'aime son air fier.

- Rien n'est fait encore. Je lui rends son sourire.

Je jouais avec ce qu'il restait dans mon assiette, je n'avais même pas entendu qu'on tapait a la porte, c'est lorsque ma mère m'avertit que c'est pour moi que je réalise. Un soir de noel, pour moi? Je me lève, ayant un peu de mal avec ma robe. Je me dirige vers la porte, la boule au ventre, mais cette boule explose lorsque je le vois devant ma porte, trempé, une simple veste qui le couvre de cette pluie. Ses cheveux blonds retombent sur son visage, dégoulinant. Mais même comme ça, il reste si beau. Je pourrais jamais me lasser de son visage.

- Salut. Je restais à l'intérieur sans l'inviter à entrer, je lui en voulais encore, je n'ai pas envie qu'il pense que tout est acquis.

- Tu peux sortir quelques minutes? Il enfonce ses mains dans ses poches, il a l'air nerveux. Et je trouve ça intéressant.

Je le suis, il traverse le couloir, descend les escaliers. Il n'aurait pas pu me parler en bas? Il me semble qu'il a pas compris que j'étais en talon, et en robe, sans gilet, rien. On arrive dehors mais je reste a l'entrée, pour eviter la pluie au maximum, pourquoi gâcher tout ce temps sur le maquillage et la tenue, sachant que la personne que je cherche a impressionner est sous mes yeux. Mais lui la pluie ne semble pas le déranger.

For him, for her, for confidence.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant